
La Plateforme réunionnaise transmet au chef de l’Etat un nouveau manifeste
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Tribune libre
1er mars 2012
A l’issue des négociations intervenues à la Préfecture sous l’égide de l’État pour répondre à la contestation sociale et populaire contre le prix des carburants, du gaz et de la vie chère, un constat s’impose : le gouvernement de Nicolas Sarkozy n’a pas mis un seul euro, si ce n’est que par l’envoi de plusieurs centaines de gendarmes mobiles (frais d’avion et d’hébergement compris).
En contrepartie, ce sont les collectivités, Département et Région, qui ont brandi le chéquier avec l’argent des contribuables réunionnais : près de 47 millions d’euros pour la baisse du carburant et des produits de première nécessité.
La comparaison avec ce qui avait été obtenu par les Mahorais en décembre dernier est flagrante : l’État se frotte les mains, car tous les efforts ont été apportés par les collectivités réunionnaises (Région, Département et communes) sans aucune étude d’impact sur leurs finances déjà mises à rude épreuve par le gel des dotations et les non-transferts des charges financières.
I - Rappelons d’abord les mesures obtenues par les Mahorais de la part de l’État (accord de fin de conflit signé le 20/12/2011 à Mayotte) :
1er- Sur les produits de première nécessité :
Baisse substantielle de neuf produits de première nécessité (ailes, cuisses de poulet, riz, viande de bœuf congelé, farine, huile végétale et huile de palme, boite de tomates, lait et sardines).
Pour y arriver, les importateurs ont participé à hauteur de la baisse de 10% sur les prix qu’ils pratiquaient.
Gratuité des prestations de déchargement de la Chambre de commerce de Mayotte et de l’acconage sur les ailes de poulet, viande de bœuf et riz.
Aides de 5 euros de l’État sur 10 produits apportés chaque mois par l’État aux familles à bas revenus.
2ème- Sur le prix du gaz :
Participation exceptionnelle de l’importateur (SOMAGAZ) à la baisse de 2 euros sur le prix de la bouteille + aide exceptionnelle de 5 euros de l’État par bouteille. Soit une baisse de 7 euros.
3ème- Sur l’équipement des ménages modestes :
Aide de l’État pour l’équipement en gaz des ménages (plaque de cuisson et 1ère consigne).
4ème- Sur le prix de la tonne de sable :
Contribution des importateurs sur une baisse de 10% et aide exceptionnelle de l’État de 5 euros par tonne.
5ème- Aide de l’État pour l’acquisition de résidence principale : revalorisation de 50% de la prime « Dago » qui finance des aides individuelles pour l’acquisition ou la construction d’une résidence principale de 7.775 euros à 19.721 euros par foyer.
II – Examinons à présent les mesures obtenues par les Réunionnais de la part de l’État : 0 euro, mais des gendarmes mobiles et des bombes lacrymogènes !
La faute à qui ? Aux représentants de la Droite de la Région et du Département qui exonèrent le gouvernement de Nicolas Sarkozy de sa responsabilité en matière de fixation et de régulation des prix et de la concurrence.
Ces représentants vont même jusqu’à protéger les lobbies d’importation à La Réunion (pétrolier, grande distribution, EDF, et j’en passe).
Et voilà que d’autres, en toute irresponsabilité, engagent les finances des collectivités sans concertation avec leurs partenaires de la majorité (au Département).
Le pire, c’est que cela se fait à budget constant, et sur les aides sociales, ce qui veut dire que le Département vole au secours de l’État Sarkozy avec l’argent déjà destiné aux plus fragiles.
Tout cela au détriment des contribuables réunionnais.
Pierre Vergès
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