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D’autres pays et organisations devraient rejoindre l’ABM prochainement
1er février
Le Mécanisme des Bénéfices de l’Adaptation (ABM) de la Banque africaine de développement finance des projets de résilience climatique en certifiant leurs bénéfices. Il permet aux pays d’accéder à des financements publics et privés, soutient l’Accord de Paris et les ODD, et attire investisseurs et donateurs. Reconnu par la CCNUCC, il pourrait devenir un modèle mondial d’adaptation.
Depuis 2019, la Banque africaine de développement pilote un outil innovant en Afrique : le Mécanisme des Bénéfices de l’Adaptation (ABM). Ce dispositif, qui vient d’être reconnu par la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC), permet de mobiliser des financements pour aider les pays à mieux faire face au changement climatique.
L’ABM est un mécanisme qui facilite l’accès à des financements publics et privés pour renforcer les mesures d’adaptation au changement climatique. Son objectif principal est d’aider les pays à se développer de manière durable tout en réduisant leur vulnérabilité aux effets du climat.
L’ABM est le premier mécanisme non marché reconnu officiellement par la CCNUCC. Cela signifie qu’il propose une alternative aux solutions basées sur le marché, en mettant l’accent sur la résilience et les avantages concrets des projets d’adaptation.
Grâce à des méthodologies rigoureuses et une vérification indépendante, l’ABM certifie les bénéfices des initiatives climatiques en termes de réduction des coûts, d’amélioration des conditions de vie et d’impact positif sur l’environnement. Ces données permettent de mieux suivre les engagements pris dans le cadre de l’Accord de Paris et des Objectifs de développement durable (ODD).
1. Identification des projets : Des initiatives d’adaptation sont sélectionnées, telles que la gestion durable de l’eau, l’agriculture résiliente ou la protection des écosystèmes.
2. Certification des bénéfices : Une évaluation indépendante valide les impacts positifs du projet.
3. Accès aux financements : Les développeurs de projets peuvent ensuite monétiser ces bénéfices certifiés et attirer des investisseurs ou des fonds publics.
L’ABM a été soumis à la CCNUCC lors de la COP 29 à Bakou en 2024 par l’Ouganda, avec le soutien de plusieurs pays africains, dont le Nigéria, le Kenya et Madagascar. De nombreuses organisations et entreprises y participent déjà, telles que la Banque ouest-africaine de développement (BOAD) et le Centre international pour la recherche en agroforesterie (CIFOR-ICRAF).
Anthony Nyong, directeur du changement climatique à la Banque africaine de développement, souligne que l’ABM peut faciliter l’accès à de nouvelles sources de financement et encourager l’utilisation de solutions innovantes. Pour Bob Natifu, représentant de l’Ouganda à la CCNUCC, ce mécanisme est essentiel pour que son pays puisse affronter les défis climatiques tout en favorisant un développement durable.
L’ABM représente une opportunité unique pour les bailleurs de fonds et les investisseurs souhaitant soutenir l’adaptation au changement climatique en Afrique. En finançant des projets via l’ABM, ils peuvent aider à réduire les risques financiers pour les développeurs locaux et accélérer la mise en place de solutions efficaces.
Avec l’intégration de nouveaux pays et organisations, l’ABM pourrait devenir un modèle de référence pour le financement de l’adaptation au niveau mondial, offrant ainsi aux pays en développement un outil nouveau pour faire face aux enjeux climatiques.
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