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Désengagement du plus important pollueur historique de l’atmosphère de la lutte contre la crise climatique
23 janvier, par
Nouveau président des USA, Donald Trump a annoncé le retrait du plus gros pollueur historique de l’Accord de Paris sur le climat. Son objectif est de privilégier les profits des industries des énergies fossiles. Cette décision suscite l’inquiétude pour les pays vulnérables à la crise climatique dont fait partie La Réunion. Ancienne ministre de l’Environnement de Madagascar et ancienne négociatrice pendant deux COP sur le climat, le Dr Baomiavotse Vahinala Raharinirina fait part de son inquiétude pour l’avenir de la Maison commune, la planète Terre et souligne l’importance désormais de faire sans les USA.
Premièrement, il ne s’agit pas du premier retrait des USA (il va falloir s’en accomoder presque !).
Le Président Trump l’avait déjà fait durant son premier mandat, pour montrer son profond désaccord avec l’administration Obama. Et c’est le Président Biden qui, en étant arrivé au pouvoir, a de nouveau ramené les USA sur la table des négociations climatiques, tentant difficilement de reprendre le leadership sur le sujet.
Ensuite, il est important de rappeler que les USA représentent à lui seul la deuxième économie la plus émettrice de GES (gaz à effet de serre) au Monde. En d’autres termes, c’est un gros pollueur ! Sur le principe du pollueur-payeur, il devrait donc être parmi les plus gros contributeurs. Que ce soit pour le Green Climate Fund (Fond Vert pour le Climat) ou pour le Fond Perte et Dommage (qui vient d’être mis sur pied). En se retirant de l’Accord de Paris, il n’y a donc rien à attendre d’eux. Personne ne peut les obliger à quoi que ce soit !
D’ailleurs, le Président Trump l’a annoncé : ils vont forer, forer et forer. C’est le grand retour de l’économie carbonée pour la deuxième puissance économique mondiale. Gaz et pétrole. Avec ceci, il faut rajouter la conquête de l’univers, sous le leadership de Musk et Bezos, qui voient un avenir multiplanetaire. Oui, ils y tiennent à leur conquête spatiale et ils ont investi plus dedans que dans l’aide au développement, si on regarde les statistiques de ces 5 dernières années.
Alors, est-ce dramatique ? Doit-on s’en inquiéter ?
Peu de voix du côté des pays du Sud et des pays les plus vulnérables ne semblent être audibles aujourd’hui. En tant qu’ancienne négociatrice pour le Continent africain et les États insulaires, mais aussi en tant qu’experte internationale pour le compte des pays vulnérables et des pays moins avancés (PMA), je partage ici mon inquiétude, non pas pour le financement de l’adaptation au changement climatique de nos pays (même si oui, c’est aussi le nerf de la guerre), mais pour l’avenir de la Maison commune.
Nous vivons sur une seule Planète où il est rappelé depuis 1972 (lire le Rapport Meadows, puis les rapports du GIEC) que les actions des uns influencent les autres et leur devenir. Et le Climat s’affole complètement aujourd’hui, que ce soit aux USA, à Madagascar, aux Maldives, au Japon ou au Brésil. « We are One ». Néanmoins, les conséquences sont plus chaotiques pour les uns, moins coûteuses pour les autres.
L’Accord de Paris, c’est le multilatéralisme par excellence. C’est régler ensemble des problèmes communs, avec des responsabilités et des devoirs, des droits aussi.
Le multilatéralisme n’est pas parfait, loin de là ! Mais hors ce cadre, c’est la loi de la jungle et l’impossibilité pour des pays comme le nôtre de négocier convenablement et d’être écoutés.
Alors oui, le retrait des USA est dramatique.
Mais il faut avancer, sans eux. Et espérer que les efforts des uns vont compenser ce recul car il s’agit d’un vrai recul pour la bataille que nous avons engagés ensemble, entre les Nations, pour nos générations futures.
L’espérance sera le remède. Continuer à avancer avec un gros handicap, tout en restant optimiste ! Continuer à y croire à cet éveil des Nations.
Dr Baomiavotse Vahinala RAHARINIRINA
Docteur en Sciences économiques
Enseignante-Chercheure à l’Université de Fianarantsoa
Senior Fellow à la FERDI
Experte internationale en développement durable, transition écologique et changement climatique
Ancienne ministre de l’Environnement de Madagascar
Ancien négociateur durant deux COPs Climat
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