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UNESCO
Le débat est lancé
16 octobre 2003
D’ici 2005, l’UNESCO va tenter d’établir un projet de Convention pour préserver la diversité culturelle dans le monde. Le principe est de donner une valeur juridiquement contraignante à la déclaration actuellement en vigueur. Ce projet de Convention donnera le droit à chaque État de défendre et de soutenir sa culture.
Les 190 pays membres de l’UNESCO réunis en conférence générale à Paris, ont adopté, à l’unanimité, un texte de compromis sur la préservation de la diversité culturelle dans le monde. Le texte adopté hier invite le directeur général de l’UNESCO, Koïchiro Matsuura, à présenter un avant-projet de Convention en 2005.
L’idée est de donner une "valeur juridiquement contraignante" à la déclaration universelle de l’UNESCO sur la diversité culturelle adoptée à l’unanimité en novembre 2001. Ce projet de Convention proclame notamment le droit des États à mener des politiques culturelles, à soutenir et à protéger la production dans ce domaine.
Ce consensus entre nations ne s’est pas fait sans une certaine résistance des États-Unis mais également de l’Australie et de Grande-Bretagne totalement opposés à toute idée de Convention ayant un caractère contraignant. Les Américains qui ont réintégré l’UNESCO cette année après dix-neuf ans d’absence, souhaitent que les œuvres culturelles soient considérées comme des biens comme les autres qui puissent circuler librement.
Un amendement à la résolution de l’UNESCO a permis de gagner l’adhésion des États-Unis qui craignent des entraves futures à leurs exportations culturelles, et notamment celles de leur puissante industrie cinématographique. Cet amendement tient compte de certaines préoccupations américaines en matière de liberté d’expression et de circulation des idées. À l’intérieur des États-Unis eux-mêmes, l’existence de minorités fortes (par exemple hispanique) fait que de nombreux Américains comprennent désormais la nécessité de protéger la diversité culturelle.
Ce texte, souhaité depuis plusieurs années par la France et le Canada, permettra de sceller dans le droit international les règles de la protection des biens et contenus culturels. Le président, Jacques Chirac, qui fait de la défense de la diversité culturelle l’un de ses grands chevaux de bataille, est farouchement opposé à l’assimilation des œuvres culturelles à des biens commerciaux.
L’ouverture des travaux en vue de l’adoption d’une Convention devrait démarrer en 2005. À cette même date s’achèvera le cycle des négociations commerciales de l’Organisation mondiale du commerce (OMC). Les États-Unis ont ainsi obtenu que l’OMC soit associée aux travaux sur la Convention. Un enjeu autant culturel qu’économique. Selon l’UNESCO, les exportations des biens culturels pèsent plus de 130 milliards de dollars. Leur volume a triplé au cours des vingt dernières années. Il n’est pas donc pas étonnant que ce sujet fasse l’objet d’âpres négociations internationales.
Le président de la 32ème Conférence générale de l’UNESCO satisfait des travaux |
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Le président de la 32ème session de la Conférence générale (CG) de l’Organisation des nations unies pour l’Éducation, la Science et la Culture (UNESCO), le Nigérian Michael Omelewa, a exprimé, hier à Paris, sa satisfaction sur le rythme de ses travaux et leur qualité.
Selon le professeur Omelewa, qui s’exprimait lors d’un entretien accordé à l’Agence Panafricaine d’information (PANAPRESS), les participants à la 32ème CG, dont les travaux ouverts le 29 septembre dernier se poursuivront jusqu’au 17 octobre, ont "entièrement" respecté leur agenda. Marquée par les interventions de nombreux chefs d’État, dont le Français Jacques Chirac et le Péruvien Alejandro Toledo, la 32ème session de la CG a pris d’importantes mesures concernant l’Afrique. Elle a ainsi décidé de mettre en place un comité exécutif de la campagne internationale pour la création d’un Musée national de la civilisation égyptienne au Caire. La Conférence générale a, d’autre part, élu Madagascar, le Sénégal et le Togo au Conseil du Bureau internationale pour l’Éducation (BIE), une institution spécialisée de l’UNESCO basée à Genève, en Suisse. « Je me réjouis de constater que les cinq principales commissions ont travaillé d’arrache-pied pour atteindre tous les objectifs qui leur avaient été assignés. Le rapport d’étape qui vient de m’être adressé indique que nous avons tenu notre agenda tant sur le plan du nombre des résolutions que de leur qualité », a notamment affirmé le Nigérian Michael Omelewa. Le président de la 32ème session de la CG, qui est, par ailleurs, représentant permanent du Nigeria auprès de l’UNESCO, a cité parmi les avancées obtenues lors des débats, l’adoption d’une convention sur le patrimoine mondial immatériel et le lancement du cycle de discussions pour la convention sur la diversité culturelle. « Un immense travail accompli par le groupe de travail présidé par l’ambassadeur du Bénin Olabiyi Babalola Yai, a permis de rapprocher les positions tranchées de la France et des États-Unis sur la diversité culturelle dont le cycle de négociations va enfin pouvoir être lancé. Nous avons déjà pu adopter la convention sur la diversité culturelle. Tout cela augure d’un bon bilan de nos travaux », a ajouté le professeur Omelewa. Il s’est, en outre, félicité de la qualité des contributions africaines aux débats de la 32ème session, précisant qu’elles reflétaient un travail de préparation long et sérieux de la part de chaque pays africain présent. « J’ai été épaté par la qualité des interventions des délégués africains et leur dynamisme. Des ministres de plusieurs pays africains sont venus passer une semaine et souvent même deux à cette CG pour témoigner de l’intérêt de notre continent à l’UNESCO. C’est d’ailleurs tout à fait normal, au regard de ce que cette institution fait pour l’Afrique qui doit travailler davantage, en vue relever les défis en matière d’Éducation, de Science et de Culture », a plaidé l’universitaire nigérian. Pour lui, l’élection de plusieurs Africains au Conseil exécutif, deuxième instance de décision de l’UNESCO, peut servir la cause du continent africain où le Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD) ouvre, a-t-il estimé, de nouvelles perspectives, notamment sur le plan de l’Éducation. « Je suis également heureux que cette session de la CG ait été l’occasion de l’entrée de plusieurs Africains au sein du Conseil exécutif. Je constate du reste, avec grand plaisir, que c’est l’Afrique dans sa diversité culturelle et géographique, qui entre dans cette instance. Cela nous rend plus fort et plus uni pour défendre nos intérêts à un moment où le NEPAD ouvre des perspectives heureuses pour l’Afrique. Je suis convaincu que l’Afrique a tiré les leçons du passé et envisage l’avenir avec espoir et sérénité », a encore dit Michael Omelewa. Correspondant de la PANA à Paris |
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