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Point de vue
29 mai 2013
L’envie de réaliser notre vie nous met en parallèle avec nos désirs et nos besoins. En même temps, nous nous confrontons à une difficulté qui est celle de concilier la réussite dans la vie et la réussite de sa vie.
Toute entreprise humaine suppose une accumulation de souffrance et de plaisir
Sans le vouloir, la personne doit se démarquer de l’individu qu’il est. Il est humain et, inévitablement, il doit satisfaire ses besoins vitaux. N’étant pas seul au monde, il a besoin de contacts et d’entretenir des relations d’échanges avec ses congénères. De même, vivant en société organisée, il est imbriqué dans un ensemble de phénomènes communs à tous les êtres humains, celui des désirs qui naissent en chacun de nous au contact des autres. En même temps, l’être humain doit organiser sa propre existence autour d’une vie culturelle et sociale. Il a des besoins qui nécessitent des moyens matériels tels que argent, aliments ou autres jugés, tous indispensables pour assurer sa survie.
L’introduction de l’absence chez l’humain que communément nous nommons les désirs force à la réalisation de ses ambitions, et à vouloir réussir tout ce qu’il entreprend. Souvent il s’adonne avec excès à tous les plaisirs. L’homme se condamne à chercher un bonheur inaccessible, à l’accès à l’objet du désir. Etre pour certains, c’est tendre vers ce qui apporte le dynamisme sans lequel il ne peut échapper à l’immobilisme. C’est peut-être ce qui explique aussi son ardent désir de réussite, dont il exprime son souhait. Il veut se convaincre en cherchant dans la réussite un résultat heureux, afin de plaire ou d’obtenir l’approbation du public, il déploie une vitalité égale dans tous ses comportements.
La personne qui veut réussir dans la vie est en permanence soumise à la pression de deux éléments qui sont ses désirs et ses besoins. Des besoins créés par nos sociétés qui, en grande partie, peuvent lui être nuisibles. Des désirs qui le privent de repos. Car son principal souci devient son devenir, qui lui consacrera la reconnaissance. Cela est vrai dans le domaine professionnel, où il pense que vivre, c’est agir pour s’accomplir.
Vivre, cela s’apprend
On peut aujourd’hui réussir sa vie, prendre du plaisir tout en sachant s’imposer des limites, pour être un peu individuel. Sans conteste, la vie est issue du désir, et c’est en le supprimant qu’on pourra éviter les souffrances. Certes, il semble difficile de vouloir une vie sans tourment. Réussir sa vie recouvre différentes réalités selon les individus et les circonstances ou encore les civilisations.
Tout porte à croire que gagner de l’argent, gagner en reconnaissance ou être célèbre donne l’illusion de réussir dans la vie. Cette réussite sociale avérée et valorisée est loin de celle qui comble l’être quand il s’éloigne de la mondanité, du milieu professionnel et se voit face à lui-même quand il doit comprendre ce qui fait son être, ou ce qui est important pour soi-même pour s’enrichir et enrichir le monde qui l’entoure.
La difficulté des humains réside dans ce qu’ils sont en capacité de changer par leurs moyens, dans leurs habitudes, leurs comportements, leurs désirs ou leurs besoins. C’est-à-dire, prendre des distances par rapport aux désirs qui ne sont pas réglés par la raison. La nature biologique produit l’individu qui a besoin de vivre, or, la personne humaine s’est construite tout au long d’une aventure, dont les moments les plus décisifs sont les rencontres.
A l’opposé des besoins qui sont induits par les impératifs de la nature, les désirs, eux, viennent avec les circonstances de notre aventure humaine. Il semble nécessaire, pour la réalisation de notre vie, d’introduire une bonne dose de raison dans le cheminement du besoin vers le désir. Il faut savoir lever les contraintes qui nous empêchent de saisir les opportunités qui nous entourent.
Théodore Monod, pour couper court à ce sujet avançait : « Je suis persuadé que le salut des individus est dans le rejet décidé de tout le compliqué, l’artificiel, l’inutile dont la civilisation nous gave à étouffer ». L’inconvénient du besoin, c’est qu’il est éternel, il relance toujours le désir qui incite à vouloir amasser des biens ou à accumuler des performances, à en avoir plus qu’on en a besoin par souci de compétitivité. Un virage radical par rapport à tout ce qui excède à nos besoins au sens physiologique doit être envisagé pour que l’âme humaine soit nourrie de ce qui n’est pas matériel, ni de possession, mais de supranaturel, de spirituel.
Le bonheur doit être dans l’approche. La possession d’objet ou la reconnaissance sollicitée n’ont pas grand-chose à voir avec le bonheur. Il faut, pour s’accomplir, la recherche d’un dépassement de soi, par l’oubli de l’éphémère qui nous réduit au désir. C’est en allant vers la construction de sa propre personne et de sa réalisation qu’on satisfera la nécessité de s’imposer à soi-même dans un retournement sur soi-même. Il est donc nécessaire d’être suffisamment optimiste et opportuniste pour ne pas avoir peur de saisir les chances de réussite. Le quotient intellectuel élevé associé à l’intelligence émotionnelle semblent être les deux leviers pour parer à cette absence de motivation et de passion, afin de faire avancer l’intelligence sociale, qui permet de comprendre les autres et le monde qui nous entoure. C’est en luttant contre soi, dans les besoins et les désirs, qu’on gagnera des choses simples de l’affection ou de l’harmonie du corps et de l’âme. La réussite de notre vie, c’est aussi et surtout la recherche de la sagesse, qui nous rend disponibles pour nous-mêmes et pour notre proche entourage.
Bienvenu H. Diogo
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