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Signature du Pacte linguistique de La Réunion lors de la visite de la ministre de la Culture
30 novembre 2023
Le pacte linguistique de La Réunion a été signé ce mercredi 29 novembre 2023 par Rima Abdul Malak, ministre de la Culture, Huguette Bello, présidente du conseil régional, Cyrille Melchior, président du conseil départemental, et par Serge Hoareau, président de l’association des maires du département de La Réunion. Ce Pacte constitue une reconnaissance, par l’État, du créole réunionnais, langue maternelle des Réunionnais. Or, le créole n’est pas une langue officielle de la République comme le français. « Ce pacte marque un tournant pour la prise en compte du créole réunionnais dans les politiques publiques et, plus largement, celle de la diversité linguistique de l’île comme garante de la cohésion sociale », précise l’État.
Ce 29 novembre, le Conseil départemental accueillait un Conseil local des territoires pour la culture (CLTC). Le CLTC, instance d’échanges et de débats sur les orientations et les enjeux des politiques culturelles dans chaque région, s’est réunie pour la signature du Pacte linguistique de La Réunion, établi entre l’Etat, la Région, le Département et l’Association des maires du Département de la Réunion (AMDR). Acte politique majeur pour le territoire et la culture réunionnaise, ce pacte constitue une reconnaissance de la langue maternelle des Réunionnais et fédère les acteurs institutionnels et privés autour de la valorisation du plurilinguisme.
Pour Patricia Profil, Conseillère régionale déléguée à la Culture, « la signature de ce Pacte, c’est offrir à tous les Réunionnais la reconnaissance de sa langue, de son manyèr kozé ».
« Tous les peuples du monde entretiennent avec leurs langues, et en particulier avec la langue maternelle, une relation intime, sensible, affective », expliquait Cyrille Melchior, président du Département, avant de procéder à la signature du document. Tous les peuples sont dépositaires d’un zarlor, c’est-à-dire d’un trésor unique et irremplaçable, qui est à la fois un élément central de leur patrimoine culturel et un bien commun de l’Humanité. C’est pour cela, qu’au-delà de considérations d’ordre historique, politique ou académique, toutes les langues du monde méritent d’être sauvegardées, d’être considérées avec respect et d’être reconnues dans leur dignité. »
« Premier pacte linguistique ultramarin, il s’articule autour de trois points essentiels : la lutte contre l’illettrisme et la maîtrise du français, la visibilité du créole réunionnais dans l’espace public, et la naissance d’un institut du créole réunionnais destiné à devenir un lieu de création, d’innovation, de culture, d’éducation populaire, de recherche et de développement du corpus du créole réunionnais », indique l’État qui précise les actions prioritaires du plan :
- nommer et/ou recruter des référents dédiés au secteur linguistique au sein de chaque collectivité ;
- promouvoir le créole réunionnais, tant sur le plan linguistique que sur le plan de la création artistique et de sa diffusion ;
- promouvoir la diversité culturelle et linguistique par le développement des résidences d’artistes et le soutien aux manifestations culturelles ;
- mettre en place des chartes français-créole dans les divers établissements recevant du public.
« Ce pacte marque un tournant pour la prise en compte du créole réunionnais dans les politiques publiques et, plus largement, celle de la diversité linguistique de l’île comme garante de la cohésion sociale », précise l’État.
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