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11 octobre 2012
À quelques jours de la Journée mondiale de lutte contre la misère, notre camarade Sylvie Mouniata attire l’attention sur la différence entre les sommes considérables englouties dans la lutte contre la crise financière, et celles beaucoup moins importantes consacrées à la lutte contre la pauvreté.
S’il y a bien un mot qui pend sur toutes les lèvres en permanence, c’est, à n’en pas douter « la vie chère ». Ce terme plus ou moins déroutant est pratiquement devenu le maître mot excusant tous les maux ou les justifiant.
Ces derniers temps, il y a un branle-bas de toute la communauté internationale pour lutter contre la fameuse crise économique. En fait, de communauté internationale, disons qu’il s’agit plutôt des soi-disant leaders ou puissances économiques jouant le rôle de locomotive du monde.
Alors posons-nous la question : quels sont les enjeux depuis 1929 ? Quand on n’hésite pas à focaliser toutes les énergies sur cette crise allant jusqu’à investir des sommes colossales pour relever des banques, pendant qu’une grande partie de la population n’a besoin que du tiers de ces investissements pour retrouver le sourire, n’y a-t-il pas lieu de se poser de sérieuses questions ? Et jusqu’où peut aller l’injustice humaine ?
Quelle place pour les pauvres ?
Pendant que certains couvrent leurs arrières, d’autres meurent de faim et de soif, démunis du nécessaire vital. Crise économique ou lutte contre la pauvreté ? La question du binôme vaut la peine d’être posée. Y a-t-il encore place pour le pauvre dans ce monde de prédateurs ?
Face à la misère d’un frère, on serait tenté de dire qu’il n’y a pas de loi qui tienne si ce n’est celle de l’égalité et de la justice sociale, d’un geste qui sauve.
En effet, cette « vie chère » a entraîné un nouveau style de vie. Tout, en commençant par les produits de première nécessité, a vu une augmentation exponentielle entraînant une réaction vive de la population.
Ça et là, partout dans le monde, des biens publics et privés étaient la cible d’actes de vandalisme des plus déplorables. La Réunion n’a pas été épargnée non plus par des protestations contre la vie chère.
Maintenant que la crise économique mondiale s’est aggravée, on se demande vers où, ou vers qui s’orienter. Malgré le cri de détresse, peu seront les réactions en vue de secourir, de lutter efficacement contre la pauvreté. Les ONG qui s’activaient dans l’aide publique au développement voient certains de leurs partenaires économiques se rétracter, parce qu’en difficulté.
« On ne prête qu’aux riches ! »
C’est dire que malheureusement notre monde a une politique double. « Si la crise économique est une urgence, elle est sans doute dangereuse pour la survie des devises mondiales », mais si l’ardeur, la promptitude avec lesquelles les grands de ce monde s’engagent à la combattre étaient un tant soit peu orientées vers la lutte contre le fléau de toujours qu’est la pauvreté, nous n’en serions pas là. Il y a plus de pertes en vies humaines causées par la pauvreté que par cette crise.
Certes, il faut engager des actions pour rétablir la balance économique ! Mais l’engouement que suscite cette crise interpelle. C’est aussi l’Europe qui a débloqué une somme de 200 milliards d’euros pour combattre la crise. Ainsi donc, il y a de l’argent ! Mais on ne le donne pas, ça se prête et on ne prête qu’aux riches ! Il ne va que là où il peut apporter plus. Il ne sort que pour servir les intérêts de certains.
Puisqu’il y a de l’argent, pourquoi alors on ne déploie pas véritablement des fonds de lutte contre la pauvreté ? Tout simplement parce que lutter contre la pauvreté n’est pas bénéfique ! Cela n’est pas économique, mais relève plutôt de l’action sociale !
« Pour un monde plus juste et plus humain »
Si les grands de ce monde s’unissent pour défendre leurs intérêts, il est plus qu’urgent que les pouvoirs s’entendent pour trouver une solution à la pauvreté. Il s’agit des vies humaines.
On ne dénoncera jamais assez cette injustice et on n’est pas sortis de l’auberge. Entre crise économique et lutte contre la pauvreté, où est la priorité ?
Tout bien considéré, résoudre la crise économique sans avoir en tête un mieux-être de la communauté mondiale, ce serait seulement lutter pour plus d’injustice dans le monde.
La crise économique devrait interpeller sur la manière dont le monde évolue. Si l’on est passé du G8 au G20, cela est déjà un pas qui montre que le système économique mondial ne doit pas rester entre les mains de quelques entités sous prétexte qu’elles en ont les poids lourds.
Au demeurant, la lutte contre la pauvreté devrait constituer la priorité des priorités pour un monde plus juste et plus humain. Nous y avons tous intérêt, riches comme pauvres.
Sylvie Mouniata
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