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12 septembre 2012
Voici la suite du “Point de vue” paru dans notre édition du 5 septembre.
L’État et les politiques en première ligne
On ne voit pas poindre à l’horizon une solution durable contre la criminalité dans nos villes. Entre les tenants de la répression et ceux qui proposent la solution par la formation et l’emploi, on peut demander à l’État, avant de manier le bâton comme une solution, d’œuvrer pour la prévention en luttant contre les sorties précoces du système scolaire et contre l’illettrisme dans nos cités. Aujourd’hui, nombreux sont ces délinquants violents qui ne comprennent pas la moitié des mots du juge, encore moins la portée du jugement rendu à leur tort. On ne peut donc s’étonner de la récidive, car il leur manque la capacité intellectuelle de juger pour évaluer la gravité de leurs actes commis. La formation de leur esprit reste à compléter et à parfaire si on envisage de les sortir de cet étau. Le rétablissement du service militaire obligatoire pourrait dans certains cas être l’une des solutions à envisager pour redonner goût à l’apprentissage et restaurer la notion du travail à certains. En cela, le crédit de l’État est engagé sur sa capacité à rétablir la confiance en honorant ses engagements par des mesures et des moyens à accorder aux fonctionnaires en tâche d’assurer la sécurité des citoyens. La mollesse doit faire place à la rigueur pour confondre sans état d’âme tous ceux qui prennent plaisir à ôter les vies humaines en créant la peur dans la population.
Droit et conditions de la justice
Il est vrai que tout système juridique doit évoluer avec sa société. Ce qui induit la tentation parfois de déplorer le caractère changeant des lois et de la relativité de la justice institutionnelle. Mais en même temps se pose la question de la quiétude et de l’équité de la justice. Les jugements semblent parfois désarçonner les victimes, qui pensent à l’existence d’une justice à deux vitesses : celle des riches et celle des pauvres. Et pourtant, rien de cela n’est. Même si certaines fois, la clémence ne vient uniquement du juge qui, en son âme et conscience, agit pour l’intérêt public. C’est humain, disent certains, quand des juges arrivent à se tromper dans leurs jugements, ce qui arrive et peut encore arriver jusqu’à ce que l’institution au-dessus corrige l’erreur. Ici, sur les cas de violences répétées de récidivistes, constatés dans nos départements, tout semble dire que les sanctions restent inefficaces et paraissent aux non habitués des choses de la justice qu’elle parait plus clémente dès fois sur certains jeunes, qui se donnent pour malin plaisir d’exercer la violence et la terreur dans les quartiers des villes. On souhaite donc que la justice rendue, telle que la perçoit le citoyen, ne paraisse pas absurde, qu’elle garantisse un équilibre entre toutes les catégories sociales, entre les victimes et les agresseurs, comme elle peut être comprise. Le désaccord qui apparait entre la décision de justice et l’attente de réparation espérée de la victime semble être à l’origine de la déception des familles dans les perceptions différentes du crime.
On peut comprendre que l’on veuille donner une seconde chance à l’agresseur, en misant sur la réinsertion sociale, l’intégration à la communauté. Mais il doit y avoir des moments où l’usage de la fermeté et de la répression peut freiner le phénomène de banalisation de la violence auquel on assiste depuis quelques années. Les fauteurs de troubles sociaux doivent assumer seuls entièrement leurs actes et s’attendre aux conséquences de l’application des lois. La justice pour donc protéger le citoyen doit sévir, non seulement en étant la même pour tous, mais également rester intransigeante face à tous ceux qui peuvent être accusés de leurs méfaits. Car tout tort fait à toute victime est par ricochet une atteinte à la totalité de l’organisation sociale. L’indépendance de la justice doit primer sur les considérations politiques afin de garantir le droit pour tous.
Bienvenu H. Diogo.
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