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Donnons aux combattants de la liberté la place qu’ils méritent
16 juin 2020, par
La multiplication des initiatives visant à donner à l’espace public des noms de combattants de la liberté à la place de piliers du système colonial français comme Colbert concerne également la France avec la prise de position dans ce sens du président de la Fondation pour la mémoire de l’esclavage, Jean-Marc Ayrault. Ceci rappelle que les rues de La Réunion restent imprégnées de ces noms liés à un régime raciste qui dominait La Réunion et utilisait notre île comme base de pillage des pays de notre région.
Le 22 mai dernier, de jeunes Martiniquaises ont déboulonné des statues de Victor Schoelcher pour dénoncer la partialité de l’enseignement de l’histoire par la France, qui refuse de rappeler que ce sont les Martiniquais qui se sont libérés de l’esclavage, et que Victor Schoelcher est venu établir l’ordre colonial en Martinique. Au début du mois de juin en Belgique, une initiative a demandé de déboulonner les statues de Leopold II. Le second roi des Belges est en effet le responsable de l’assassinat de 10 millions d’Africains quand le Congo était une colonie lui appartenant personnellement. La commune d’Anvers a accédé à cette demande.
Dans une tribune publiée dans « Le Monde » du 13 juin, Jean-Marc Ayrault, président de la Fondation pour la mémoire de l’esclavage, prend une position analogue en demandant de changer le nom de lieu appelés « Colbert », rendant ainsi hommage à un homme d’État français, créateur du Code Noir qui fit inscrit l’esclavage dans le droit français jusqu’en 1848.
Voici des extraits de cette tribune :
« Les foules qui se mobilisent depuis le meurtre de George Floyd ne demandent pas seulement la fin du racisme, des violences et des discriminations à l’encontre des personnes noires ou issues d’autres minorités. Elles demandent aussi que leurs raisons profondes soient éradiquées.
Les discriminations ne sont jamais seulement le fait de personnes isolées. Elles sont le produit de préjugés qui n’ont pas été combattus, de pratiques qui n’ont pas été corrigées, de questions auxquelles aucune réponse n’a été donnée. Elles sont le fruit de l’histoire singulière de chaque pays. Ne pas le voir, c’est s’aveugler sur les causes du mouvement actuel. Ne pas le dire, c’est s’empêcher de traiter le problème à la racine.
Le Mois des mémoires qu’organise chaque année la Fondation pour la mémoire de l’esclavage doit devenir un temps fort pour mieux faire connaître les quatre siècles d’histoire partagée que nous avons avec l’Afrique, les Amériques, l’Asie et le Pacifique. Et pour que cette histoire soit vraiment connue de tous les Français, il faut qu’elle soit marquée dans le calendrier. Plusieurs dates existent déjà. Mais hors des outre-mer, elles sont très mal connues. C’est la raison pour laquelle de nombreuses personnalités ont demandé le 10 mai qu’un jour férié soit dédié à la mémoire de l’esclavage. Notre pays se grandirait en l’acceptant. »
« Enfin, il faut que notre espace public soit le reflet du regard que nous portons aujourd’hui sur notre passé et des valeurs que nous voulons y célébrer. Cette responsabilité est d’abord celle des élus locaux. Ce travail ne doit pas être une table rase. Il doit reposer sur une analyse du patrimoine dans l’espace public, et associer la société civile afin d’identifier les figures qui n’y ont plus leur place, celles dont le maintien appelle de nouvelles plaques explicatives, et celles qui, aujourd’hui méconnues, devraient être honorées – héros et héroïnes des révoltes serviles, combattants coloniaux morts pour la France, figures, masculines et féminines, de notre diversité.
A Londres, le maire, Sadiq Khan, a annoncé le 9 juin la formation d’une commission de la diversité chargée de recenser les monuments existants liés à des esclavagistes et ceux qu’il faudrait ériger pour rendre hommage aux figures locales ignorées, noires ou issues d’autres minorités. Alors que les nouvelles équipes municipales s’installeront cet été, voilà un chantier qu’elles pourront conduire durant les six prochaines années. »
« Enfin, l’Etat lui-même a une responsabilité. Il y a en effet des symboles que la République ne saurait plus tolérer.
