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Changement climatique
Constat inquiétant pour les pays de l’Union européenne
10 mai 2003
Dans un communiqué diffusé mardi, l’Agence européenne de l’environnement (AEE) indique que les émissions de gaz à effet de serre de l’Union européenne ont augmenté en 2001 pour la seconde année consécutive, éloignant davantage l’Union européenne de son engagement consistant à réduire de manière substantielle les émissions pour la période 2008-2012. Les raisons évoquées sont un hiver plus froid qui a entraîné une hausse de la consommation d’énergies d’origine fossile (charbon, pétrole), un manque de précipitation qui a diminué la production d’hydroélectricité et le rejet de gaz carbonique dans les transports. Malgré cette mauvaise nouvelle, l’AEE constate des progrès dans l’Union européenne : les émissions de gaz à effet de serre en 2001 sont inférieures à celles de 1990.
Le niveau total des émissions de l’Union européenne pour les six gaz généralement considérés comme contribuant au changement climatique mondial est estimé avoir augmenté de 1,0% en 2001, dernière année pour laquelle des données sont disponibles, par rapport à l’année antérieure, ainsi que le révèle l’inventaire des émissions annuelles compilé par l’Agence européenne pour l’environnement.
Une estimation préliminaire indique que les principales raisons de cette augmentation tiennent à un hiver plus rude dans la plupart des pays de l’Union européenne entraînant une plus grande consommation de combustible de chauffage par les familles, des émissions plus importantes dues au transport et un recours plus important aux combustibles fossiles pour la production de l’électricité et du chauffage.
En dépit de cette augmentation par rapport à l’an 2000, les émissions de gaz à effet de serre dans l’Union européenne en 2001 ont été inférieures de 2,3% par rapport à leur niveau de 1990. Il s’agit cependant d’une diminution moins importante qu’au cours des deux années antérieures. En 2000, les émissions avaient atteint un niveau inférieur de 3,3% par rapport au niveau de 1990 et un niveau inférieur de 3,6% en 1999.
En vertu du Protocole de Kyoto pour la lutte contre les changements climatiques, l’Union européenne est tenue de réduire ses émissions combinées des six gaz à un niveau inférieur de 8% à celui de 1990 pendant les années 2008-2012.
L’inventaire représente la meilleure estimation disponible et fait l’objet d’une révision annuelle. Il ne tient pas compte de l’impact résultant de l’utilisation des sols et des forêts, lesquelles sont susceptibles de produire des émissions ou de les absorber, parce qu’il n’existe encore aucune méthodologie agréée au plan international.
Entre 2000 et 2001, l’Union européenne a connu une hausse de 1,6% des émissions de dioxyde de carbone (CO2), qui est de loin le principal gaz à effet de serre (GES) et représente à lui seul 82% des émissions totales de GES dans l’Union européenne. Elles ont également augmenté de 1,6% en 2001 par rapport à 1990.
Les chiffres révisés révèlent qu’en 2000, l’Union européenne a maintenu ses émissions de CO2 à leur niveau de 1990, ainsi qu’elle s’était engagée à le faire. Des données initiales avaient indiqué que les émissions de CO2 en 2000 étaient inférieures de 0,5% à leur niveau de 1990. Les besoins de chauffage accrus ont entraîné une hausse de 6% des émissions de CO2 provenant des familles et des petites entreprises en 2001 par rapport à l’année antérieure, contribuant de manière substantielle à une augmentation globale des émissions de gaz à effet de serre. L’Allemagne, la France et le Royaume-Uni ont enregistré les hausses les plus importantes d’émissions de CO2 provenant des familles et des petites entreprises.
Les émissions de CO2 résultant de la production d’électricité et de chaleur ont augmenté de 1,5% entre 2000 et 2001, et celles résultant du transport ont augmenté de 1,3%. Ces augmentations sont principalement imputables à une expansion de la production d’électricité et de chaleur à base de combustibles fossiles, et plus particulièrement du charbon, et à une augmentation continue du volume des transports, en particulier du transport routier.
Les derniers chiffres révèlent que 10 États membres sur 15 sont en voie de dépasser très largement leur part convenue dans l’objectif des émissions de gaz à effet de serre dans l’Union européenne. C’est le cas de l’Autriche, de la Belgique, du Danemark, de la Finlande, de la Grèce, de l’Irlande, de l’Italie, des Pays-Bas, du Portugal et de l’Espagne.
D’importantes augmentations des émissions, de 2000 à 2001, ont eu lieu en Autriche (+4,8%) et en Finlande (+7,3%). Une première analyse révèle que ces augmentations sont en partie imputables à un hiver rigoureux mais également à des précipitations moins importantes qui ont réduit la production d’énergie hydraulique dans ces deux pays et diminué les importations de la Finlande en provenance du marché nordique de l’électricité. L’Autriche et la Finlande ont dès lors dû recourir davantage aux combustibles fossiles pour la production d’électricité et de chaleur.
