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Des vagues atteignent le marché de l’Etang Salé et l’ancienne route nationale littorale
19 août 2024, par
La montée du niveau de la mer résultant de la crise climatique causée par le capitalisme est une réalité. Elle amplifie les dégâts causés lors des épisodes de fortes houles. Plus de 25 ans après l’alerte lancée lors d’une conférence de presse de Paul Vergès et de Philippe Berne, la population n’est toujours pas protégée face à cet effet de la crise climatique. A quand un réveil réunionnais ?
Photo : Extrait du journal télévisé de Réunion Première.
Ce week-end, les côtes Ouest et Sud de La Réunion furent touchées par un épisode de forte houle. Des vagues allant jusqu’à une hauteur de 7 mètres ont déferlé. A l’Etang-Salé, elles ont atteint l’ancienne route nationale et sont allées jusqu’à toucher le marché du quartier balnéaire de la commune.
La forte houle est un phénomène normal pour La Réunion. En effet notre pays est une île tropicale au large des côtes du continent africain, moins de 1000 kilomètres à l’Ouest de Madagascar. La crise climatique amplifie les dégâts d’un tel phénomène, à cause de la montée du niveau de la mer. En effet, le capitalisme est responsable du rejet massif de gaz à effet de serre. Ce système économique vise uniquement le profit. Il exploite les ressources humaines et naturelles. En moins de 200 ans, ce sont plusieurs millions d’années d’accumulation de charbon et de pétrole qui furent brûlées pour ensuite polluer l’atmosphère. Une des conséquences de cette pollution est le réchauffement climatique. La hausse des températures fait fondre d’importantes quantités de glaces. Elles finissent pas se dissoudre dans les hauts des océans. Cet apport massif rapide de glaces a pour effet de faire monter le niveau de la mer.
En 1997, Paul Vergès et Philippe Berne ont tenu une conférence de presse à La Réunion. Ils ont lancé l’alerte. Il fallait se préparer à faire face aux effets du réchauffement climatique qui était déjà enclenché. Depuis, la crise climatique s’est amplifiée. Elle est en partie responsable de la diminution de la production de canne à sucre à cause de la sécheresse qui devient la norme. L’Est de La Réunion était la zone arrosée, château d’eau du pays. Désormais, en raison de la sécheresse, les habitants du Cirque de Salazie doivent subir des coupures d’eau. La ressource est en ce moment insuffisante pour faire face à une consommation moyenne de 180 litres d’eau potable par jour et par habitant, selon la moyenne réunionnaise.
La montée du niveau de la mer est l’autre danger immédiat. Elle continuera encore pendant des siècles compte tenu de l’accumulation de CO2 dans l’atmosphère. Manifestement, plus de 25 ans après le lancement de l’alerte, les Réunionnais ne sont toujours pas protégés face à cette menace. Cela est d’autant plus inquiétant que la majorité de la population de notre pays se concentre sur le littoral. C’est là que se situent les plus grands centres urbains et les infrastructures les plus coûteuses.
Cette hausse du niveau de l’océan amène les vagues à aller toujours plus loin à l’intérieur des terres. C’est ce qu’il s’est passé samedi à l’Etang Salé.
Il est grand temps que la protection des Réunionnais face à la montée du niveau de la mer bénéficie de l’attention qu’elle mérite de la part de tous les décideurs politiques et de l’État. Un simple épisode de forte houle rappelle la vulnérabilité de notre pays à ce phénomène. Fort heureusement, les dégâts ne furent que matériels. Un réveil réunionnais s’impose avant que des morts surviennent.
Ceci suppose de protéger ce qui peut l’être, et de délocaliser le reste. Cela veut dire cesser toute nouvelle construction près du littoral et préparer celle de villes nouvelles situées plus haut en altitude pour accueillir les réfugiés climatiques et les plus de 100.000 Réunionnais supplémentaires prévus au cours des 25 prochaines années.
Une telle démarche doit découler d’une prise de conscience : la cerise climatique a fait du littoral la zone la plus dangereuse de La Réunion, ses habitants peuvent courir un risque mortel.
A quant un réveil réunionnais sur cette question essentielle ?
M.M.
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