Comment comprendre, en effet, que dans les locaux de l’Assemblée nationale, le cœur battant de notre démocratie, une salle porte encore le nom de Colbert (1619-1683), qu’on ne savait pas être une figure de notre vie parlementaire ni de la République ?
Et comment comprendre que le bâtiment principal du ministère de l’économie et des finances porte toujours ce nom, qui est aujourd’hui indissociable du Code noir qui a fait entrer l’esclavage dans notre droit ? N’y a-t-il pas dans l’histoire de la République une figure plus moderne, moins controversée, une femme, peut-être, pour incarner les valeurs et le message de la France ? »
A La Réunion existent également des statues et des noms de lieu qui rendent hommage à des personnages qui sont coupables d’avoir été des esclavagistes, et donc des auteurs de ce crime contre l’humanité. La statue monumentale située juste à côté de la préfecture salue Mahé de Labourdonnais, un ancien gouverneur de La Réunion sous l’époque de l’esclavage. Il était donc le plus haut responsable de ce système raciste imposé par la France dans le Sud de l’océan Indien, à Madagascar, à La Réunion et à l’île Maurice.
La Réunion compte également des rues Colbert, des rues Labourdonnais, mais aussi des rues valorisant la mémoire de responsables de la colonisation de Madagascar et des massacres qui ont suivi. Il s’agit notamment de François de Mahy, un Réunionnais qui fut ministre et poussa la France à envahir Madagascar pour piller le pays, de Joseph Galliéni qui fut le chef de l’armée française d’occupation à Madagascar, ou encore du maréchal Joffre, dont le début de carrière d’officier supérieur fut marquée par la « pacification » de la Grande île.
Dans l’espace public de La Réunion figurent encore bien en évidence des marqueurs rappelant le rôle assigné par la France de l’époque coloniale à notre pays : une source de matière première gratuite pour développer le capitalisme français et une base de conquête pour l’expansion de l’économie française dans le sud de l’Océan Indien. La rupture avec ce passé passe par une appropriation de l’espace public par les noms de combattants de la liberté. Cela aidera notre peuple à renforcer son identité.
M.M.
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Messages
16 juin 2020, 15:44, par Maillot Joseph Luçay
Nous avons un devoir de mémoire envers tous ceux qui ont été reconnus par leurs contemporains comme des figures historiques, qu’ils aient été esclavagistes ou colonialistes . L’esclavage et le colonialisme sont des étapes par lesquelles est passée l’évolution de notre civilisation moderne et au lieu de déboulonner les statues de ceux qui ont fait progresser leur pays malgré l’existence de l’esclavage et du colonialisme nous devrions essayer de mettre en valeur ceux qui se sont battus contre l’esclavage et le le colonialisme . C’est ce que nous recommande l’ancien premier ministre jean Marc Hérault qui n’approuve pas ceux qui détruisent les statues d’homme comme Victor Schoelcher mais nous invite à mettre en lumière ceux qui ont travaillé dans l’incognito pour l’abolition de l’esclavage .
Le christ n’a pas combattu l’esclavage l’esclavage qui sévissait bien plus durement à son époque ,mais au contraire il l’a reconnu comme une nécessité sociale . Tout ce qu’il demandait aux maîtres c’était d’être bons avec leurs esclaves et aux esclaves de respecter leur maîtres . Devrions nous déboulonner ses statues et le chasser de nos églises parce qu’il ne s’est pas dressé contre la pratique de l’esclavage ???
Aujourd’hui nous devons nous réjouir que l’esclavage soit interdit dans pratiquement tous les pays du monde , mais le naturel de l’homme c’est toujours d’exploiter ses semblables à son profit . Chassez le naturel il revient au galop et il nous faut faire attention à d’autres formes d’esclavages qui minent nos sociétés modernes et empêchent l’humanité de progresser. Y a t’il une grande différence entre l’esclaves d’hier et les hommes et les femmes d’aujourd’hui qui n’ont pas les moyens de vivre libre dignement et qui sont obligés d’accepter toutes les turpitudes de leurs semblables pour survivre .
