Fête la Liberté à la Rivière des Galets

Urbain Phileas èk son bann dalon dalonn

18 décembre 2012, par Alain Dreneau

Dimanche, c’était jour de fête à La Rivière des Galets. Et pas n’importe quelle fête ! C’était la “Fête la Liberté”. Les échos du 20 décembre ont retenti, avec quelques jours d’avance, jusqu’à tard dans la nuit. Urbain Phileas a mis son public en effervescence ! Mais auparavant dans la journée, depuis tôt dans la matinée, une multitude d’activités ont tenu les habitants en haleine.

La journée s’était ouverte sur un cross dans les rues du quartier, doublé d’un tournoi de football. Succès assuré auprès des jeunes sportifs. Mais le programme répondait à des goûts diversifiés, avec une exposition des savoir-faire des habitants, avec une autre exposition sur le maloya, présentée par la bibliothèque.

La fête, organisée par Farfar, la Ville, l’OMS et des associations du quartier, devait connaître son temps fort diurne avec le défilé dans le village. Un défilé bien animé par les percussions, l’école de moring du Port, l’association culturelle mahoraise… La suite des événements eut pour théâtre le podium installé au stade Nelson Mandela : zum-maloya, démonstration de moring, plateau de danses.

Et puis il y eut le kabar. Les groupes qui se sont succédé ont bien fait monter la température ! Tikabar, Kontonèr, Léritaz, autant de complicités avec le public. Un public qui ne demandait qu’à faire un accueil chaleureux à Urbain Phileas et son groupe. Le digne héritier de Gramoun Lélé a mis le feu à la rivière, non seulement de par sa fougue et son talent extraordinaires, non seulement de par l’implication haute en couleurs de son groupe, mais aussi de par la présence d’un super “chœur” d’enfants de Farfar et de femmes du Port qu’Urbain Phileas a accueilli à ses côtés. Triomphe total quand, au final, Urbain est descendu “krazé” son maloya dans la foule !

A.D.

A la Une de l’actu20 décembre

Signaler un contenu

Un message, un commentaire ?


Témoignages - 80e année

La kaz Tikok

23 avril, par Christian Fontaine

Promié tan, la kaz bann Biganbé navé dé piès minm parèy sad bann Maksimin, soman té kouvèr an tol. Malérèzman, siklone 48 la ni, la lèv lo ti (…)


+ Lus