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L’assimilation à la France impose des horaires du bac inadmissibles aux candidats réunionnais
22 juin 2024, par
L’alignement des horaires des épreuves écrites du Bac 2024 à La Réunion sur ceux de la France ont d’importantes conséquences : des épreuves de 10 heures à 14 heures ou de 16 heures à 20 heures. Aux Antilles et en Guyane, l’argument de sujets nationaux pour un diplôme national ne tient pas : aucune épreuve ne s’y déroule entre 1 heure et 5 heures du matin.
Les horaires du bac et le calendrier scolaire sont des cas d’école des conséquences néfastes que peut provoquer la politique d’assimilation de La Réunion à la France. Cette question est l’exemple d’une remise à plat nécessaire. Le PCR propose que les syndicats, les associations, les partis politiques, les parlementaires, et les représentants des maires travaillent ensemble au sein de la Conférence territoriale élargie pour discuter de ce type de question. L’objectif est construire ensemble un projet de développement durable et solidaire pour La Réunion. C’est une démarche de responsabilité qui amène les Réunionnais à s’entendre pour trouver ensemble des solutions. Cet état d’esprit permettra de faire reculer l’assimilation.
Cette semaine, les candidats du baccalauréat 2024 ont dû passer des épreuves de l’examen à des heures inhabituelles. Parce que les sujets doivent être les mêmes qu’en France, les épreuves écrites doivent se dérouler en tenant compte du décalage horaire. Si une épreuve commence à 14 heures en France et dure 4 heures, alors elle débute à 16 heures à La Réunion pour s’y terminer à 20 heures. À cause d’épreuves débutant à 8 heures en France et d’une durée de 4 heures, les candidats réunionnais doivent plancher entre 10 heures et 14 heures, c’est-à-dire à l’heure où leur organisme est habitué à manger lors de la pause de midi.
Ces contraintes ne sont pas propices à la meilleure des réussites. L’argument opposé est d’affirmer que le baccalauréat est un examen national, avec des sujets nationaux et donc la même heure GMT pour tous.
Sur la base de ce raisonnement des autorités responsables de l’Éducation nationale dans notre pays, les candidats de Guadeloupe, Guyane et Martinique doivent passer leurs épreuves écrites entre 1 heure et 5 heures du matin. Chacun peut vérifier que ce n’est pas le cas. Il est donc possible de déroger à cette règle en proposant des sujets pour chaque territoire. C’était auparavant le cas, lorsque les sujets des épreuves du baccalauréat étaient propres à chaque Académie.
L’alignement des horaires du bac 2024 à La Réunion sur ceux de la France suscite de manière étonnante relativement peu de protestations. C’est pourtant un cas d’école des conséquences néfastes que peut provoquer la politique d’intégration de La Réunion à la France.
Cette mesure montre jusqu’où peut aller l’assimilation à Paris dans notre pays.
Au-delà des horaires du bac, la gestion du calendrier scolaire à La Réunion est un autre cas typique de cette assimilation. Au prétexte que des futurs bacheliers souhaitent poursuivre leurs études en France et pour faciliter les mutations des enseignants entre la France et La Réunion, le système éducatif à La Réunion impose un calendrier scolaire qui tend à se rapprocher de celui de la France. Or, ce sont deux pays dans deux hémisphères différents avec des climats différents : tropical à La Réunion, tempéré en France. Conséquence : les vacances d’été ont été réduites au profit des vacances d’hiver. Plus de 200 000 élèves sont contraints d’aller en classe pendant les mois les plus chauds de l’année ainsi que durant la période où le risque de cyclones est le plus important.
Cette question est l’exemple d’une remise à plat nécessaire. Le PCR propose que les syndicats, les associations, les partis politiques, les parlementaires, et les représentants des maires travaillent ensemble au sein de la Conférence territoriale élargie pour discuter de ce type de question. L’objectif est que ces forces vives réunionnaises construisent ensemble un projet de développement durable et solidaire pour La Réunion. Ce projet sera alors la base d’une remise à plat des relations avec l’État et l’Europe, afin que ces autorités accompagnent un plan de développement décidé et appliqué par les Réunionnais.
C’est une démarche de responsabilité qui amène les Réunionnais à s’entendre pour trouver ensemble des solutions. Cet état d’esprit permettra de faire reculer l’assimilation et, pourquoi pas, d’aller vers des réformes structurelles telles qu’un calendrier scolaire réunionnais.
M.M.
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