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25 novembre 2003
L’Eïd ul fitr marque la fin du mois de Ramadan. À cette occasion les musulmans observent un certain nombre de rites comme prendre le bain rituel et manger avant de sortir pour se rendre à la prière de l’Eïd, réciter le takbir, porter ses plus beaux habits et se féliciter mutuellement. Les familles se réunissent autour de mets préparés spécialement pour ce jour, les plats différant selon les régions du monde. Et pour les enfants, cette fête est souvent associée aux cadeaux (vêtements, jouets, bonbons ou argent) et aux gâteaux. Ces pratiques sont communes à l’ensemble des musulmans. À celles-ci viennent s’ajouter d’autres coutumes variant selon les pays.
Les musulmans des États-Unis et d’Occident en général sont souvent confrontés à des questions pratiques. En effet, les structures habituellement suffisantes pour la communauté musulmane locale s’avèrent insuffisantes le jour de l’Aïd où tous les musulmans des environs affluent pour accomplir la prière et se retrouver. Les responsables doivent alors s’organiser, assez tôt, pour louer un local assez grand pour accueillir tous les fidèles. D’autre part, le fait que les musulmans soient pour la plupart d’origine étrangère implique l’emploi de plusieurs langues. Par conséquent, il y a plusieurs sermons, un par langue.
En France, il s’agit souvent du français et de l’arabe. En Allemagne, où les Turcs sont nombreux, le turque et l’arabe côtoient l’allemand. Aux Etats-Unis, l’anglais est couplé par exemple avec l’arabe, l’urdu, le bosniaque ou l’espagnol selon l’ethnie majoritaire. Il arrive aussi que plusieurs prières soient organisées pour que tous les fidèles, y compris ceux habitant loin du centre islamique (parfois plus d’une heure de route), puissent accomplir ce devoir. Au niveau individuel, l’Eïd se pense plusieurs mois avant sa date effective puisque les États ne considèrent pas ce jour comme étant férié.
Dans le cas où l’Eïd tombe un jour de semaine, chacun doit prévoir à l’avance un ou deux jours de congés pour pouvoir se rendre à la prière le matin et se retrouver en famille pendant la journée. Pour que les enfants puissent également ressentir ce jour comme un jour de fête et y participer, les parents doivent prendre le soin d’expliquer leur absence à l’école.
En Malaisie, les musulmans ont une tradition appelée "maison ouverte". Elle consiste à ouvrir sa maison aux voisins se situant dans le même quartier. Tout le monde y participe et partage pâtisseries et plats traditionnels. C’est une occasion où musulmans, Chinois, Indiens et parfois étrangers se rassemblent. Par contre, les Malais n’ont pas l’habitude des traditionnelles embrassades que les autres musulmans asiatiques, africains et arabes pratiquent lors des félicitations de l’Aïd. Ils se serrent les mains très solennellement et touchent leur poitrine en signe de respect.
En Afrique du Sud, les efforts des plus jeunes ayant jeûné pour la première fois durant tout le mois de Ramadan sont reconnus avec une attention toute particulière et bien entendu récompensés avec des cadeaux. Le but est de motiver les jeunes à suivre cette prescription divine. Au Cap (capitale législative), peu de lieux de prière pour l’Aïd ont un espace réservé aux femmes. Pour cette raison, le sermon de l’Aïd est diffusé en direct pour permettre aux femmes de l’écouter.
Selon les villes, les plats du petit-déjeuner de l’Aïd diffèrent. À Johannesburg et Durban, les familles partagent le matin poulet et agneau rôti, biryani, plats sucrés, lait de l’Aïd et autres pâtisseries. La nourriture est ce jour-là abondante. Au Cap, les traditions changent un peu. Les familles se réunissent le matin autour d’un thé et de tartes à la confiture et noix de coco. C’est au déjeuner qu’ils mangent plus copieusement : biryani, poulet au curry et riz, agneau rôti et riz jaune. Des plats sont distribués aux voisins et amis et aux membres des autres communautés religieuses qui attendent ce moment.
Au Nigéria, trois coups de canon annoncent officiellement la fin du mois de Ramadan et en même temps, l’Aïd al fitr. L’émir de Kano organise des festivités officielles. Au niveau social, c’est une occasion pour échanger les visites et plaisanter. Lutte et courses de chevaux font partie des distractions de ce jour. D’autres divertissements viennent s’ajouter selon la situation économique et sociale.
Quant à la Palestine, l’enthousiasme pour faire la fête n’est pas au rendez-vous et comment pourrait-il l’être ? D’une part, la situation économique est catastrophique. Le chômage ne cesse d’augmenter. Subvenir aux besoins de base devient de plus en plus difficile ; l’achat de vêtements pour l’Aïd se fait fréquemment en plusieurs fois, on répare les sacs et les chaussures au lieu d’en acheter des neufs.
D’autre part, des proches sont emprisonnés pour une durée inconnue. Le souvenir des disparus et des martyrs est dans l’esprit de nombreuses familles et l’occupation d’Israël dans l’esprit de chacun.
En Jordanie, depuis quelques années, on observe une diminution des traditions par solidarité avec le peuple palestinien. Par exemple, au lieu de préparer ou acheter les traditionnels gâteaux ma’moul, les bonbons et le café amer (qahwa sâdah) ; on se contente du café.
Ce petit tour du monde permet de constater que les traditions des musulmans le jour de l’Aïd al fitr ont des points communs mais aussi des différences. En effet, chaque culture ajoute sa petite touche d’originalité.
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