Au lieu de déboulonner les statues de nos grands hommes rassemblons nous pour empêcher l’esclavage qui porte maintenant d’autres noms de se développer . les autres visages de l’esclavages sont multiples et quelques fois difficile à voir mais en faisant un effort pour lever le voile qui les recouvre nous les reconnaîtront. Les esclaves d’aujourd’hui sont toujours ceux qui souffrent de toute sorte d’injustice , du manque d’amour , de notre incapacité à partager nos richesses, de nos désirs de puissance et de domination . Seul l’amour fraternel entre les humains peut vaincre l’esclavage . Semons l’amour et la fraternité sur toute la terre et nous vaincrons toutes les formes d’esclavage mais gardons la mémoire de ceux qui ont marqué leur histoire et qui ont fait progresser leur pays .
Le code noir n’est pas l’oeuvre unique de Colbert , beaucoup d’hommes y ont travaillé et il est devenu une loi, un édit du royaume de France après avoir été approuvé par ceux qui conseillaient le roi de France qui détenait à l’époque le pouvoir absolu et qui aurait pu refuser de le promulguer , s’il était vraiment mauvais .Mais il ne faut pas oublier que de nombreuses dispositions de ce code ont pour objet de protéger les esclaves et de permettre de punir les abus de leur maîtres . Si de nombreux lieux portent encore aujourd’hui le nom de Colbert c’est parce grâce à lui la France s’est hissée à la première place de la communauté internationale de son époque . C’est lui qui fait de la France une grande puissance commerciale dans le monde en modernisant sa marine et en favorisant l’implantation de nombreuses colonies dans la plupart des pays de la planète accessibles aux européens . C’est lui qui a fondé la compagnie des indes qui s’est enrichie probablement grâce aux esclaves mais qui a aussi apporté nos valeurs partout où elle elle s’est implantée. C’est un peu grâce à Colbert que la francophonie existe dans le monde d’aujourd’hui et
Au lieu d’oublier son nom nous devrions l’enseigner un peu mieux à nos enfants et respecter les statues qui ont été dressées pour l’honorer.
18 juin 2020, 10:26
Peut être qu’il faudrait aussi préciser que les esclaves de l’époque coloniale n’étaient pas comme dans l’antiquité des prises de guerre mais qu’ils étaient souvent vendus aux marchands d’esclaves les autorités de leurs pays , rois ou chefs de tribus . Les négriers qui allaient s’approvisionner sur les côtes africaines ou malgaches ou ailleurs ne prenaient pas toujours leurs esclaves par la force mais les achetaient pour aller les revendre dans les colonies . Les vendeurs d’esclaves n’étaient pas toujours des blancs et la responsabilité de l’esclavage doit être partagée entre ceux qui ont organisé et appliqué le commerce des esclaves , noirs comme blancs .
Si on détruit des statues d’européens de l’époque de l’esclavage il faudrait peut être aussi détruire des statues de certains chefs africains ou malgaches qui ont encouragé le commerce des esclaves .Ceux qui aujourd’hui demandent réparation pour l’esclavage devraient aussi s’interroger sur la responsabilité de leurs ancêtres dans l’histoire de l’esclavage.
Enfin quand on compare la situation actuelle des descendants d’esclaves qui vivent dans les pays qui se sont construits en grande partie sur l’esclavage à celle de leur frères qui ont continué de vivre dans leurs pays d’origine on peut se demander si l’esclavage n’était pas une bonne chose pour ceux qui sont devenus des esclaves et qui après l’abolition de l’esclavage sont devenus des citoyens de grands pays riches, ayant les mêmes droits que leurs anciens maîtres .
Détruire les statues des hommes qui ont été honorés pour ce qu’ils ont fait par leur contemporain c’est mépriser l’honneur qui leur a été fait et vouloir réécrire l’histoire différemment .Il y a des hommes qui ont d’abord eu une conduite exemplaire et héroïque mais qui ont été descendu de leur piedestal de leur vivant parce qu’ils ont été condamnés de leur vivant pour une conduite jugée infamante . C’est le cas par exemple du maréchal Pétain, héros de la première guerre mondiale qui a été couvert de gloire après l’armistice de 1918 mais qui a été condamné à mort pour haute trahison contre la nation française en 1945 puis à la prison à vie .Mais c’est une autorité officielle qui l’a condamné et demandé à ce que son nom et ses statues soient retirés des lieux publics . Ce n’est pas la même chose pour les statues de nos grands hommes qui ont vécu à l’époque de l’esclavage et le fait pour des manifestants de les détruire ou même de les salir et de les dégrader peut être considéré comme du vandalisme et atteinte aux bien publics passibles de sanctions pénales très lourdes .
