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Amélioration provisoire de la ressource grâce à une dépression tropicale
3 février, par
Une quantité considérable d’eau est apportée par une dépression tropicale depuis dimanche. Mais l’essentiel de cette manne sera perdu faute de généralisation de la collecte d’eau de pluie. Avec la crise climatique, la sécheresse devient la norme. Il est donc essentiel de mettre en œuvre les moyens nécessaires pour récolter l’eau gratuite qui tombe du ciel. Cet effort doit s’accompagner d’une diminution drastique de la consommation : 180 litres d’eau potable par jour, c’est du gaspillage. Faute de quoi, les coupures d’eau de plus en plus longue deviendront le quotidien d’une population toujours plus importante.
Depuis le 2 février, les pluies apportées par une tempête tropicale marquent le début tardif de la saison des pluies à La Réunion. Cette eau gratuite recharge partiellement les nappes phréatiques et augmente le débit des captages, mais l’essentiel des précipitations ruisselle vers l’océan en raison de l’artificialisation croissante des sols. Face aux sécheresses de plus en plus longues causées par la crise climatique, il est urgent de généraliser la collecte de l’eau de pluie. Cet effort doit s’accompagner d’une diminution drastique de la consommation : 180 litres d’eau potable par jour, c’est du gaspillage.
Chaque année, 7,5 milliards de mètres cubes d’eau tombent sur l’île, mais seulement 200 millions de m3 sont captés pour les usages domestiques, industriels et agricoles, selon l’Office de l’eau. Cette proportion infime souligne tout le potentiel de la récupération des eaux de pluie. Des solutions existent pour mieux valoriser cette ressource précieuse, notamment en s’inspirant des Comores, où la collecte des eaux de pluie alimente des citernes, garantissant ainsi une réserve en période sèche.
La généralisation des citernes dans les foyers réunionnais permettrait de stocker l’eau de pluie pour tous les usages sauf la boisson et l’arrosage des jardins. Actuellement, leur installation est peu répandue.
Les retenues collinaires constituent une autre solution pour l’agriculture et l’alimentation en eau des Hauts. Ces bassins artificiels sont capables de stocker de grandes quantités d’eau. Ils limitent le ruissellement vers la mer et permettent d’assurer un approvisionnement constant, notamment en période de sécheresse.
La généralisation de la collecte d’eau de pluie ne constitue pas seulement une réponse à la diminution des ressources. Les dimensions écologique et économique sont également présente. Une meilleure gestion des eaux tombées du ciel réduirait la pression sur les captages et les rivières, préservant ainsi les écosystèmes aquatiques. De plus, les infrastructures de stockage développeraient une autonomie en eau pour les habitants et les agriculteurs, limitant leur dépendance aux réseaux publics. Ainsi, les factures diminueront et le pouvoir d’achat augmentera.
Face aux enjeux climatiques, les pouvoirs publics doivent encourager la mise en place de systèmes de récupération d’eau de pluie via des incitations financières et des réglementations adaptées. L’intégration de citernes dans les constructions neuves et la multiplication des retenues collinaires figurent parmi les mesures prioritaires à adopter.
Dans un contexte de changement climatique et d’allongement des périodes de sécheresse, la collecte et le stockage de l’eau doivent devenir une priorité.
M.M.
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