
La Plateforme réunionnaise transmet au chef de l’Etat un nouveau manifeste
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10 mars 2009, par
Ce qui suit n’est pas une légende, mais une histoire vraie : cela s’est déroulé en plein mois de février 1886. Imaginez donc un mois de février avec un bon “beau-temps” où, même le matin, le soleil vous brûle déjà la peau. On a l’impression que même les pierres se mettent à fumer, les herbes de la plaine de Saint-Paul à sécher, et le caméléon furtif cherche un coin d’ombre où se réfugier... mais, hélas, pas le moindre petit bout d’ombre ! Il ne fait pas seulement chaud, mais chaud-bouillant et, par un fait exprès, c’est le jour choisi par le C.F.R (Chemins de Fer et Port) pour procéder à l’inauguration du Port de La Pointe des Galets.
La légitime fierté de nos compatriotes
Dix mille personnes sont là : hommes, femmes, enfants, debout sous le soleil. Ajouter à cela des discours à n’en plus finir : un bla-bla-bla interminable ! Les gens fatigués, grillés par le soleil, épuisés... mais fiers malgré tout.
Ils le sont en réalité, et ont toutes les raisons pour l’être : deux cents ans que nos compatriotes attendaient enfin un port… et maintenant ?
Maintenant, fini le temps où l’on risquait de perdre ses bagages ou même de se noyer pour se hisser à bord des bateaux ou pour s’en extraire. Fini également le temps où les bateaux devaient fuir vers le large en cas de cyclone. Combien de vaisseaux (parmi les plus gros !) s’étaient perdus corps et biens lors des gros temps ? Fini encore le temps où les gouverneurs avaient cette fâcheuse tendance à privilégier l’île Maurice par rapport à nous. Alors pourquoi les Réunionnais ne seraient-ils pas fiers ce jour-là en voyant dans leur port cinq gros vaisseaux, y compris le vapeur "Ville de Terragone" ?
Ça c’était un chantier !
Pour un chantier, c’en était un ! Jamais on n’avait vu des travaux d’une telle importance. Les deux responsables, Messieurs Palu de la Barrière et Lavalley, avaient fait creuser le port et poser en même temps des kilomètres de rail depuis Saint-Benoît jusqu’à Saint-Pierre, en passant par Saint-André, Saint-Paul et les autres villes de la côte.
Pour cela, on avait dépensé de l’argent par millions et employé des milliers de personnes.
Une ville comme Le Port s’était mise à pousser en un rien de temps dans le désert de la Rivière des Galets.
Si, pour le train, les travaux n’avaient pas posé de problème majeur, pour le port, par contre, il en avait été autrement.
Pour les ingénieurs, pas de doute, aucun problème pour creuser la terre rapportée par la rivière... sauf qu’une barre de roche dure indélicate et imprévue s’était invitée aux travaux... et la mer qui se déchaînait aux plus mauvais moments, faisant remonter à la surface des lames de fond qui formaient ensuite des rouleaux qui s’écrasaient avec une violence inouïe et arrachaient des blocs aux digues. Pour en rajouter, parlons des travailleurs qui tombaient malades par centaines pour avoir bu de l’eau impropre à la consommation.
Soulever les montagnes
Donc la construction du port avait pris du temps. Certains ont critiqué ces travaux pour leur coût... mais au bout du compte, le port était là et bien là. Maintenant, les choses ont changé, avec un nouveau port dans la baie de La Possession, même l’aéroport a été agrandi, mais on ne doit pas oublier la crise qui sévissait à la fin du dix-neuvième siècle à l’époque des grands travaux que l’on a évoqué ci-dessus, et qui n’a pas empêché nos ancêtres de s’engager dans ces grands travaux afin de relancer l’économie : un exemple à méditer !
Une volonté politique certaine, un peuple courageux, même affaibli par les maladies, peut, comme on dit, soulever des montagnes.
G et R. Gauvin
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