Hier à Saint-Denis

Des Réunionnais rendent hommage aux victimes de l’attentat de Nice

18 juillet 2016

Ce dimanche après-midi, quelques centaines de personnes ont répondu aux appels du Groupe de dialogue inter-religieux et de la Ligue des Droits de l’Homme pour rendre hommage aux victimes de l’attentat du 14 juillet à Nice.

L’intervention du Groupe de dialogue inter-religieux.

Comme en janvier 2015 à la suite de l’attentat contre Charlie Hebdo, et en novembre 2015 après les attaques de Paris et de Saint-Denis, un hommage à La Réunion a été rendu aux victimes d’un acte terroriste, sur la place des Droits de l’Homme à Saint-Denis.

Le rassemblement d’hier est né des initiatives convergentes du Groupe de dialogue inter-religieux et de la Ligue des Droits de l’Homme. Le 16 juillet, les deux organisations avaient chacune diffusé un communiqué invitant les Réunionnais à participer le lendemain à une cérémonie de recueillement pour saluer la mémoire des victimes de l’attentat de Nice. Le 14 juillet dernier, le conducteur d’un camion a été à l’origine de la mort de 84 personnes qui assistaient au feu d’artifice de la Fête nationale sur la promenade des Anglais.

Vue de la foule présente hier à l’hommages aux victimes de l’attentat de Nice.

Le rendez-vous était fixé à 16 heures 30 devant le théâtre de Champ-Fleuri. À l’heure dite, environ plusieurs centaines de personnes venues de toute l’île avaient répondu à l’appel. Un bouquet de fleurs était déposé sur la Dalle des droits de l’Homme, inaugurée à l’occasion d’une Journée mondiale contre la misère.

Outre le GDIR et la Ligue des Droits de l’Homme, d’autres personnes sont notamment intervenues : Houssen Amode, président du Conseil régional du culte musulman et Dominique Sorain, préfet de La Réunion.

Une délégation du PCR était présente. Elle comprenait notamment Ary Yée Chong Tchi Kan, co-sécrétaire général.

Au cours de cet hommage, les participants ont été invités à former une grande chaîne humaine. Un symbole qui rappelle que face à la violence des terroristes, l’unité est une des meilleures réponses.

M.M.

Une partie de la délégation du PCR.
Houssen Amode, président du Conseil régional du culte musulman
Dominique Sorain, préfet de La Réunion.
A la Une de l’actuAttentat de Nice

Signaler un contenu

Un message, un commentaire ?

Messages

  • Je ne suis pas gêné que le préfet participe à ce genre de manifestation , mais s’il n’est pas intervenu à titre privé et personnel mais comme représentant de l’Etat , cette action aurait du se dérouler dans un lieu officiel sous le contrôle et l’autorité de l’Etat, qui dans le cadre de l’application du principe de la laïcité n’a pas à intervenir directement dans manifestations religieuses ou interreligieuses mais à permettre éventuellement sous son contrôle l’expression de toutes les orientations religieuses dans le respect des lois et de tous les citoyens .

    Permettre à toutes les confessions religieuses de s’exprimer pour montrer leur indignation et leur condamnation du crime abominable qui a été commis à Nice au non d’un DIEU est certainement une bonne chose . Mais même dans ce cadre là l’Etat ne peut pas s’exprimer comme autorité religieuse ,mais comme autorité civile . Par conséquent pour démontrer que le rôle de l’Etat est avant tout de permettre l’expression du principe de la laïcité il aurait fallu que cette manifestation se tienne sur la place de la préfecture ou a la préfecture et que le Préfet porte son uniforme préfectoral .

    Bien entendu il est possible qu’un homme qui exerce les fonctions de préfet puisse participer à titre personnel à une telle action ,car les hommes qui exercent le pouvoir restent des hommes et ont le droit d’exprimer leur croyances et leur foi , mais je pense qu’ils doivent alors éviter de prendre la parole pour qu’il n’y ait pas de confusion sur leur rôle .La République Française est laïque et ceux qui la représentent officiellement le sont aussi et lorsqu’ils interviennent au nom de la République il y a un protocole à respecter .


Témoignages - 80e année

La kaz Tikok

23 avril, par Christian Fontaine

Promié tan, la kaz bann Biganbé navé dé piès minm parèy sad bann Maksimin, soman té kouvèr an tol. Malérèzman, siklone 48 la ni, la lèv lo ti (…)


+ Lus