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Antonio Guterres lance un « SOS mondial »
28 août 2024
Les îles du Pacifique, peu peuplées, rejettent 0,02% des émissions de gaz à effet de serre, pourtant elles sont les plus touchées par les effets du réchauffement climatique, dont la montée des eaux.
Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a lancé un « SOS mondial » sur la montée des eaux dans le Pacifique, lors du sommet du Forum des îles du Pacifique (FIP), en dévoilant des travaux de recherche attestant d’une élévation plus rapide que la moyenne mondiale.
« Je suis aux Tonga pour émettre un SOS mondial - Save our Seas (Sauvez nos mers) -, sur l’élévation du niveau des mers. Une catastrophe mondiale met en péril ce paradis du Pacifique », a déclaré Antonio Guterres.
Les îles du Pacifique, faiblement peuplées et peu dotées en industries lourdes, rejettent collectivement moins de 0,02% des émissions mondiales annuelles de gaz à effet de serre. Pourtant ce vaste ensemble d’îles volcaniques et d’atolls coralliens de basse altitude est la première victime des effets du réchauffement climatique, via notamment la montée des eaux.
Vers la disparition de certaines îles
D’après un nouveau rapport de l’Organisation météorologique mondiale (OMM) présenté au Forum, le niveau des mers a crû de 9,4 cm en moyenne à l’échelle mondiale en trente ans.
Cette hausse s’élève à 15 cm dans certaines zones du Pacifique. « Il est de plus en plus évident que nous allons rapidement manquer de temps pour enrayer la tendance », s’est alarmé Celeste Saulo, secrétaire générale de cette agence onusienne de référence.
« Les populations, les économies et les écosystèmes de toute la région du Pacifique Sud-Ouest sont fortement touchés par les effets en cascade » du changement climatique, a indiqué dans l’avant-propos du rapport.
Aux Kiribati et aux îles Cook, les mesures de montée du niveau de la mer correspondent à la moyenne mondiale ou sont inférieures à celle-ci. Mais dans les autres îles, en particulier aux Samoa et aux Fidji, l’élévation constatée est trois fois plus importante.
Aux Tuvalu, les terres émergées sont déjà si réduites que les enfants investissent le tarmac de l’aéroport international pour jouer. Selon les experts, en cas de hausse contenue du niveau de la mer à l’avenir, les Tuvalu pourraient être entièrement submergées d’ici 30 ans.
« Les catastrophes se succèdent et nous perdons la capacité de reconstruire, de résister à un nouveau cyclone ou à une nouvelle inondation », a déclaré à l’Agence France Presse le ministre tuvaluan du Climat Maina Talia, en marge du sommet du FIP le 26 août. « Pour les États insulaires de basse altitude, c’est une question de survie », a-t-il ajouté.
La détresse des pays du Pacifique a pu être ignorée par le passé, en raison de leur isolement et de leur faible poids économique au sein des institutions internationales. Cependant, la région est considérée par les chercheurs comme le révélateur de ce qui pourrait survenir dans d’autres régions du monde.
« Ce nouveau rapport confirme ce que les dirigeants du Pacifique disent depuis des années », a prévenu Wes Morgan, chercheur climatique australien ; auprès de l’AFP. « Le changement climatique constitue leur principale menace en matière de sécurité. Les nations du Pacifique sont engagées dans un combat pour leur survie, et mettre un terme à la pollution du climat est essentiel pour leur avenir », a assuré ce dernier.
Les îles du Pacifique « en première ligne »
La grande majorité des habitants des pays du Pacifique Sud résident à moins de 5km de la côte, selon les Nations unies. En provoquant une submersion des terres, la hausse du niveau des mers réduit non seulement l’espace vital, mais aussi les ressources en eau et en nourriture des populations, a rappelé l’ONU.
De plus, une température plus élevée de l’eau va conduire à des catastrophes naturelles plus violentes, tandis que l’acidification des océans va affecter la chaîne alimentaire marine.
Pour l’experte Rosanne Martyr, de l’institut Climate Analytics basé à Berlin, « le prix à payer s’accroîtra inexorablement si rien n’est entrepris d’urgence ». D’ores et déjà, des pays comme le Vanuatu, la Papouasie-Nouvelle Guinée ou la Micronésie ont perdu « plus de 1% de leur PIB en raison de la montée des eaux », selon elle.
Les nations insulaires du Pacifique sont « en première ligne de la bataille contre le changement climatique », a rappelé le 26 août à l’ouverture du forum, le secrétaire général du FIP, Baron Waqa, de l’île de Nauru.
Le ministre du Climat tuvaluan Maina Talia a exhorté les « pays les plus pollueurs » à assumer financièrement les coûts croissants liés au changement climatique, selon le principe du « pollueur-payeur ».
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