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22 mars 2012
L’eau polluée tue encore chaque jour des milliers de personnes, un milliard d’êtres humains n’ont pas accès à l’eau potable : en cette Journée mondiale de l’Eau, Sylvie Mouniata rappelle que l’eau est un des plus grands défis de notre époque.
La Journée mondiale de l’Eau qui se tiendra le 22 mars 2012 a pour principal thème cette année : “L’eau et la sécurité alimentaire”.
L’objectif de cette Journée mondiale de l’Eau 2012 est de démontrer que l’Eau et l’Alimentation sont intimement liées à toutes les étapes de la chaîne d’approvisionnement, du producteur au consommateur.
Au plan mondial, la question de l’approvisionnement en eau devient de plus en plus préoccupante.
Une fois de plus, on constate des inégalités entre les pays du Nord et les pays du Sud. Mais cette fois-ci, c’est sur quelque chose de très important : l’eau. Trop de gens n’ont pas accès à l’eau tandis qu’un peu moins la gaspillent n’importe comment. Des actions peuvent être menées pour économiser l’eau et assurer la sécurité alimentaire pour tous.
L’eau insalubre première cause de mortalité
L’eau potable n’est pas encore accessible à tous : plus de 40% de la population des pays les moins avancés n’accèdent pas facilement à une eau potable. C’est le cas de nombreux pays africains.
Plus d’un milliard d’habitants n’ont pas accès à l’eau potable, soit environ 15% de la population mondiale, et chaque jour, plus de 20.000 personnes, dont la moitié sont des enfants, décèdent de maladies liées à l’eau stagnante et polluée. L’accès à l’eau saine pour tout le monde est encore loin d’être réalisé. L’eau insalubre est la première cause de mortalité sur la planète, devant la malnutrition.
Si on ne règle pas cette question, on laisse galoper des maladies qui déciment la population, mais entrave aussi son accès à l’éducation et sa participation au développement économique.
Manque d’eau et famine
Cette Journée mondiale de l’Eau mettra sans doute l’accent, une fois de plus, sur cette crise mondiale qui affecte cette ressource irremplaçable.
La Terre, riche de formes de vie diverses et abondantes et de 7 milliards d’humains, se trouve confrontée à une grave crise de l’eau. Cette dernière n’est qu’un des défis auxquels l’humanité est confrontée à l’aube de ce troisième millénaire.
La véritable tragédie est l’impact de cette crise sur la vie quotidienne des populations pauvres, qui souffrent de maladies liées à l’eau, qui vivent dans des environnements dégradés et souvent dangereux, et qui luttent pour éduquer leurs enfants, gagner leur vie et se nourrir.
Tout indique que la crise est en train de s’aggraver et qu’elle continuera à le faire si des mesures ne sont pas prises.
L’épisode de sécheresse que connaît la Corne de l’Afrique montre bien que la gestion de l’eau demeure un enjeu majeur. Nous avons tous en mémoire la famine dramatique qui continue de frapper dans cette zone géographique.
Pour des modèles innovants
Les ressources naturelles (eau, terres), bases productives de l’agriculture, sont limitées, inégalement réparties et non sécurisées pour une exploitation durable.
De toute évidence, les modèles de développement agricole ont atteint leurs limites. Il est temps de concevoir et d’innover des modèles combinant les trois piliers du développement durable : « économique, environnemental et social » de façon beaucoup plus efficace que par le passé.
Pour réussir, ces modèles devront nécessairement prendre en considération la grande diversité des conditions locales et des populations. Relever le défi de la sécurité alimentaire suppose aussi de développer le stockage de l’eau.
L’enjeu est crucial non seulement pour l’Afrique, qui dispose de ressources non mobilisées et qui doit faire face à des besoins croissants considérables. Il l’est aussi pour toutes les autres régions qui vont devenir plus sèches avec le changement climatique et pour lesquelles le stockage va devoir être considéré comme un outil de gestion des risques.
La Journée mondiale de l’Eau est certes un évènement, il dépend de la volonté politique de le traduire en actes.
Sylvie Mouniata
Militante du PCR
Changeons nos attitudes : arrêtons de gaspiller
« Nous gaspillons la majeure partie de l’eau que nous utilisons, et nous pourrions donc réaliser d’importantes économies en conservant davantage cette précieuse ressource. Même si on n’en est pas à la dernière goutte, l’échéance se rapproche, donc il faut faire tout ce qui est possible pour essayer de gaspiller moins. Chacun est capable de faire cet effort. Nous devons prendre conscience également que nous sommes en train de détruire la planète. Pour arrêter cette tendance, nous devons agir vite et bien. L’objectif, c’est de convaincre le plus grand nombre à se mobiliser pour soigner notre planète, et pour changer nos attitudes vis-à-vis de notre mode de vie et de consommation. L’essor démographique que va en effet connaître la planète va nécessairement s’accompagner d’une explosion de la consommation en eau et d’une dégradation de sa qualité si nous ne changeons pas nos comportements. Cela risque aussi de mettre gravement en péril le ravitaillement en eau d’une grande partie de l’humanité et, par voie de conséquence, d’aggraver les conflits entre les pays ayant des ressources communes. Face à ce risque vital de pénurie d’eau, on voit ici et là les rencontres internationales (forum, séminaires et autres…) se multiplier pour tenter de développer au niveau mondial une vision partagée de la gestion des ressources en eau et d’obtenir des engagements politiques nécessaires à la résolution de ce problème à l’échelle planétaire. Et on ne peut que regretter qu’une stratégie d’action globale soit difficile à définir. » |
Sans eau, pas de sécurité alimentaire « Assurer la sécurité alimentaire dans un contexte de changement global (climatique, énergétique, démographique…) constitue donc sans doute le défi le plus important à relever dans les prochaines décennies. Cet immense défi supposera de faire aller de pair sécurité alimentaire et sécurité hydrique — celle-ci étant une condition de celle-là. Il faut également reconnaître que les autorités, jusqu’ici, n’ont pas été capables de résoudre le scandale de la faim dans le monde et ils ont conscience qu’il faudra augmenter la production agricole mondiale de 70% d’ici 2050 si on veut nourrir correctement la planète. En même temps, il faut veiller au respect des sols, aux effets du changement climatique et à la raréfaction des ressources en eau. Produire plus et produire mieux : voilà l’équation qu’ils doivent absolument résoudre. On sait combien les questions de l’eau et de l’agriculture sont liées : sans eau, il n’y a pas d’agriculture. Sans eau, il n’y a tout simplement pas de vie. Si nous voulons relever le défi de la sécurité alimentaire, il faudra d’abord relever le défi de l’eau. L’inertie des dirigeants et une population mondiale qui n’est pas pleinement consciente de l’ampleur du problème font qu’on ne prend pas les mesures nécessaires. Les décideurs doivent l’inscrire dans un schéma global de résolution des problèmes et des conflits. Car de toutes les crises sociales et environnementales auxquelles nous devons faire face, c’est de celle-ci que dépend notre survie et celle de notre planète. » S.M. |
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