Dans notre démocratie ce sont les pouvoirs publics qui attribuent les honneurs , donnent des médailles aux héros et leurs noms aux rues et places publiques mais c’est aussi aux pouvoirs publics de retirer les honneurs qui ont été donnés ou de les rendre quand ils ont été enlevés injustement comme dans l’affaire Dreyfus . Lorsque les citoyens manifestent ils ne doivent pas se comporter comme des vandales .
Aujourd’hui on assiste à un déchaînement de violence qui coûte très cher à la collectivité parce que nous voulons réagir contre l’application de pratiques policières qui peuvent entraîner la mort à l’occasion d’une arrestation mais surtout parce que les victimes des ces pratiques sont des hommes des noirs .Mais les manifestations devraient se dérouler dans le calme et de manière pacifique. Mettre le pays à feu et à sang pour dénoncer un comportement déviant ou une bavure policière n’est pas acceptable et doit être condamner avec la plus ferme vigueur . Et interdire aux policiers d’utiliser les seuls moyens efficaces qu’ils ont pour interpeller un délinquant c’est un encouragement à la délinquance et au refus d’obtempérer .
Quand on refuse d’obéir à la police on prend le risque de se faire interpeller violemment et on ne peut pas reprocher aux policiers de faire leur travail avec efficacité. Toutes les exactions qui ont été commises par les manifestants ces derniers jours que ce soit en Amérique en France ou dans d’autres pays sont condamnables même si leur motivations sont acceptables , et on devrait punir les responsables .Malheureusement les casseurs ne sont pas toujours les payeurs . celui qui paie c’est toujours le contribuables lorsque les dégâts causés touchent essentiellement des équipements publics. Un jour on manifestera peut être contre la pression fiscale trop élevée mais dans ce cas il faudra bien se garder de détruire nos équipements publics car en le faisant nous contribueront à l’augmentation de notre pression fiscale .
18 juin 2020, 16:19, par Michel M
Totoché, vendu comme du bétail, déraciné, violé, enchainé, méprisé au point d’être moins considéré qu’un chien et vous osez dire "On peut se demander si l’esclavage n’était pas une bonne chose pour ceux qui sont devenus esclaves". Vous insinuez qu’après l’abolition de l’esclavage, ils sont devenus des citoyens de grands pays riches, ayant les même droits que leurs anciens maîtres. Pensez vous que les descendants des affranchis ont eu les mêmes avantages que les fils des gros blanc de Sainte Marie ou de Saint-Paul, voire des Antilles. La preuve du contraire est encore présente, il suffit de regarder qui détienne le pouvoir politique et économique de notre île. Croyez vous que les gens qui sont actuellement les victimes de l’esclavage moderne : promesse d’emploi, de titularisation, d’avancement voire même de corruption, sont heureux et se disent que c’est une bonne chose ?
Il est vrai qu’en détruisant des statues on n’efface pas l’histoire, on n’efface pas ce boubou de l’esclavagisme qui ne peut se cicatriser. Mais à force de subir, de temps en temps la colère ne peut être canalisée et il y a toujours une bonne raison pour counicher un symbole qui ne cesse de nous narguer.
19 juin 2020, 03:00, par Maillot Joseph Luçay
Tous les colons qui possédaient des esclaves à l’époque coloniale n’étaient pas des montres sanguinaires et sadiques qui se défoulaient sur leurs esclaves et les maltraitaient continuellement . Il y a eu certainement des abus sur les esclaves dans toutes les colonies , mais d’une manière générale les esclaves ne vivaient pas toujours un enfer ., leurs maîtres avaient envers eux des devoirs et des obligations et les respectaient plus ou moins selon l’état de leur fortune .
.Les esclaves profitaient aussi de la prospérité de leurs maîtres et ces derniers avaient plus d’intérêt à bien traiter leurs esclaves plutôt qu’à les maltraiter ; et ce n’est pas parce que les révoltes d’esclaves étaient punis sévèrement qu’l faut penser que tous les esclaves subissaient le même sort . Et bien entendu le sort des esclaves bien traités étaient peut être meilleur globalement que celui de leurs frères restés en Afrique .
