Deux nouvelles réserves marines de plus dans la région

22 novembre 2012

A l’heure où de nombreux contestataires accusent la Réserve marine de La Réunion d’être à l’origine de la présence de requins dans la zone, deux réserves marines naturelles d’exception voient le jour, dont une en Australie où le surf est presque un sport national.

Le Mozambique crée la plus grande réserve marine d’Afrique

La proposition visant à créer une Zone de Protection environnementale sur les îles Primeiras et Segundas (Premières et Deuxièmes), au Nord du Mozambique, a été approuvée par le Conseil des ministres. Le Mozambique accueillera ainsi la plus grande réserve marine d’Afrique, a annoncé le WWF.

Ce sont les archipels des Primeiras et Segundas, composés de cinq îles chacun, s’étendant sur une superficie de 1 million d’hectares et un périmètre de 205 km2, qui accueilleront la réserve marine. Le WWF œuvre depuis 8 ans dans cette zone, avec pour principaux objectifs d’assurer la préservation de la biodiversité, la réduction de la pêche excessive et le contrôle des activités illégales de tourisme.

« C’est une réponse à la hauteur des souhaits des populations locales qui demandent une protection de leurs ressources » , affirme le Dr. Florêncio Marerua, Directeur de WWF Mozambique. « Ce n’est cependant que le début d’une nouvelle phase, un pas en avant dans notre bataille continue pour la préservation des ressources naturelles et leur utilisation durable. Nous sommes très satisfaits de voir que la population est consciente des avantages qui découlent de la conservation des ressources. D’où leur engagement ».

Situés entre les provinces de Nampula et Zambézia, les archipels sont la 2ème zone de préservation déclarée au Mozambique en 2 ans, après la Réserve du Lac Niassa, en mai 2011.

Les archipels des îles Primeiras et Segundas sont connus pour leur biodiversité, et leurs plages reçoivent les pontes de la tortue verte (Chelonia mydas) et d’oiseaux marins.

Ils abritent également différents récifs de corail de grande valeur écologique, des tapis d’herbes marines considérés comme les principales zones de nourriture des dugongs au Mozambique, des mangroves qui exercent un rôle primordial dans le cycle de vie de diverses espèces marines.

« Récemment, un groupe de scientifiques a constaté que le nombre d’espèces est relativement plus élevé au Nord du Canal du Mozambique, ceci montre une fois de plus que le pays est à l’avant-garde de la préservation de la biodiversité », assure le Dr. Bruno Nhancale, Directeur de Préservation chez WWF Mozambique.

Ces îles constituent une zone côtière riche en ressources de pêche et de minerais, et un environnement marin doté d’un bon potentiel de développement du tourisme. L’importance sociale de la pêche de petite échelle est visible tout au long de l’archipel, avec la présence de nombreuses communautés de pêcheurs.

« Si les ressources marines et terrestres sont utilisées de façon durable, elles pourront représenter une importante source d’alimentation, de revenus et d’emploi pour les générations futures  », conclut le Dr. Bruno Nhancale.


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