
La Plateforme réunionnaise transmet au chef de l’Etat un nouveau manifeste
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16 janvier 2013
Au moment où nous venons d’entrer en 2013, il est nécessaire de faire part à tous nos compatriotes notamment des vœux suivants : qu’ils puissent vivre le mieux possible cette nouvelle année. Ces vœux sont d’autant plus importants que plusieurs événements survenus ces derniers jours dans notre pays comme dans le monde entier confirment l’importance et l’urgence de changements politiques fondamentaux, si nous voulons préserver l’avenir de l’humanité et construire enfin un développement durable de La Réunion.
Ces événements concernent notamment la confirmation de l’impasse à laquelle sont confrontés tous les peuples du monde du fait de la crise du système économique soumis à la dictature de la finance et du marché. Un système injuste et discriminatoire qui s’applique à La Réunion, 66 ans après l’abolition du statut colonial du pays, par un apartheid social, avec des inégalités croissantes entre les plus riches et les plus pauvres, ainsi qu’avec un chômage de plus en plus massif, qui frappe plus de 160.000 Réunionnais.
La gravité de la situation
Un autre événement à citer est le cyclone Dumile, qui vient de frapper La Réunion et dont les dégâts illustrent l’accumulation des retards dans la politique à mener pour préserver notre île des effets du réchauffement climatique.
Ces exemples, parmi d’autres, confirment l’analyse du P.C.R. sur la gravité de la situation dans le pays et sur les menaces explosives qui pèsent sur notre société. Ils confirment aussi la nécessité d’appliquer au plus vite les propositions émises depuis des années par cette organisation politique pour redresser la situation, afin de faire respecter les droits fondamentaux du peuple réunionnais. Et d’abord ceux des plus pauvres.
C’est pourquoi des actions seront menées tout au long de l’année pour mobiliser les Réunionnais dans ce sens.
Une nouvelle page de notre histoire
C’est pourquoi aussi nous devons prendre conscience qu’en cette année 2013, le peuple réunionnais peut ouvrir une nouvelle page de son histoire lors du 350ème anniversaire de sa naissance. Une page aussi importante que celles de l’abolition de l’esclavage en 1848 et de l’abolition du statut de colonie du pays en 1946.
Nous pensons, en effet, que la célébration du 350ème anniversaire du début du peuplement de La Réunion en 1663, autrement dit de la naissance du peuple réunionnais, doit être abordée sous l’angle politique.
Après 350 ans d’histoire, le peuple réunionnais constate l’échec des partis parisiens à traiter nos problèmes et réclame le pouvoir de décider lui-même les voies et moyens de construire enfin un développement durable de son pays. Il faut en finir avec cette vieille habitude de décider à 10.000 km, à la place des Réunionnais. Nous réclamons une assemblée territoriale délibérante, responsable devant les Réunionnais.
Quelles souffrances !
Tirons les leçons d’un échec monumental, fait de souffrances et de non-respect de nos droits fondamentaux. Le régime politique de l’esclavage a été imposé par le pouvoir colonial de France. C’était une abomination. Il a été aboli en 1848. Et en 2001, la France reconnaît que l’esclavage est un crime conte l’humanité. Pourtant, la France, patrie des Droits de l’Homme, a maintenu bien des inégalités, injustices et discriminations héritées de ce système et les a adaptées depuis un siècle et demi. Quelles souffrances !
Le régime politique de la colonisation a changé de forme après l’abolition de l’esclavage, alors que les nouveaux libres n’avaient aucun moyen matériel, contrairement aux propriétaires d’esclaves qui, eux, ont été indemnisés.
La cohésion de la société réunionnaise
Quand le Président de la République parle de « souffrance » infligée par la colonisation aux Algériens, que dire de ce régime colonial français qui a duré officiellement trois siècles chez nous depuis la prise de possession de l’île par la monarchie française ? Ce fut un échec. Il a été aboli en principe par la loi du 19 mars 1946. Mais ce fut une abolition sur papier et fictive en réalité, car elle fut suivie de fait d’un régime néo-colonial ayant pérennisé un apartheid social qui coupe notre société en deux mondes.
Depuis cette date, nous vivons sous le régime politique de l’assimilation. Au bout de 66 ans, le constat est alarmant : pénurie d’emplois, pénurie de logements, 50% de la population survit sous le seuil de pauvreté ; 20% dispose d’un reste à vivre d’environ 3 euros par jour. Au sommet de l’échelle, les 20% les plus riches possèdent 47% des revenus. Les partis politiques parisiens n’ont aucune solution pour bâtir la cohésion de la société réunionnaise.
Prendre ses responsabilités
350 ans d’errance politique, ça suffit ! Le Parti communiste réunionnais a montré qu’il souhaite sensibiliser l’opinion sur la nécessité de prendre ses responsabilités et de traiter nous-mêmes une bonne fois pour toutes les défis auxquels nous avons à faire face.
Les partis politiques parisiens ont montré leurs limites. Plus que jamais, les communistes appellent donc les Réunionnais à s’entendre sur un projet et programme de gouvernance d’une assemblée territoriale réunionnaise délibérante, composée de 40 membres qui siègent à plein temps, et élue à la proportionnelle intégrale, en veillant à la place de la jeunesse comme des classes populaires et où la parité serait imposée.
Quel avenir pour La Réunion ?
Au bout de 350 ans de parcours, de résistance et de création de leur identité, il est temps que les Réunionnais prennent leurs responsabilités.
Si on est d’accord sur cette approche, alors il faut rendre hommage aux anciens de manière solennelle. Rencontrer les forces sociales et politiques. Déboucher sur une Conférence-forum où chaque partenaire pourra venir exposer ses points de vue. Constituer une délégation pour rencontrer l’Élysée.
350 ans sont passés, quel avenir pour La Réunion ?
Nombreuses actions
En 2013, le moment est venu pour que le peuple réunionnais ouvre une nouvelle page de son histoire lors du 350ème anniversaire de sa naissance.
Pour cela, de nombreuses actions peuvent être menées, comme par exemple :
- Décliner la bataille contre la grande pauvreté pour illustrer la situation présente.
- Des initiatives qui appellent à l’unité, à la solidarité et à la responsabilité, avec la plantation de 350 arbres, la création de la maison de la fraternité réunionnaise avec la pose collective des 350 premières pierres de cette maison, des rencontres sur des dates et des événements importants de notre histoire…
Un groupe de militant(e)s communistes réunionnais
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