Ma comparaison ne va pas plus loin , je compare les esclaves à ceux qui étaient restés libres dans leur pays et je pense que la condition d’esclaves éraient peut être préférable à celle des hommes libres de leur époque qui éraient très pauvres , et si on en juge par la situation des pays dans laquelle se trouvent aujourd’hui des descendants de ceux qui ont connu l’esclavage on peut effectivement se demander si le sort des anciens esclaves n’éraient pas meilleur que celui de leurs frères restés libres .
Certains de ces pays ont un un revenu moyens inférieur à 500 dollars par an alors que la plus part des pays esclavagistes d’Europe ont un revenu supérieur à 40000 dollars .. Avec 500 dollars de revenus annuel par habitant les ressortissants des pays les plus pauvres de la planète sont toujours en esclavage même si celui ci a déjà été aboli .
20 juin 2020, 12:45, par MichelM
Faut-il justifier l’esclavage et entièrement pardonner à ceux qui se sont engraissés au détriment de la liberté d’autrui. A vous écouter, la situation des esclavages à cette époque était enviée par leurs frères restés libres dans leur tribu qui se nourrissaient de chasse, de pêche et de culture. Selon vous, le meilleur pour tous était de travailler dans les champs de coton en Amérique ou dans les champs de cannes à la Réunion. Raisonnement par l’absurde, si un seul colon avait un comportement de bisounours et ne frappait pas ses esclaves, le faite de les priver de liberté est déjà de la maltraitance. Les portes de l’enfer s’ouvrent dès qu’on vous prive de liberté de mouvement, de choix de votre alimentation et de constituer votre propre famille. Est-ce qu’à l’époque les esclaves avaient la possibilité de négocier ? Je ne peux me permettre de penser que la condition d’esclave était préférable à celle d’un homme libre. Sinon pourquoi il y a eu tant de révoltes si cette condition était profitable à tous ?
Même très pauvre, l’homme libre peut se contenter de l’essentiel : un endroit pour dormir,( sa hutte), de l’eau et de quoi se nourrir. Et en plus, il pouvait vivre en harmonie avec les membre de sa famille. Il est nullement nécessaire qu’il soit "enchaîné" à un mode vie matérialiste et en plus on lui impose d’autres croyances religieuses. Un exemple, à cet époque, les indigènes d’Amazonie avaient-ils besoin de ce mode de vie axé sur le "fric" ? Revenons à notre époque où certains de leurs descendants de frères sont restés libre et pauvre que ceux qui vivent dans la plus part des anciens pays esclavagistes, dont la France. S’ils sont toujours pauvre, peut-on se poser la question qui pendant des siècles ont spolié toutes les richesses de leur pays. Qui a entretenu la corruption comme il se faisait à l’époque ou des frères vendaient leurs frères ? Donc qui a maintenu ce peuple en " esclavage" en vendant du rêve, voire du cauchemar ( notamment le cauchemar américain) en les imposant des vitrines d’un mode de vie occidentale basé sur l’excès de consommation et le gaspillage des ressources naturelles de la planète. Donc , je ne peux penser que le sort de certains descendants d’esclaves fragilisés par ces excès puisse être meilleur de leurs frères restés libre.
21 juin 2020, 02:10, par Maillot Joseph Luçay
La plupart des pays qui composent la communauté internationale ont aboli officiellement l’esclavage .Les pratiques d’esclavagistes sont devenues des crimes contre l’humanité et peuvent être punis très sévèrement . Mais malheureusement dans de nombreux pays les conditions de vie d’une grande partie de la population sont beaucoup plus dures que celles dont bénéficiaient certains esclaves à l’époque coloniale .
C’est vrai que rien ne peut justifier la privation de sa liberté à l’être humain, mais celui qui vit dans la plus grande pauvreté ne peut pas être considéré comme un être libre .
La population mondiale s’élève actuellement à près de 8 milliards d’individus mais sur ces 8 milliards d’individus il y a au moins 4 milliards qui sont considérés comme des pauvres dont 2,5 milliards sont dans une situation d’extrême pauvreté . des centaines de millions de personnes meurent encore de faim, n’ont pas accès à l’eau potable , ne sont pas scolarisés et ont une espérance de vie qui ne dépasse pas 45 ans alors que celle ci est de l’ordre de 80 ans et plus dans les pays riches. Dans de nombreux pays le revenu moyens par habitants est inférieur à 500 dollars par an , soit environ 425 euros par an alors que dans les pays les plus riches, le revenu moyen annuel par habitant est supérieur à 100000 dollars par an soit plus de 85000 euros . Et selon les observations des institutions internationales cette situation est en train de s’aggraver d’année en année .
