Energies renouvelables

Agartala, première ville solaire d’Inde

4 juillet 2013

Contrairement à La Réunion, l’essor des énergies renouvelables se poursuit un peu partout dans le monde, au rythme des découvertes technologiques et des idées liées à l’énergie propre. Même les pays en forte croissance économique s’intéressent à de nouvelles stratégies permettant de diminuer la consommation énergétique. C’est ce qu’écrit Anne-Sophie sur le site Toutvert qui se définit comme le guide pratique pour la vie verte.

« C’est le cas de l’Inde, où le Ministère des Energies nouvelles et renouvelables a depuis peu proposé un changement radical qui impactera la consommation énergétique de toute une région. Il s’agit là d’une véritable révolution pour les villes de l’État de Tripura, dans le Nord-Est de l’Inde, que le Ministère du Développement urbain entend transformer en « villes solaires ».

Financé à hauteur d’environ 60 millions d’euros — 4,52 milliards de roupies —, le projet de réalisation de la première ville solaire à Agartala, capitale de l’État de Tripura, a été lancé par l’Autorité pour le Développement des Energies renouvelables. Il prévoit de convertir les installations électriques traditionnelles des hôtels, crèches, hôpitaux, bâtiments administratifs, logements et temples en des installations alimentées par énergie solaire.

Avec 66.000 chauffe-eau et 80.000 lampadaires solaires dans la campagne environnante, le plan ministériel prévoit, une fois la capitale équipée, de convertir toute la région à l’énergie solaire.

Le projet ne s’arrête en effet pas là.

Dans le futur, 60 autres villes de Tripura, dont Mizoram, Assam, Manipur, Arunachal Pradesh et Nagaland, des villages et des terres agricoles devraient également être concernés par le plan de développement durable indien.

Le ministre du Développement urbain, Manik Dey, présent lors de l’inauguration de la première installation solaire de 50 kWh emménagée dans un bâtiment public, l’a d’ailleurs affirmé : « La crise électrique ne peut être résolue dans notre pays à moins d’utiliser à grande échelle une énergie non conventionnelle telle que l’énergie solaire » .

Diminuer la consommation énergétique

Bien qu’en forte croissance économique, l’Inde s’intéresse à de nouvelles stratégies permettant de diminuer sa consommation énergétique. L’exemple d’Agartala prévoit que la capitale du Tripura soit prête pour une transition solaire. Dans un délai de deux ans, des milliers de véhicules aujourd’hui roulant au diesel ou carburant ordinaire seront convertis pour rouler au gaz méthane, a annoncé un officiel. Le Ministère des Energies nouvelles et renouvelables a récemment proposé un changement radical qui impactera la consommation énergétique de toute une région.
Energie du vent : la voie des éoliennes à axe vertical semble prometteuse

Ecolo’run avait déjà évoqué le concept des éoliennes verticales dans un article consacré à l’association Les Robins de mers. Voici un article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash qui confirme les promesses tenues par ce type d’éolienne.

« À Igiugig, un village reculé de l’Alaska, des chercheurs du Caltech, dirigés par John Dabiri, testent actuellement un nouveau type d’éolienne à axe vertical.

Jusqu’à présent, le modèle de développement de l’éolien a reposé sur la taille croissante des machines et de leurs pales, afin de réduire le coût de production de l’électricité tout en augmentant la quantité globale d’énergie fournie. La nouvelle génération d’éoliennes qui s’annonce table ainsi sur des machines gigantesques de plus de 200 mètres de haut, équipées de pales pouvant atteindre 80 mètres de long !

L’équipe du Caltech fait pour sa part le pari que d’autres voies technologiques sont possibles pour réduire le coût de l’énergie éolienne. C’est dans ce but que ces chercheurs ont conçu une petite éolienne à axe vertical très efficace qui présente en outre la particularité de pouvoir fonctionner en synergie avec ses voisines, ce qui augmente la puissance des parcs éoliens composés de ce type de machine.

Ces chercheurs ont déjà démontré la faisabilité de ce type d’éolienne en testant 24 turbines de ce genre en Californie. Dans ce nouveau test, ils veulent installer une soixantaine d’éoliennes à axe vertical et produire une quantité d’électricité équivalente à celle obtenue à partir des générateurs diesel utilisés dans ce village.

Avec les éoliennes classiques, le vent produit des turbulences de part et d’autre des machines, ce qui oblige à les espacer en prévoyant une distance d’autant plus grande que la taille de ces machines est importante. Mais dans le cas des éoliennes à axe vertical, des turbulences produites par le vent peuvent au contraire être utilisées et amplifiées pour accroître la puissance des autres machines, à condition que ces éoliennes soient très précisément positionnées en fonction d’un modèle de simulation informatique.

Ces éoliennes "Dabiri" ne font que 10 mètres de haut et génèrent une puissance moyenne de 4 kWh. Par rapport à leurs cousines gigantesques, elles sont peu coûteuses à fabriquer et à entretenir, ne font pratiquement pas de bruit et ont un impact visuel réduit. Ce type d’éolienne pourrait donc constituer une solution alternative intéressante en termes de production d’énergie autonome dans les endroits isolés. »
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