Mobilité

Une délégation d’Île de France recrute une centaine de postiers

Une série d’entretien et des premières embauches dès décembre

15 octobre 2003

Une délégation venue d’Île de France est pour une dizaine de jours dans notre île, en vue de recruter une centaine de postiers. Dix jours de rencontres, où les membres de la délégation vont avoir un entretien avec 258 candidats qui ont été reçus à l’issue des épreuves écrites. Sur les 720 candidats convoqués à l’écrit, 500 personnes s’étaient présenté les 15 et 16 septembre dernier.
Les postiers recrutés par la région Île de France sont des contractuels de droit privé, bénéficiant d’une convention collective proche du statut de la fonction publique.
La Poste est une niche d’emploi importante puisque dans les 10 ans, 140.000 emplois de postiers sont à renouveler. Les Franciliens ayant plus de choix de travail, ce sont toujours les gens de province, de toute la France, qui postulent, même de l’océan Indien.

Une stabilité professionnelle

Un des critères de sélection se base sur le projet professionnel du jeune postulant. La stabilité professionnelle attire bon nombre de jeunes, frustrés de faire formation sur formation et de ne pas trouver un emploi fixe. Le métier de facteur à Paris leur assure un revenu de 14.000 euros annuel auquel s’ajoute des prestations, des aides sociales et les primes. Le premier salaire mensuel est de l’ordre de 1.000 euros net par mois. Durant la première année, les Réunionnais disposeront d’un logement dans les foyers de la Poste à un loyer intéressant. Les premiers seront appelés dès décembre 2003 et passeront donc Noël sous la neige.
Outre cette opération, le CNARM continue en permanence à prospecter pour l’intégration des jeunes sur le marché de l’emploi. Ainsi le Club Med recherche dès aujourd’hui 1.500 personnes pour la saison d’hiver 2003-2004. Une première expérience professionnelle de 4 à 5 mois que le CNARM veut faire connaître.
L’année prochaine pour ses 20 ans, le CNARM prévoit une semaine européenne de la mobilité avec des entrepreneurs européens. Pour l’institution, il est clair que « les Réunionnais se sont approprié la mobilité, veulent faire le premier pas, prendre en main leur destin ». Une démarche volontaire soutenue par le CNARM qui tente aussi de mettre en place des formations avec le rectorat en fonction des besoins recensés.


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