Les descendants d’esclaves de nos pays riches mais aussi les descendants des pauvres qui éraient libres à l’époques de l’esclavages sont toujours pauvres même si par l’égalité de droit inscrite dans notre devise nationale et par nos lois certains pauvres ont pu sortir de la pauvreté et se hisser sur les plus hautes marches de la société. mais leur pauvreté n’est pas la même que celle des pauvres des anciennes colonies françaises ; anglaises ou espagnoles, qui disposent de moins de 425 euros par an pour vivre .
La liberté est importante mais elle n’a de sens que lorsqu’elle permet d’accéder à une certaine qualité de vie différente de celle des animaux et nous permet de nous épanouir et sur ce point je persiste et signe la qualité de vie des hommes libres des pays pauvres est bien en dessous de celle dont bénéficient les hommes privés de liberté ou enfermé dans un esclavage moderne dans nos pays riches . Et cela a toujours été le cas depuis l’aube de l’humanité , les pauvres qui vivent chez le riches peuvent recevoir un peu plus de miettes que les plus pauvres qui vivent dans les pays pauvres . En France le seuil de pauvreté est de l’ordre de 950 euros et le salaire minimum est de l’ordre de 1200 euros nets par mois . Alors qu’à Madagascar et dans de nombreux pays pauvres le salaire moyen ne dépasse pas 40 euros par mois .
La pauvreté s’accroît dans le monde et les plus riches augmentent chaque année scandaleusement leur richesse . Certains milliardaires se donnent bonne conscience en fondant des fondations qui leur permettent d’agir en faveur de certains pauvres tout en continuant de gagner de l’argent , et le monde continue de courir vers sa perte et sa destruction car il ne peut y avoir d’écologie chez les pauvres ni de lutte contre le réchauffement climatique ; mais nous sommes incapables de trouver une solution ou un moyen efficace de changer les choses car notre civilisation est basée sur l’exploitation de l’homme par l’homme , sur l’enrichissement des uns par l’appauvrissement des autres .
Les progrès techniques accomplis par l’humanité lui donne les moyens de maîtriser sa démographie et de donner à chaque être humain vivant sur la planète une bonne qualité de vie si nous acceptons d’appliquer les deux autres piliers de notre devise nationale qui sont l’égalité et la fraternité . Mais pour cela il nous faut créer un nouveau monde , un monde dans lequel les lois seront les même pour tous et où les richesses de la planète et le fruit du travail des homme seront partagés équitablement entre tous les humain .Dans ce monde les hommes seront peut être encore esclaves d’eux mêmes mais jamais esclaves des autres .
Ce n’est pas parce que je considère que la situation de certains esclaves est meilleure que celle de certains hommes qui pensent être libres que je suis esclavagistes . l’homme libre est celui qui maîtrise son présent et son avenir et se construit en permanence un monde meilleur . Malheureusement il faut bien se rendre à l’évidence , l’humanité d’aujourd’hui n’est pas en train de créer un monde meilleur pour ses descendants .Peut être qu’il faudrait refaire ce qu’a fait Abraham Lincoln : déclarer la guerre aux esclavagistes quelques soit l’endroit où ils sévissent et pas seulement de déboulonner les statues de ceux qui ont par leur action permis à l’humanité de progresser dans son ensemble . C’est grâce à Charles De gaule que la plupart les anciennes colonies françaises ont acquis leur indépendance ; c’est grâce à Wiston Churchil que nous avons pu stopper la folie des nazis et je considère que ce n’est pas bien de vouloir abattre leurs statues ou les salir et les dégrader . il ne faudrait pas que la vague de protestation contre le racisme qui existe encore contre les descendants d’esclaves de nos anciennes colonies qui se distinguent particulièrement par la couleur de leur peau se transforme en un vent de folie destructrice . Ont peut faire la guerre aux esclavagistes avec des moyens pacifiques et non violents . Il y a peut être une autre marche du sel à faire plutôt qu’une campagne contre les statues .