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4 avril 2012
L’idée, de plus en plus répandue, fait de la politique et de ses acteurs tous des menteurs exige de la clarté, du discours et la sincérité du langage. Tout semble paraitre que la valeur du mensonge pose problème et reste contestable au sein de notre société.
On a comme l’impression que les gouvernants usent de toutes les astuces pour mentir, alors qu’il n’est pas autorisé aux gouvernés de faillir aux valeurs de la vérité, sous peine de punition ou de sanction sévère. Deux poids deux mesures semblent se présenter dans l’esprit des citoyens, qui pensent à une domination d’une injustice récusable. Ils ont l’impression de l’existence d’un mensonge politique fondé sur l’inégalité entre la classe dirigeante et le peuple opprimé. Platon explique le phénomène qu’il nomme « noble mensonge », ce mensonge politique que les gouvernants font et doivent faire aux gouvernés. Un mensonge destiné à faire accepter au peuple la monopolisation du pouvoir politique par une petite minorité. Cette théorie nous fait accepter que les chefs peuvent mentir, mais eux seuls. Une théorie difficilement acceptable, car si on peut avoir droit d’exiger de son entourage familial ou amical de dire la vérité, on n’est pas en droit de vouloir être instruit de la vérité politique. Une aberration d’une double morale qui accorde le privilège du mensonge à certains en même temps qu’il oblige d’autres à dire la vérité. Ainsi, de plus en plus on assiste à des mensonges appelés secrets d’État, où tout et n’importe quoi sont couverts de ce subterfuge. Les chefs d’État ou de gouvernement sont dispensés de vertus, et ainsi peuvent cacher au peuple leur état de santé défaillant, pouvant gêner l’exercice du pouvoir, exhiber des bulletins de santé falsifiés, présenter des chiffres de chômage rectifiés à l’avantage du gouvernement, annoncer le prix des denrées alimentaires qui sont souvent en hausse alors qu’en réalité, ils chutent. Un art de gouverner basé sur le mensonge et la tromperie que seuls savent manipuler les gouvernants en toute impunité. Un stratagème développé depuis la Renaissance, où on nous expliquait l’importance de cette ruse en temps de guerre. Car l’impératif de la défense du territoire amenait à user du mensonge pour dérouter l’assaillant. Nous n’en sommes pas sûrs, car l’usage de cette arme de mensonge ne sert que l’instinct de conservation du pouvoir. Au XVIIIème siècle, le phénomène devenait visible à tel enseigne que D’Alembert, le mathématicien et philosophe des Lumières, dénonçait cette manœuvre subtile du pouvoir politique qui a un souci de conservation lorsqu’il considérait la politique comme l’art de tromper les hommes.
Il est vrai que si l’on rend le mensonge très légitime, et que certains l’encouragent au nom du droit des opprimés à mentir pour se défendre contre le pouvoir oppresseur, on arrive à se perdre sur les limites de la vérité en politique. Il n’y a pas si longtemps, Trotski revendiquait l’usage du mensonge comme arme de résistance face aux régimes nazi et stalinien. Cette situation désormais plus que morale pose le problème du mensonge à l’usage d’autodéfense contre l’oppresseur. Le mensonge de l’opprimé est présenté comme un acte d’autodéfense et du refus du monopole étatique du mensonge. Il en vient ainsi à dire qu’il y a des moments où il est de la nature de la vérité d’être impuissante et de l’essence du pouvoir d’être trompeur. Du coup, aux yeux des observateurs, la politique ne suit pas une logique de vérité et les politiques manquent de bonne foi. Tout porte à croire que les pouvoirs ne peuvent répondre aux besoins des citoyens sans leur mentir. La vérité et la politique sont en de mauvais termes.
La vérité est sans pouvoir dans le domaine politique, elle se manipule et se brouille. Elle est impuissante qu’elle est méprisable par tout pouvoir qui l’ignore de manière insoucieuse. Les gouvernants s’autorisent à mentir de façon éhontée. Le sacrifice de la vérité à la surface du monde apparait moins grave aux yeux de certains, car le mensonge est considéré comme des substituts de moyens plus violents de communiquer avec les gouvernés. Et du coup, le mensonge est présenté comme l’arsenal pour bien servir et sauvegarder les conditions de la recherche de la vérité.
Le citoyen a une exigence envers sa représentation pour laquelle il ne veut pas donner un chèque en blanc, il lui réclame des qualités morales, une conduite vertueuse, le respect du droit et de l’équité. Nonobstant les réalités qui imposent le rejet de la simplification ou de la prédication de la vérité, il attend d’elle la vérité qui ne s’oppose pas aux intérêts, ni aux plaisirs humains, qui recevrait un bon accueil de ceux qui croient et se battent contre la falsification et l’effacement des faits, la vérité des hommes politiques épris du désir de témoigner de ce qui est et leur apparait. La vérité inattaquable des leaders.
Bienvenu H. Diogo.
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