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31 juillet 2024
Intitulée « L’analyse du bilan carbone à faible latence révèle un déclin important du puits de carbone terrestre en 2023 », une étude souligne qu’en 2023, le taux de croissance du CO2 atmosphérique a atteint un record de 3,37 ± 0,11 ppm à Mauna Loa, augmentant de 86 % par rapport à l’année précédente, malgré une hausse modeste des émissions de CO2. Les puits de carbone terrestres – forêt, plantes vertes cultivées et sols - et océaniques ont diminué, avec une absorption nette terrestre à son plus bas niveau depuis 2003. Les sécheresses, notamment en Amazonie, feux de forêt comme au Canada et anomalies climatiques ont exacerbé les pertes. Les puits d’absorption de CO2 que constituent les océans ont montré une légère augmentation. Les températures extrêmes ont conduit à une perte globale de carbone de 1,73 GtC, mettant en évidence une déconnexion entre verdissement et absorption de carbone : replanter pour remplacer des arbres coupés ne suffit pas.
En 2023, le taux de croissance du CO2 atmosphérique a atteint un niveau record de 3,37 ± 0,11 ppm à Mauna Loa, soit une augmentation de 86 % par rapport à l’année précédente. Cette hausse contraste avec une augmentation modeste de 0,6 ± 0,5 % des émissions mondiales de CO2 des combustibles fossiles. Cette situation suggère une réduction significative des puits de carbone terrestres et océaniques.
C’est le résultat d’une étude intitulée « L’analyse du bilan carbone à faible latence révèle un déclin important du puits de carbone terrestre en 2023 ».
Ses auteurs sont Piyu Ke, Philippe Ciais, Stephen Sitch, Wei Li, Ana Bastos, Zhu Liu, Yidi Xu, Xiaofan Gui, Jiang Bian, Daniel S. Goll, Yi Xi, Wanjing Li, Michael O’Sullivan, Jeffeson Goncalves de Souza, Pierre Friedlingstein, Frédéric Chevallier.
Ils proviennent des laboratoires suivants :
- Département des Sciences de la Terre, Université Tsinghua, Pékin, Chine
- Faculté de l’Environnement, des Sciences et de l’Économie, Université d’Exeter, Exeter, Royaume-Uni
- Laboratoire des sciences du climat et de l’environnement CEA CNRS UVSQ Université Paris-Saclay, France
- Institut des Sciences de la Terre et de la Télédétection, Université de Leipzig, Allemagne
- Recherche Microsoft, États-Unis
Les résultats de cette étude ont été présentés lundi 29 juillet lors d’une conférence internationale sur le cycle du carbone se tenant actuellement au Brésil. Le preprint de l’étude est accessible en ligne, en voici les grandes lignes.
Les puits de carbone terrestres, c’est-à-dire les , les plantes vertes cultivées et les sols, ont atteint leur plus bas niveau depuis 2003, avec une absorption nette de 0,44 ± 0,21 GtC par an. L’utilisation de modèles de végétation, d’observations satellites sur les incendies, et de mesures atmosphériques a permis d’établir ce « budget carbone ». Les anomalies régionales de flux de carbone entre 2015 et 2022 révèlent une perte majeure en Amazonie en raison de la sécheresse de la fin 2023, des émissions extrêmes de CO2 au Canada dues aux gigantesques feux de forêts, et une perte en Asie du Sud-Est.
Depuis 2015, l’absorption de CO2 au nord du 20e parallèle a diminué de moitié, atteignant 1,13 ± 0,24 GtC par an en 2023. Les tropiques, après avoir récupéré du carbone durant les années La Niña (2020-2023), ont enregistré une perte de carbone pendant le phénomène El Niño de 2023. Le puits océanique a montré une augmentation due au retrait de La Niña et au développement d’El Niño, particulièrement dans le Pacifique équatorial oriental.
En 2023, les températures mondiales ont battu des records, contribuant à des conditions extrêmes telles que des feux de forêt massifs au Canada et une sécheresse en Amazonie. Les puits terrestres du nord ont été particulièrement affectés, avec des réductions notables. Malgré une absorption exceptionnelle en Amérique du Nord, les pertes de carbone dues aux incendies ont été importantes. En Afrique, les puits de carbone ont montré des anomalies variées, avec une perte significative en Afrique australe compensée par des gains ailleurs.
L’augmentation du verdissement mondial grâce à des replantations en 2023 n’a pas compensé la perte des puits de carbone, illustrant un découplage entre le verdissement et la capacité d’absorption du carbone. Les zones brûlées ont connu une perte disproportionnée de carbone malgré un verdissement plus large. La disponibilité en eau joue un rôle crucial dans la dynamique des puits de carbone, les déficits hydriques contribuant à une diminution des forêts et végétaux dans certaines régions.
Enfin, l’année 2023 montre que les températures extrêmes ont provoqué une perte globale de carbone de 1,73 GtC par an.
Les forêts brûlées au Canada mettront des décennies à récupérer leur biomasse, tandis que la résilience des forêts tropicales reste incertaine face aux sécheresses répétées. Les conditions de chaleur récurrentes ont déjà affaibli l’absorption de carbone des forêts du nord, soulignant la nécessité d’une gestion prudente pour maintenir la stabilité des puits de carbone dans le futur.
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