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25 janvier 2012
Madame Rosemay, la cinquantaine avoisinante, comptable dans une grande société de Saint-Leu, s’indignait : « Il faut que les parents arrêtent un peu de toujours dire oui à tout ». Des parents, des beaux-pères, certains cadres sociaux et éducatifs se plient aux exigences et aux caprices des enfants, ils n’osent pas ou ne savent pas dire non. C’est cette attitude des adultes qui interpellent dame Rosemay et nombre d’observateurs sociaux.
Freiner les envies démesurées et dire non est-il automatiquement perçu comme un manque d’amour ou de considération pour l’enfant, ou un désengagement certain de l’adulte face à ses responsabilités ?
On ne punit plus, on ne se fâche plus, on accepte tout, pour maintenir et faciliter les rapports avec les enfants. Les adolescents à qui on cède tout se croient tout autorisé et espèrent retrouver les mêmes attitudes débonnaires auprès d’autres adultes en société. C’est contrairement l’effet inattendu qu’ils découvrent par la rigueur de l’autorité qui leur impose les règles de promptitude, de ponctualité qui, bien souvent, les contredisent, les vexent et certaines fois les rendent agressifs. N’étant pas préparés à une éducation basée sur la récompense au mérite, ils ne supportent pas que l’enseignant leur pose des bases, qu’il réclame du travail, de l’écoute, pour le bien-être du travail. A la fin, ils abandonnent tout, car ils n’ont pas été habitués à considérer le sacrifice que peut requérir une activité d’emploi salarié. Souvent, ils sont dépités et abandonnent les tâches qu’on leur confie, en prenant en aversion le chef d’entreprise ou le professeur.
Paradoxalement, c’est suite à ces épreuves que beaucoup, après plusieurs échecs, se rendent compte du tort causé à eux par l’adulte, qui a toujours sollicité leur silence, et qui n’a pas su leur dire la vérité. C’est parce qu’on ne leur a pas dit non tôt qu’ils découvrent tard, par eux-mêmes, l’autonomie. Même si nous ne devons pas généraliser ce stade d’émancipation à tous, ce laisser-faire autorise la curiosité de certains, qui apprennent très vite leurs propres limites et celles à ne pas franchir en société.
Cette éducation qui fait croire à l’adolescent dans le foyer qu’il dispose d’une totale liberté d’action lui réserve des surprises, car hors du foyer, il n’est plus protégé. Il est livré au monde de la réalité différent de celui virtuel que le foyer lui a façonné. Ainsi, il ne peut pas s’opposer à l’autorité à qui désormais il a affaire, et qui lui demande de satisfaire ses exigences et de se plier à ses règlements. Du coup, c’est lui qui doit se conformer à ce nouveau lieu, qui a ses habitudes et ses principes. De même qu’il ne sera pas nécessaire de le consulter avant que des décisions soient prises, de même son avis ne sera pas pris en compte, ni ses envies satisfaites. Face à des situations d’injustices, ils sont désormais incapables d’exprimer leur désir de révolte, alors qu’ils pensent avoir droit à tout.
Cette indifférence des parents est aussi la cause des malaises de certains jeunes adultes, hyper protégés, qui se retrouvent seuls face à des décisions importantes à prendre, alors qu’ils pourraient s’inspirer de l’expérience des parents qui leur auraient été peut-être de précieux conseils, notamment pour certains choix à faire dans la vie.
Le monde idéal n’est pas dans le tout OUI, mais il se construit avec du OUI, mais…
Pour tout dire, quelques fois, il faut surtout le non dans le langage, surtout quand il s’agit de l’éducation. Le non peut être aussi un oui nécessaire dont un enfant a besoin dans sa construction. Le non le protège et le sauve dans son évolution sociale. On comprendra, face au suicide de certains individus dans la société, que dame Rosemay avait semble-t-il des raisons d’attirer l’attention des uns et des autres sur les comportements très démagogues de certains adultes qui, délibérément, refusent d’imposer des limites aux enfants dans l’éducation pour ne pas perdre l’amour de l’adolescent. Certains dans des milieux scolaires pensent ainsi préserver leur carrière. Au contraire, l’enfant a besoin qu’on lui dise non, il le comprend et l’admet. Aux adultes de savoir faire la part entre la sévérité, la rigueur et le laxisme. La société ne baigne pas que dans du tout oui, elle alterne le oui et le non, dans un souci d’équité et de justesse. Les adultes sont capables d’inculquer aux jeunes le OUI, mais…
Bienvenu H. Diogo
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