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Inviter à la réflexion sur la mémoire, l’oralité et les récits postcoloniaux
20 novembre 2024
Le Banyan, centre d’art contemporain de la Cité des Arts de La Réunion, propose Zistwar mantèr, une exposition collective qui interroge la mémoire, l’oralité et les récits postcoloniaux des Mascareignes. Sous le commissariat d’Estelle Coppolani, poète et dramaturge réunionnaise, ce projet réunit huit artistes locaux et internationaux, offrant une réflexion sur les récits invisibles et la richesse de l’héritage oral réunionnais.
Le titre, tiré de l’expression créole « Zistwar mantèr, lapa mwin lotèr », pose la question de l’écriture de l’Histoire et de la légitimité des voix orales face aux récits coloniaux souvent figés dans les archives écrites. À travers des supports variés – son, vidéo, installations – les artistes explorent les dynamiques de domination et la réhabilitation des mémoires oubliées.
L’exposition immersive plonge le visiteur dans une scénographie multisensorielle, dominée par une « forêt de tamarins » conçue par l’artiste Kako. L’installation sonore d’Eat My Butterfly et les vidéos de Caroline Déodat et Brandon Gercara enrichissent ce dialogue entre mémoire collective et créations contemporaines.
Une approche plurilingue, avec des textes explicatifs en créole, français et anglais, reflète la diversité linguistique réunionnaise. Un feuillet bilingue et une bibliothèque en ligne prolongent l’expérience, mêlant lexique, playlist et bibliographie.
Avec Zistwar mantèr, Estelle Coppolani, pour sa première curation, invite à revisiter les récits des Mascareignes dans un espace où la création contemporaine redonne voix et corps aux histoires marginalisées, tout en réaffirmant l’importance de l’oralité dans la transmission des mémoires.
• Juliette Dennemont : Réunionnaise diplômée des Beaux-Arts de Paris qui puise son inspiration dans les mythes anciens et l’univers forain, avec une œuvre mêlant peinture, dessin et installation.
• Caroline Déodat : Artiste, cinéaste et chercheuse en anthropologie, elle explore les frontières entre fiction et ethnographie, par le biais de films et d’installations.
• Lisa Derocle Ho-Léong : Designer graphique diplômée de l’École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris, elle réinterprète l’identité réunionnaise en contexte migratoire et la double appartenance culturelle à travers des installations mixtes.
• Emma Di Orio : Artiste engagée qui expérimente avec une grande variété de techniques (street art, broderie, tatouage, mixage…), son travail se construit à travers une approche féministe et fantaisiste, à la croisée d’univers oniriques, numériques, et populaires.
• Brandon Gercara : Ancré dans la recherche, l’identité queer et le militantisme, son travail interroge les dynamiques de domination postcoloniale à travers la performance, la photographie, l’installation et la vidéo.
• Kako : Peintre fasciné par les « piédbwa » dès l’enfance, il explore l’histoire du peuplement réunionnais, explorant ce qui relie terres et mémoires, à travers des œuvres inspirées par la nature et les récits mythologiques.
• Stéphanie Lebon : Graphiste, peintre en lettres et calligraphe, elle concentre actuellement sa recherche autour du langage et des possibilités graphiques du créole réunionnais.
• Ambre Maillot : Designer et artiste, elle s’attache à penser et fabriquer un design anticolonial et féministe afin de donner forme à des récits immatériels, à une mémoire fragmentaire.
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