Les cours du pétrole marquent une pause à plus de 76 dollars

12 septembre 2007

Du cours annoncé comme « exceptionnel » des 50 dollars en mai 2005 aux presque 80 dollars en 2007, le prix du pétrole reste à un niveau qui tend à devenir la “norme”.

Les cours du pétrole se replient légèrement lundi en Asie, mais le brut léger américain reste au-dessus du seuil des 76 dollars le baril, la perspective de voir l’OPEP s’en tenir à ses quotas actuels de production l’emportant sur celle d’un ralentissement de l’économie américaine. Vers 5h15 GMT, le baril de brut US cède 25 cents, soit 0,33%, à 76,45 dollars tandis que le Brent abandonne 37 cents (-0,28%) à 74,79 dollars.
Les chiffres très décevants publiés vendredi sur le marché américain du travail ont attisé les craintes de récession, synonyme de baisse de la demande de brut, mais pas assez pour compenser les tensions actuelles sur le marché pétrolier, ni pour inciter à penser que l’OPEP se résolve à augmenter sa production lors de sa réunion de mardi (hier-NDLR) à Vienne.
« Le niveau quasi-record des prix "spot", la forte baisse des stocks et les incertitudes économiques seraient autant de bonnes raisons pour que l’OPEP revienne, lors de sa réunion du 11 septembre, sur les baisses de production décidées en octobre 2006 », estime Lehman Brothers dans une note de recherche. « Mais peu d’observateurs, nous, inclus, pensent qu’elle le fera ».
La plupart des ministres de l’Organisation des pays exportateurs ont jugé ces derniers jours que la production actuelle de celle-ci était suffisante pour répondre à la demande. L’Arabie saoudite, premier exportateur mondial, entretient toutefois le doute sur sa position. Son ministre du Pétrole, Ali al Naimi, s’est refusé à tout commentaire, à son arrivée à Vienne vendredi, sur une note du cabinet de conseil spécialisé PFC Energy, selon laquelle Ryad est favorable à une augmentation de la production OPEP susceptible d’atteindre 1 million de barils par jour (bpj).
De source du secteur, on a appris lundi que le royaume avait informé ses clients asiatiques que ses livraisons d’octobre seraient stables par rapport à septembre. La position saoudienne pourrait être décisive en cas de débat au sein de l’OPEP, qui assure un tiers environ de l’approvisionnement mondial. L’Arabie saoudite a produit 8,65 millions de bpj en août, sur une production OPEP globale de 30,37 millions de bpj. Et elle détient la majeure partie des capacités de production disponibles de l’Organisation.

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