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Une étude en France souligne le rôle du système éducatif dans la reproduction des classes sociales
11 octobre 2023
En France, le système éducatif favorise d’abord la reproduction des classes sociales avant d’être un ascenseur social, c’est ce qui ressort de l’enquête Génération du Céreq menée auprès de 25 000 jeunes sortant de l’école.
À partir du dispositif des enquêtes Génération du Céreq, qui permet de suivre 25 000 jeunes sortant du système scolaire, les expertes du Céreq, Gaëlle Dabet, Dominique Epiphane et Elsa Personnaz, dressent un panorama inédit des effets de l’origine sociale sur les parcours scolaires ainsi que sur leurs trajectoires d’insertion au cours des trois premières années de vie active. De cette étude, réalisée à la demande de France Stratégie, ressort un constat sans appel : le niveau et le type de diplôme atteint, la rapidité d’insertion dans l’emploi, les caractéristiques de l’emploi occupé diffèrent — toujours et encore — nettement selon le milieu social dans lequel on a grandi. Les expertes soulignent toutefois que l’alternance pourrait atténuer les inégalités sociales.et précisent à quelles conditions.
Moins souvent orientés en troisième générale, inscrits plus fréquemment dans des filières par défaut, les enfants d’origine sociale modeste connaissent des parcours plus difficiles dans l’enseignement secondaire.
Ainsi, ces jeunes sont moins souvent titulaires d’un baccalauréat (un tiers des enfants de famille à dominante ouvrière ne sont pas bacheliers), accèdent moins souvent à l’enseignement supérieur et y connaissent des échecs plus fréquents.
À l’issue de leur parcours scolaire, les écarts en matière de diplômes atteints sont conséquents : si 55 % des enfants de deux parents cadres deviennent diplômés de l’enseignement supérieur long, c’est le cas de seulement de 11 % des enfants issus de famille à dominante ouvrière.
En sortant du système éducatif, les jeunes connaissent une insertion professionnelle très différente selon leur milieu social d’origine.
Moins souvent dans des emplois à durée indéterminée, les jeunes d’origine modeste sont, trois ans après leur entrée dans la vie active, deux fois plus souvent au chômage que les jeunes issu·es d’une famille de cadres.
La reproduction sociale est toujours à l’œuvre : si 51 % des jeunes dont les parents sont cadres le sont à leur tour, c’est seulement le cas de 10 % des enfants des familles ouvrières.
Les travaux du Céreq montrent régulièrement l’importance du niveau, de la spécialité, de la filière du diplôme dans l’insertion professionnelle. Pour autant, une fois ces éléments pris en compte, les différences selon l’origine sociale s’estompent mais ne disparaissent pas. Après 3 ans dans la population active, toutes choses égales par ailleurs, et notamment à diplôme et domaine de formation identiques, une personne issue d’une famille de cadres a 50 % de chances de plus d’être cadre qu’un enfant d’origine employée tandis qu’un·e jeune d’origine ouvrière en a 20 % de moins.
Avoir suivi une formation en alternance plutôt que par la voie scolaire offre un avantage certain pour accéder à un travail, encore plus sensible pour les enfants de ménages modestes.
Ainsi, la part de jeunes ayant connu une trajectoire d’accès rapide et durable à l’EDI augmente de 21 points pour les enfants de ménages à dominante ouvrière quand ils ont suivi leur formation professionnelle en alternance par rapport à la voie scolaire. Cette augmentation n’est que de 10 points pour les enfants de deux cadres.
L’effet positif du passage par l’alternance persiste après trois années passées sur le marché du travail : 84 % des jeunes de famille d’ouvriers passé·es par l’alternance sont en emploi pour 75 % ce celles et ceux issus de la voie scolaire.
Au final, l’alternance semble atténuer les écarts entre origines sociales à condition que les jeunes, surtout d’origine modeste, parviennent à trouver un employeur, décrocher un contrat, rester jusqu’à la fin de la formation et obtenir leur diplôme.
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