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Point de vue
20 juillet 2011
La communauté internationale et ses chefs de file, dont les États-Unis, la Chine, l’Union européenne, se sont joints aux pays africains et autres pour célébrer l’avènement du petit nouveau-né qui a fêté ce samedi son indépendance. Un défi pour ce jeune État qui a connu cinquante ans de guerre civile. Au-delà de la joie, de nombreuses interrogations sur une réelle indépendance du pays suscitent nos inquiétudes. J’avoue personnellement être opposé aux morcellements de territoires, qui donnent naissance à de menus États, engendrant plus tard de sérieux problèmes de sous-développement. J’ai toujours pensé, comme le feu Kwame N’krumah*, que de grands États fédérés ou confédérés feront la survie des peuples africains. Mais si les raisons de bonne gouvernance et de gestion des richesses, avancées comme arguments par les « donneurs d’indépendance », pouvaient être une solution pour parvenir à la paix dans cette partie de l’Afrique, je me résoudrais à croire à la viabilité et à la prospérité de ce jeune État naissant. Je lui souhaite d’ores et déjà une bonne chance.
Cependant, je veux rester tout de même prudent face au nouvel homme fort de Juba, la capitale, de ses ministres et de ses collaborateurs. Une chose serait d’accéder légitimement au pouvoir, une autre est de pouvoir répondre aux aspirations du peuple et de le gouverner sans faille. Je considère que la tâche à accomplir sera grande pour ce jeune président et souhaite qu’il ait conscience de l’attente de ses concitoyens. Je l’invite dès à présent à oublier ses égaux et ses propres intérêts pour se vouer corps et âme à la cause de ses compatriotes. Je lui recommande beaucoup de réflexions dans l’action et de vigilance quand il doit engager l’avenir de son pays dans les relations diplomatiques ou dans tout accord devant lier son État. Il doit se méfier des faux amis et des vautours.
Les enjeux pétroliers brouillent l’avenir du Sud-Soudan
L’habileté et l’intelligence humaine de Salva Kiir seront les principales qualités que les parieurs mesureront sur sa capacité à sortir son pays de cette aventure très hasardeuse. Le défi vaut la peine d’être relevé. Les tensions avec le voisin du Nord autour de l’or noir ne peuvent être négligées ou camouflées. Pour cette raison, il revient au premier responsable et à son équipe de commencer par chercher les voies et moyens pour résoudre et éteindre les foyers de tensions internes entre les différentes ethnies. Le président, qui ne nie pas les problèmes tribaux déjà existants, doit aussi faire face à ceux cruciaux d’accès à l’eau et surtout de la répartition des ressources pétrolières. Il est évident que le Nord, jadis richissime, n’accepte de s’appauvrir du jour au lendemain et de laisser sans condition 80% des 500.000 barils de pétrole produits par jour au voisin séparatiste. Cette injustice, le Nord n’est pas prêt à le digérer. Le Président Salva doit dans ces conditions être un fin négociateur pour ne pas susciter la rancœur du perdant voisin, qui ne voudra rien négliger de la manne. De même, une vigilance accrue du nouveau régime permettrait d’éviter un nettoyage ethnique venant de Khartoum, qui faciliterait l’invasion des zones contestées.
Cette indépendance nationale se présentant comme un cadeau empoisonné, le nouvel État doit se tenir prêt à toute éventualité et à tout revirement de situation. Pour des intérêts personnels, certains de ses faiseurs de rois deviendront ses pourfendeurs, et ce que nous redoutons se produira. Ce serait alors le chaos, et des alliances contre toute nature se produiront au grand dam du peuple. De pays promu à un IDH** prospère, le Sud-Soudan peut tout perdre et se classer parmi les pays les plus pauvres de notre planète. Cette éventualité, le monde ne voudra plus l’imaginer ou la vivre au 21ème siècle. Pour ma part, je soutiens l’idée que l’avenir des peuples d’Afrique passe par l’union des États en fédérations ou en confédération avec des gouvernances tournantes comme en Europe. Seules et uniques voies et issues pour la promotion et le développement humains, pour sortir de la misère et de l’emprise des politiques de bas étage.
* 1er Président du Ghana
** Indice de développement humain
Bienvenu H. Diogo
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