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Reconnaissance de l’esclavage en tant que crime contre l’humanité
13 mai 2022, par
C’est au Jardin du patrimoine et de la mémoire au centre-ville de Sainte-Suzanne, que s’est déroulée la commémoration du 10 mai, date symbolique pour la reconnaissance de l’esclavage comme crime contre l’humanité, instaurée depuis 2001 par la loi du 10 mai (loi Taubira).
Ce moment de commémoration fut orchestré par Monsieur Didier Onesime, président de l’association CODEM (Conservatoire de Sainte-Suzanne-Écoles de Musique Culture et Patrimoine), et maître de cérémonie pour l’occasion.
Se sont succédé pour les prises de paroles lors des discours officiels : le vice-président de la Région Réunion, Monsieur Frédéric Maillot, le conseiller départemental, Monsieur René Sotaca, la présidente de la Cité des arts, Madame Monique Orphée, Monsieur Paul Canaguy pour l’association HISTORUN, la conseillère régionale, Madame Nadine Gironcel Damour et Monsieur le Maire, Maurice Gironcel.
Lors de son intervention, Madame Nadine Gironcel Damour, engagée dans sa commune pour faire rayonner la culture et l’identité réunionnaise, a rappelé l’importance du devoir de mémoire et de réparation envers les hommes et les femmes qui ont plié sous le joug de l’esclavage.
D’ailleurs, elle précise :
« Ce devoir du souvenir n’est pas une nouveauté pour la commune de Sainte Suzanne ; en effet, depuis plus de 35 ans, la commune se fait un devoir moral de réhabiliter leur contribution immense, à la renommée de leur ile et du monde entier ».
Il y a 174 ans, l’abolition de l’esclavage prenait effet dans la colonie de l’Ile Bourbon. Sur 370 ans d’existence, 300 ans ont été marqué par l’esclavage, l’engagisme et le colonialisme.
Cette journée du 10 mai, nous donne l’occasion de poser un regard historique sur notre passé et de comprendre toutes les problématiques d’aujourd’hui : discrimination, inégalité de traitement, violences notamment envers les femmes, chômage record, pauvreté…
Se souvenir c’est donc donner un sens à la situation sociale et à nos actions. Rendre hommage à nos ancêtres, esclaves, morts sans sépulture, c’est contribuer à l’émergence d’une conscience réunionnaise.
A ce titre, Nadine Gironcel Damour souligne qu’il convient de saluer l’investissement et la qualité des travaux de Sudel Fuma pour amorcer ce travail de mémoire et de valorisation d’une histoire de lutte pour la liberté.
Dans le cadre de cette commémoration, suite au traditionnel dépôt de gerbe, il a été procédé à l’inauguration d’une exposition permanente intitulée « La Route de l’Esclavage et de l’engagé » dont la réalisation est le fruit d’une collaboration entre l’association Conservatoire de Sainte-Suzanne-Écoles de Musique Culture et Patrimoine (CODEM), l’Association pour la Sauvegarde de la Mémoire Réunionnaise (ASMR), et HISTORUN. Un projet unique dans l’océan Indien, qui fut soutenu avec force d’ailleurs, par Sudel Fuma et qui a reçu le label de l’Unesco.
Militante culturelle, pour la préservation et l’épanouissement identitaire, Nadine Gironcel Damour explique les initiatives d’actions en cours avec des acteurs associatifs culturels tels que Bernard Batou, pour favoriser l’appropriation de la mémoire de l’esclavage et la valorisation de ses figures emblématiques :
« Depuis ces dernières années, avec les associations de la Maison du Patrimoine, nous travaillons sur le projet Edmond Albius pour le porter à l’Unesco, pour faire reconnaître sa découverte de la fécondation de la vanille qui a révolutionné le monde. Nous avons inauguré en décembre dernier un Mémorial dédié à Edmond Albius sur cette place du jardin du Patrimoine et de la Mémoire. Toujours dans le cadre de la valorisation de notre patrimoine culturel, nous avons pour ambition de créer un centre culturel à Quartier-Français, haut lieu symbolique de la lutte des travailleurs agricoles pour le respect de leur dignité », a précisé la conseillère régionale, « le peuple réunionnais n’est pas un peuple sans Histoire, il est issu de la rencontre de brillantes civilisations, dont les représentants furent réduits en esclavage. Il faut donc poursuivre le combat et accompagner les projets qui participent à la construction et à la transmission de la mémoire de l’esclavage ».
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