Révolte des esclaves à Saint-Leu

Valoriser l’Histoire de La Réunion

15 novembre 2013, par Jean Fabrice Nativel

À l’occasion du 350ème anniversaire du peuplement de La Réunion et du 202ème anniversaire de la révolte des esclaves de Saint-Leu, le Komité Éli a entrepris une série d’initiatives : la plus récente s’est déroulée à la plage Citerne 46 à Saint-Leu.

Le Téat Palissade présente la révolte des esclaves de Saint-Leu.

Aux hommes et femmes esclaves qui, à Piton Saint-Leu, se sont soulevés contre le système esclavagiste dans l’île le 8 novembre 1811, le Komité Éli a salué l’action et la mémoire les samedi 9 et dimanche 10 novembre à la plage Citerne 46 à Saint-Leu — vis-à-vis de l’ancien four à chaux.

Ces journées ont toutes deux débuté respectivement par un recueillement à la Ravine du Trou — lieu de préparation de cette révolte — et aux pieds d’une stèle — place de la mairie. Félicitations, d’une part, à ce collectif d’associations et, d’autre part, aux historiens et les passionnés d’Histoire ! Par des initiatives, les pages de l’Histoire de La Réunion sont mises en lumière et tout particulièrement celles du « silence » . “Témoignages”, au siècle précédent, avait relaté dans ses colonnes les traits de cette révolte.

Cultivons notre Histoire

Débats, repas, fon’d kèr, chants, danse, téat… ont ponctué cet hommage sous les filaos du lagon. La période de l’esclavage dans l’île a été abordée : les conditions de vies de ces hommes et femmes considérés comme des « meubles », le Code Noir, la traite, l’abolition, la culture du café, de la canne à sucre… l’engagisme… et même la réalisation de la future route du littoral — à ce sujet, il a été question de sa nécessité et faisabilité au vu du changement climatique.

Le Komité Éli remercie les Réunionnaises et les Réunionnais pour leur participation à leurs actions, comme l’élévation de la stèle dédiée à Géréon et Jasmin (le Barachois Saint-Denis), la (re)découverte du Lazaret de la Ravine à Jacques (la Grande-Chaloupe Saint-Denis). Et aussi les bénévoles qui œuvrent à la cuisine, technique, logistique… Chaque rendez-vous est l’occasion de rencontres-surprises à l’exemple du Téat Palissade (Saint-Louis), Mao (l’un des gardiens de la tradition)… sans oublier Zandémik, un spécialiste de la cuisson du thon.

Coup de chapeau à Maximin Boyer, Yvrin Rosalie et les dalons pour leurs invitations à ces enrichissantes manifestations.

Reportage Jean-Fabrice Nativel


Signaler un contenu

Un message, un commentaire ?


Témoignages - 80e année

La kaz Tikok

23 avril, par Christian Fontaine

Promié tan, la kaz bann Biganbé navé dé piès minm parèy sad bann Maksimin, soman té kouvèr an tol. Malérèzman, siklone 48 la ni, la lèv lo ti (…)


+ Lus