Théâtre amateur

« Un romance » de Vincent Fontano

21 mai 2008

Il y a le théâtre professionnel et puis il y a les pièces qui se montent par envie de jouer, par nécessité de dire, de partager, de faire... c’est la nouvelle aventure dans laquelle l’auteur de « 4 heures grand matin » se lance.

Vincent Fontano interroge les liens entre la France et La Réunion en sortant son personnage de l’assimilation pour renaître en elle-même.

Vincent Fontano prépare actuellement sa seconde pièce de théâtre. Il nous en résume l’argument : « Un tantine zoréyzé en france. Tout va bien pour elle. Mé in vié romans i pran la plas dan son tét, i okip son léspri, fout ali an déor de son kaz. Koman, li, pariziène, li néna sanson-là dan son tét ? »
Ce questionnement va l’amener à faire un retour au pays natal, à La Réunion.

Pas si français que ça

« Son identité elle l’a reniée totalement » explique l’auteur, indiquant que ce voyage va permettre à son personnage de se rendre compte qu’elle n’est pas « si français que ça ». C’est pour elle « un voyage dans le sens inverse qui n’est pas sans conséquence. »
La première partie est en français « li lé an zoréy, goloiz, épi na le parti ousa li dékouv kisa li lé, ousa li konpran kosa li la pran. »
Le verbe de Fontano ne change pas, même s’il pense que ce texte était plus lisse, il garde une violence, une force.

Dalonage et grosse envie

Pour l’instant il répètent avec des amis dans le foyer du CROUS. Il finance le
montage de la pièce sur ses fonds propres, et le travail avance grâce au simple dalonage de comparses comme Anaïs ou Mathieu jeunes étudiants issus de classe Théâtre. Pas encore de date précise, la perspective la plus certaine reste sa volonté de participer au concours du théâtre amateur organisé par la scène des Bambous. Le travail avance, avec des idées de mise en scène basée sur des voix-off et des plateaux flottants.

Francky Lauret


Signaler un contenu

Un message, un commentaire ?


Témoignages - 80e année

La kaz Tikok

23 avril, par Christian Fontaine

Promié tan, la kaz bann Biganbé navé dé piès minm parèy sad bann Maksimin, soman té kouvèr an tol. Malérèzman, siklone 48 la ni, la lèv lo ti (…)


+ Lus