Nos peines

Etienne Ivaha nous a quittés

10 janvier 2018, par Alain Dreneau

Etienne Ivaha était connu de pratiquement tout le monde dans sa ville du Port. Sa disparition brutale, survenue le lundi 8 janvier, a donc suscité une forte émotion qui s’est rapidement répandue dans la cité maritime. C’est son activité de bazardier qui le mettait en contact quotidien et familier avec la population, ses clients et clientes, ses dalons, ses amis. Il était bien apprécié de tous, qui aimaient sa façon d’être et ses plaisanteries toujours bienveillantes.

Etienne Ivaha nous a quittés, il avait 75 ans. Il était camarade communiste, il ne s’en cachait pas, pour lui cet engagement coulait de source. Un engagement discret, à l’image de la personne. Ses obsèques ont été suivies par la foule serrée de celles et ceux qui tenaient Etienne pour un Portois digne d’estime.

Que la famille d’Etienne trouve ici l’expression des condoléances attristées de ses camarades de la section P.C.R. du Port : sa femme, sa fille Béatrice, son petit-fils Mathieu et tous ses proches.

A.D., pour la section P.C.R. du Port

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Messages

  • Jean-Yves Ananelivoua de Sainte-Thérèse :
    Sincères condoléances à la famille et proches du camarade Etienne IVAHA dont j’ai appris avec tristesse le décès cette nuit.Cela fait plus de 40 ans que j’ai milité aux cotés de ce camarade exemplaire au sein de la Section PCR du Port. J’ai beaucoup appris de ses qualités d’homme généreux et de sa fidélité à notre parti dans des luttes pour o‘amélioration des conditions de vie et de travail des peuples réunionnais.
    Il ne rechignait pas à la besogne, son courage et sa détermination forçait mon admiration.
    Adieu Kamarad !

    Marie Ghislaine Cataye :
    Oula ! Etienne est mort.? Triste nouvelle . condoléances à ses proches !

    Oumarou Sidibe :
    Un homme fidèle à ses objectifs. Repose en paix.

    Sully Fontaine :
    Né en 1942, Etienne Ivaha est orphelin de son père, Victor Ivaha, qui meurt alors qu’il n’avait que 5 ans. Son père étant un très proche compagnon de Léon de Lépervanche, ce dernier - devenu maire du Port - recueillera chez lui le petit garçon. Etienne Ivaha est resté sous son toit de l’âge de 11 ans jusqu’à 19 ans.
    « Mon papa lété in gran kamarad Léon de Lépervanche, memb le parti kominiss. Kan mon papa lé mor, Lepervanche la di “Anvoy amoin chez lui là-bas ; li va okip amoin”. Moin té nétoiye la kaz, arozé tousala, fé kui manzé. Toultan, toultan, li té vé rougay la morï. Rareman in morso la viann. Té anvoye amoin komisyon, bazar, partou... la boutik Laï Kor*, koté la mosquée. Dans la kaz, lavé Mimi Lérivain, la nénène, amoin, avec Lépervanche. Son madame la séparé - té i apèl Paula Hoarau - la parti. En 1961, Lépervanche la tonm malad, la fé o moin 15 zour maladi, komma. Li lavé l’asthme, té i touss bon pé. La di amoin apèl doktèr Hassen. Moin té i donn ali son médikaman, mé la pa viv lontan aprè. Kan ma la vi a li an trin de mourir, ma la kri Nénène. Lépervanche la di “Apèl doktèr”. Mé kan le doktèr larivé la di “lé terminé”. Ma la parti la méri là-bas. Dans ce temps-là, Mme Sylvia Laugier lété la, té i donn papié médesin. »
    A l’âge de 17-18 ans, Etienne Ivaha commence à travailler, d’abord comme manœuvre maçon, puis comme coursier, à la mairie, un poste d’où il a été chassé, à la suite d’une délation, par le successeur de Léon de Lépervanche, André Gontier.
    Extrait d’un article de Témoignages de novembre 2007 à propos des personnes qui ont connu Léon de Lépervenche.

  • C’est avec les larmes aux yeux et le coeur gros que je lis cette magnifique article.
    Un bel hommage, un beau résume de mon père combattant. Il était combattant jusqu’à son dernier souffle.
    Je tenais à vous dire mille merci.
    Béatrice, Mme Étienne, Matthieu et Fabrice.
    Bien à vous.

  • C’est avec les larmes aux yeux et le coeur gros que je lis cette magnifique article.
    Un bel hommage à mon papa.
    Un combattant jusqu’à son dernier souffle.
    Je tenais à vous dire mille merci.
    Un merci particulier à sa famille PCR.

    Papa était un homme unique, un homme déception.
    La vie réserve bien des chagrins, bien des surprises.
    Aujourd’hui tu n’es plus là.
    Il restera de toi ce que tu as donné.
    Je viens te dire adieu, toi que j’aimais
    Je viens te remettre à Dieu, à jamais
    Rejoins tous ceux que nous avons aimés
    Tous ceux qui nous ont déjà quittés
    Tu es parti, nous ne te verrons plus
    Ton rire, ton sourire seront souvenirs
    Nos cœurs pleurent l’inconsolable douleur
    En déposant ces gerbes de fleurs
    Désormais tu es parti, adieu
    Mes yeux te chercheront dans les cieux
    Pour toujours tu seras dans nos cœurs
    Aide-nous à ce que la joie demeure
    La vie a décidé de ton départ
    Et je dois te dire au revoir
    Je t’ai aimé et je te remets à Dieu.

    Béatrice, Mme Étienne, Matthieu et Fabrice.


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