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Le 170e anniversaire de l’abolition de l’esclavage en Martinique célébré à Paris
25 mai 2018
Ce 23 mai avait lieu une marche en mémoire des victimes de l’esclavage. Elle commémorait les 20 ans de la première marche sur ce thème, organisée en 1998 à l’occasion du 150e anniversaire de la seconde abolition de l’esclavage, appliquée le 23 mai 1848 en Martinique. Depuis le vote de la loi sur l’égalité réelle outre-mer, cette date est devenue une journée nationale. Elle a donc été célébrée au ministère des Outre-mer, où la ministre a planté un arbre de la Liberté. Maurice Gironcel, secrétaire général du PCR, a participé à la marche, aux côtés notamment de Françoise Vergès, ancienne présidente du Comité national pour la mémoire et l’histoire de l’esclavage, et Christiane Taubira, rapporteuse de la proposition de loi initiée par les députés communistes réunionnais qui a permis à la France de reconnaître que l’esclavage est un crime contre l’humanité. Rappelons qu’à la suite de cette reconnaissance a été instituée la date du 10 mai, commémorant le jour où la France a reconnu que ses anciens dirigeants ont été responsables d’un crime contre l’humanité. À l’occasion de ce 23 mai, le Collectif marche 98 a publié un appel reproduit ci-dessous.
20e anniversaire de la Marche du 23 mai 1998
170e anniversaire de l’abolition de l’esclavage colonial
Le 23 mai 1998, il y a 20 ans, nous avons marché pour honorer la mémoire de nos aïeux, victimes de l’esclavage dans les colonies françaises d’Amérique et de l’Océan indien.
Cette marche a permis à la République de reconnaitre la traite et l’esclavage comme un crime contre l’Humanité, de servir de socle aux actions qui ont instauré le 10 mai, Journée Nationale de commémora-tion de l’abolition de l’esclavage et de faire du 23 mai la Journée Nationale en hommage aux victimes de l’esclavage.
Nos aïeux qui vécurent l’esclavage sont enfin reconnus par la République !
C’est une victoire dont nous devons être fiers ! Elle atteste que nous sommes capables de faire évoluer les lois et les mentalités à condition d’être résolus.
Mais notre combat n’est pas achevé…
Nous devons d’une part continuer à inscrire notre histoire au cœur de ce pays et d’autre part combattre l’une des conséquences les plus hideuses de l’esclavage colonial : le racisme.
Il n’est pas supportable de vivre dans un pays où l’on traite de singe une Ministre de la Justice, des foot-balleurs ou des collégiens, du fait de la couleur de leur peau.
Il n’est pas acceptable de vivre dans une France où des centaines de milliers de citoyens sont discriminés dans la recherche d’un logement, d’une formation, d’un emploi ou lorsqu’ils sont interpelés par les forces de l’ordre, du fait de leur faciès !
Ce n’est pas cette France-là, que nous aimons, que nous souhaitons enrichir et honorer comme tout citoyen.
Alors, nous avons décidé de marcher à nouveau, le 23 mai 2018, journée nationale en hommage aux victimes de l’esclavage !
Nous marcherons pour honorer avec éclat la mémoire des femmes et des hommes qui vécurent en esclavage et dont les premiers furent libres le 23 mai 1848, il y a 170 ans.
Nous marcherons pour que soit édifié dans le Jardin des Tuileries le Mémorial des Noms attribués aux 200 000 esclaves devenus libres après le décret d’abolition de l’esclavage du 27 avril 1848.
Nous marcherons pour aider la République à repenser ses dispositifs de lutte contre le racisme dé-complexé qui conduit ce pays à une fracture raciale mortifère.
Nous marcherons pour proclamer que le racisme commencera à disparaître réellement lorsqu’un Français ne sera plus défini comme uniquement descendant de Gaulois, blanc, chrétien et exclusive-ment Européen.
Nous marcherons avec détermination pour nos filles et nos fils car nous n’avons pas le droit de leur léguer un pays où prospère un racisme décomplexé.
Nous marcherons car nous sommes décidés à voir pleinement reconnus notre place, notre rôle dans notre pays et notre apport à un avenir pétri de liberté, d’égalité et de fraternité.
Le 23 mai 1998, nous avons marché pour nos aïeux, le 23 mai 2018, nous marcherons pour nous et nos enfants.
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