Changement climatique : le mois de novembre le plus chaud de l’histoire

8 décembre 2020, par David Gauvin, Rédaction Témoignages

Ce mois de novembre a été le mois de novembre le plus chaud jamais enregistré dans l’histoire. La période de douze mois allant de décembre 2019 à novembre 2020 se situe à 1,28°C au-dessus des températures de l’ère préindustrielle, explique Copernicus dans son bilan climatique mensuel publié ce lundi. La base de données satellite de Copernicus pour l’observation des températures a permis de constater que si l’année 2016 était jusqu’à présent la plus chaude, 2020 pourrait bien l’égaler voire la surpasser.

Copernicus est le programme d’observation de la Terre de l’Union européenne. Il s’intéresse à notre planète et à son environnement pour le bénéfice de tous les citoyens européens. Il est coordonnée par L’Agence Spatiale Européenne.
Dans son rapport mensuel, il démontre que le mois de novembre a été le plus chaud de l’histoire moderne. Les relevés de température font apparaitre une température moyenne supérieur de 1,28°C.

Cette hausse se manifeste sur la vie quotidienne des habitants de la planète. Le permafrost de Sibérie a connu une fonte sans précédent. Le président Poutine déclare d’ailleurs que c’est dans ce permafrost que sommeil les bactéries les plus tueuse de la planète, ce qui crée une vrai inquiétude en Russie.

Sydney connaît actuellement une période de canicule avec des températures montant le jour jusqu’à 40°, au plus bas de la nuit la température ne descend pas en dessous de 25,3°. La région des Nouvelles Galles du Sud, où se trouve la ville, est "en canicule sévère", selon les services de météorologie, et d’autres villes du sud-est de l’Australie ont battu de nouveaux records de chaleur, avec 43°2 à Griffith et 45°7 à Mildura.

La Californie connaît, quant à elle, la pire période de sécheresse enregistrée depuis 120 ans. La région étant une des terres les plus productives des Etats Unies, cette sécheresse pose un problème national de sécurité alimentaire.

Même a la Réunion cet épisode de réchauffement mondial a des effets sur notre vie quotidienne. Nous connaissons un épisode de sècheresse historique qui entraine baisse de la production de canne mais aussi manque d’eau.

Il est important de faire ce constat à 4 jours de l’ouverture le 12 décembre de la COP 26 à Glasgow. Nous ne pouvons plus repousser les objectifs climatiques sauf à mettre en danger l’humanité dans son ensemble.

David Gauvin

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