Fête de la Nature 22 au 26 mai

Arbres-amis

18 mai 2013

Au détour d’une rue, qui n’a vu un vide soudain ? Une ou deux places de parking nouvelles, toujours un envahissement de béton… Les tueurs d’arbres et de nature ont sévi.

Sol et herbe à l’air qui pourtant accueillent et diffusent l’eau en nappes phréatiques, en racines et floraisons multiples jusqu’aux plus hautes branches. Manguiers, goyaviers, flamboyants… tous généreux. Tant d’arbres nourrissent et régalent. Des anciens, des sans-logis, sans travail fouillent les poubelles, les cagots des fins de marché, mais qui prend le bâton de cueillette et leur offrent les fruits frais, mieux les incitent à les ramasser ensemble, s’enchaînent aux troncs amis pour interdire ces crimes contre l’entraide ? Les oiseaux, insectes, abeilles vitales pleurent aussi, le peuple vert hôte qui périt, de plus en plus rare, de plus en plus loin, maltraité. Les bois tronçonnés (en quelques minutes comme à Bornéo ceux des forêts primaires, refuge des derniers orangs-outans) serviront-ils au moins pour créer des œuvres d’art, des pilons, des bancs solides ??? Comme si les hommes s’asphyxiaient de jour en jour, ignorant ou se moquant des frères donneurs d’ombre, d’oxygène, en transformateurs de gaz carbonique.

Entendez le cri, les plaintes de la nature des villes (et souvent des jardins, des champs, des massifs forestiers…) ! Elle connait bien celles et ceux qui l’aiment, la respectent, la soignent, la protègent ; elle les gratifie de ses nourritures, de ses beautés, de sa paix. Insoupçonnable à l’œil nu et aux cœurs endurcis des adorateurs du béton et du profit immédiat égoïste, elle diffuse une douceur féconde.

Réveil 3.


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