
La Plateforme réunionnaise transmet au chef de l’Etat un nouveau manifeste
23 avrilAu cours d’un entretien dans la soirée du 22 avrils entre le Président de la République, Emmanuel Macron et la maire de Saint-Denis, Éricka (…)
Agro-écologie à Madagascar
20 septembre 2012, par
Le projet Mahavotra a été mis en œuvre à Madagascar dès 2011 en partenariat avec Agrisud International et grâce au co-financement de l’Agence Française de Développement, la société Star’s Service et la Région Aquitaine.
Dans la région d’Itasy, située au Sud d’Antananarivo, région à vocation agricole où la culture du riz est prédominante, les espaces agricoles sont fortement dégradés, les érosions fréquentes et les massifs forestiers en constante disparition. Les systèmes de production agricole sont aujourd’hui en déclin et ont besoin d’évoluer pour pouvoir subsister. La proximité avec la capitale offre aux producteurs un grand marché d’écoulement et de réseaux de collecte des produits agricoles structurés.
Ce projet d’agro-écologie et de foresterie à Madagascar dans le cadre des Actions carbone vise à former 1.200 familles d’agriculteurs réparties sur 6 communes rurales (Alatsinainikely, Ankaranana, Analavory, Arivonimamo II, Imerintsiatosika) à la mise en œuvre des pratiques agro-écologiques et à restaurer 900 hectares de terres dégradés, notamment par la plantation de 500.000 arbres intégrés dans les systèmes d’exploitation.
Le projet vise également à évaluer l’impact sur le changement climatique des pratiques agro-écologiques et forestières mises en œuvre en vue d’imaginer de nouveaux mécanismes de financement des pratiques agricoles durables grâce aux "marchés du carbone".
Les bénéfices environnementaux d’une telle opération sont nombreux. Ils permettront par exemple le maintien et l’accroissement du couvert boisé tout en protégeant les parcelles agricoles et réduction de l’érosion des sols, une amélioration de la disponibilité et de la qualité de la ressource en eau et de la rétention des minéraux dans les sols. L’agro-écologie permet la réduction de l’utilisation des intrants chimiques de synthèse ainsi que la réduction de la pression environnementale des activités d’élevage par l’amélioration du fourrage disponible sur les exploitations. C’est une des techniques de lutte contre le changement climatique par la réduction des émissions de GES des pratiques agricoles et le stockage du carbone dans les sols et la biomasse forestière.
Il en va de même pour les bénéfices économiques et sociaux qui favoriseront entre autres une amélioration de la sécurité alimentaire et des revenus des paysans à moyen et long terme, réduisant la vulnérabilité des familles d’agriculteurs par la création d’un capital forestier mobilisable en cas de difficulté de l’exploitation. La mise en valeur de terres marginales impliquant une diversification des activités rurales permettra la création de nouveaux emplois (bucherons, scieurs de long, menuisiers, charbonniers...) tout en apportant une amélioration des compétences locales par la formation et l’appui-conseil.
Action carbone est un programme de la fondation GoodPlanet. Créée en 2005 par Yann Arthus-Bertrand, GoodPlanet a pour objectif de « mettre l’écologie au cœur des consciences » et décline ses actions à travers de nombreux programmes au service de la sensibilisation et de l’action en faveur de l’environnement et des habitants de notre planète. Retrouvez-les sur : |
Au cours d’un entretien dans la soirée du 22 avrils entre le Président de la République, Emmanuel Macron et la maire de Saint-Denis, Éricka (…)
Le Haut Conseil de la famille, de l’enfance et de l’âge est revenu dans une note sur la période inflationniste 2021-2025 et ses effets sur le (…)
Promié tan, la kaz bann Biganbé navé dé piès minm parèy sad bann Maksimin, soman té kouvèr an tol. Malérèzman, siklone 48 la ni, la lèv lo ti (…)
En visite à La Réunion, le président de la République a échangé avec le monde agricole, durement affecté par le cyclone Garance qui a suivi un (…)
Mézami l’ariv amwin dann mon éskolarité kotoiye bann marmaye néna bone tète. Mi rapèl inn téi konpran toute pli vite lé z’ote, téi rotien toute (…)
Selon le ministre de la Santé, Yannick Neuder, "autour de 120.000" personnes pourraient avoir été contaminées par le chikungunya, maladie (…)
« Ça fait plus de quinze ans que la fonction publique est au pain sec et à l’eau » a estimé le président de la fédération services publics de la (…)
Mézami dopi somenn passé i anparl bonpé bann péshèr artizanal pars lo ministress responsab de sa lété d’passaz shé nou é bien antandi téi i pé pa (…)
« Depuis le début de l’année, six décès [...]chez des personnes de plus 70 ans porteuses de comorbidités ont été classés comme liés au chikungunya (…)
Kossa i lé sa d’apré zot ? Oussa i trouv in n’afèr konmsa ? Fransh vérité sa sé in n’afèr i roprézante bien in fèye vakoa. Zot i trouv pa ?Avèk in (…)
Le Premier président de la Cour des comptes, a menacé mercredi de refuser de certifier les comptes de l’État. « Les réserves formulées par la Cour (…)
Le président de la Cour des comptes et du Haut conseil des finances publiques, Pierre Moscovici, a mit en garde contre des prévisions trop (…)