Tribune libre de Rémy Massain

Dans l’action et dans l’unité réunionnaise

22 avril 2009

A l’heure où La Réunion vit des moments difficiles, nous entendons bien cet appel à l’alliance de toutes les forces vives pour que nous puissions sortir d’une crise qui nous touche de plein fouet.

Bien entendu, nous soutenons le COSPAR (Collectif des Organisations Syndicales Politiques et Associatives de La Réunion) qui défend les intérêts de l’ensemble des habitants de l’île. Pour ma part, je continue d’apporter mon soutien aux acteurs de ce collectif qui ont le désir de faire avancer l’île. L’heure n’est plus aux tergiversations. Il nous faut sortir du chaos présent et à venir.

Chers jeunes et moins jeunes de la génération Obama, aujourd’hui et avec vous, j’ai envie de lancer un appel : Faisons attention, La Réunion n’est ni la Guadeloupe, ni la Martinique. La mixité de nos origines nous interdit tout dérapage qui pourrait s’apparenter à de l’ostracisme, voire du racisme.

Dans l’action et dans l’unité réunionnaise qui se crée actuellement, nous devons donc être unis, à l’exemple du combat mené par le Mahatma Ghandy qui, dans sa lutte par la non-violence, a réussi à faire passer l’Inde de colonie de l’Empire britannique au grand pays que nous connaissons aujourd’hui. Cet esprit d’unité universelle est notamment mis en exergue par “Le centre de documentation sur le monde indianocéanique Paul Vergès” au sein de la prestigieuse Université Jawaharlal Nehru. Ce pays s’est construit et s’est réalisé dans le respect et l’unité. Tel doit être le chemin que je propose de prendre.

Nelson Mandela (Prix Nobel de la Paix en 1993) nous a, lui aussi, donné l’illustration car, dès qu’il est devenu président de l’Afrique du Sud, il a prôné la réconciliation nationale en mettant en place la commission “vérité et réconciliation”. Ainsi, au lieu de venger tous les Sud-africains noirs en faisant couler le sang des anciens maîtres blancs, cette commission a choisi de privilégier l’amnistie ainsi qu’un langage de paix et de dignité. « Est Sud-africain celui qui veut, celui qui désire faire prospérer et grandir l’Afrique du Sud », disait-elle en substance.

Rappelons-nous la révolution tranquille du Sénateur Obama qui, lors de la campagne présidentielle en 2008, n’a eu de cesse de prôner la réconciliation nationale. Dépassant les clivages, il a dit à son peuple : « Peu importe que vous soyez démocrate ou républicain, noir ou blanc, riche ou pauvre. Nous sommes tous Américains ».
En étant tous unis pour La Réunion, nous aussi, nous sommes tous Réunionnais !

COSPAR

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