L’Irlande, l’Espagne et le Portugal sont les pays les moins proches des limites fixées à leur part dans l’objectif de l’Union européenne : en 2001, les émissions de l’Irlande ont augmenté de 31% par rapport à 1990, soit bien plus que le double de l’augmentation de 13% qui lui est permise entre 1990 et 2008-2012.
Pour la première fois en l’espace de cinq ans, les émissions de l’Espagne ont diminué de 1,1% par rapport à 2000, grâce à une production d’énergie hydraulique plus élevée qui lui a permis de réduire l’usage des combustibles fossiles pour sa production d’électricité et de chaleur. Le Luxembourg est l’État membre qui est parvenu à réduire le plus fortement ses émissions de gaz à effet de serre en termes de pourcentage, enregistrant une diminution de 44% depuis 1990. L’Allemagne, le pays contribuant le plus aux émissions de l’Union européenne, est, parmi les grands États membres, celui qui est parvenu à réduire le plus fortement ses émissions, en enregistrant une diminution de 18% depuis 1990. Entre 2000 et 2001, les émissions de l’Allemagne ont toutefois augmenté de 1,2%.
L’AEE publiera une analyse des chiffres des émissions et des tendances, ainsi que les dernières projections pour l’an 2010, à l’automne 2003. L’inventaire est disponible sur le site web de l’AEE à l’adresse suivante :
http://reports.eea.eu.int/technical...
An plis ke sa |
![]() Le Protocole de Kyoto à la Convention-Cadre des Nations unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC) adopté en 1997 permettra de contrôler les émissions par les pays industrialisés de dioxyde de carbone (CO2), de méthane (CH4) et d’oxyde nitreux (N2O), ainsi que de trois gaz industriels fluorés : hydrofluorocarbones (HFC), hydrocarbures perfluorés (PFC) et hexafluorure de soufre (SF6). L’Union européenne est responsable d’environ 24% des émissions anthropiques de ces six gaz par les pays industrialisés. Un accord de "répartition du fardeau" conclu par les gouvernements des États membres de l’Union européenne prévoit des limitations des émissions distinctes pour chaque État membre en vue de s’assurer que l’Union européenne respecte son engagement global de réduction de 8% en vertu du Protocole de Kyoto. Les limitations sont exprimées en termes de pourcentages qui doivent être suivis par les États membres pour réduire, ou dans certains cas maintenir ou accroître, leurs émissions par rapport au niveau de l’année de référence. L’inventaire a été compilé à partir de données fournies par les États membres et soumises à un contrôle de la qualité par l’AEE et son centre thématique sur l’air et les changements climatiques pour le compte de la Commission européenne. La Commission l’a ensuite présenté au secrétariat de la CCNUCC. L’inventaire est publié sous la forme du "EEA Technical Report No 95" intitulé "Annual European Community Greenhouse Gas Inventory 1990-2001 and Inventory Report 2003. Submission to the Secretariat of the UNFCCC". Les chiffres pour 2000 et les années précédentes ont été révisés en raison de recalculs effectués par les États membres en utilisant des méthodologies affinées afin d’estimer les émissions et/ou des données améliorées sur l’activité économique. La baisse des émissions de gaz à effet de serre dans l’Union européenne entre 1990 et 2000 a été révisée, passant de 3,5% dans l’inventaire de l’année dernière à 3,3%. |
L’Agence européenne de l’environnement |
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L’Agence européenne pour l’environnement est la principale source d’informations utilisée par l’Union européenne et ses États membres dans le développement des politiques de l’environnement. L’Agence a pour objectif de soutenir le développement durable et de contribuer de manière significative et mesurable à l’amélioration de l’état de l’environnement en Europe en fournissant des informations opportunes, ciblées, pertinentes et fiables aux décideurs politiques et au public.
Créée en 1990 par l’Union européenne (Union européenne) et établie à Copenhague depuis 1994, l’AEE est le pilier central du réseau européen d’information et d’observation sur l’environnement (EIONET), qui regroupe environ 300 organismes à travers l’Europe qui lui permettent de recueillir et diffuser les données et les informations relatives à l’environnement. L’Agence, qui est accessible à tous les pays qui partagent ses objectifs, compte actuellement 31 pays membres - les 15 États membres de l’Union européenne, ainsi que l’Islande, la Norvège et le Liechtenstein qui font partie de l’Espace économique européen (EEE), et les 13 pays candidats d’adhésion à l’Union européenne ou candidats - la Bulgarie, Chypre, la République tchèque, l’Estonie, la Hongrie, la Lettonie, la Lituanie, Malte, la Pologne, la Roumanie, la Slovénie, la République slovaque et la Turquie. |
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