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Le changement climatique dû aux activités humaines affecte l’intensité de la chaleur
28 décembre 2024
Le changement climatique a occasionné en moyenne 41 jours supplémentaires de chaleur menaçant la santé humaine en 2024, ont indiqué les scientifiques dans le rapport annuel de World Weather Attribution (WWA) et Climate Central. Ces deux organismes évaluent la manière dont le dérèglement climatique dû aux activités humaines affecte l’intensité et la probabilité des phénomènes météorologiques extrêmes.
Les jours de chaleur considérés comme dangereux sont des jours où il a fait plus chaud que 90% des journées déjà particulièrement chaudes enregistrées sur la période 1991-2020. Cette année, WWA et Climate Central en ont comptabilisé 41 de plus que l’an dernier.
Cette moyenne mondiale ne reflète pas la réalité des petits États insulaires (comme Nauru en Océanie, la Barbade ou Saint-Vincent-et-les-Grenadines dans les Antilles) qui sont les premiers à en souffrir. En effet, leurs habitants ont sué plus de 150 jours additionnels en 2024, tandis que la Belgique n’a enduré "que" 26 journées supplémentaires de chaleur extrême.
Cette année est d’ores et déjà considérée comme la plus chaude jamais enregistrée. Pour la première fois, le réchauffement de la planète a atteint + 1,5°C par rapport à l’époque pré-industrielle (1850-1900). Ce marqueur symbolique renvoie à l’accord conclu à Paris en 2015 visant à limiter la hausse des températures bien en deçà de + 2°C, et si possible + 1,5°C.
Le but est d’éviter les pires impacts du dérèglement climatique, qui provoquent déjà des catastrophes à travers le monde. Chaque dixième de degré supplémentaire entraîne de nombreuses conséquences. La hausse de 2024 ne signifie pas pour autant que les objectifs de Paris sont désormais inatteignables.
Outre les épisodes de canicule, l’année écoulée a aussi été marquée par des pluies exceptionnelles. En effet, un air plus chaud retient davantage l’humidité. À cela s’ajoute le réchauffement des océans. En effet, l’eau s’évapore davantage et gorge les nuages de pluie. L’Europe Centrale, certaines régions d’Australie, le sud-est des États-Unis et le Sahel ont ainsi essuyé les plus fortes précipitations depuis 1994.
De manière générale, l’année 2024 se distingue comme une "année anormalement marquée par des conditions météorologiques extrêmes", avec 219 phénomènes exceptionnels recensés. World Weather Attribution (WWA) et Climate Central en ont décortiqué 29. Ils ont déduit que 26 événements ont été aggravés par le dérèglement climatique et ont coûté la vie à 3.700 personnes.
"2024 touche à sa fin et ce rapport montre que les conséquences néfastes du changement climatique induit par l’être humain ne sont pas une vague menace. Elles sont déjà notre réalité", a conclu le climatologue Friederike Otto, fondateur de World Weather Attribution.
Pour que 2025 ne surenchérisse pas avec l’année écoulée, World Weather Attribution (WWA) et Climate Central ont publié quatre recommandations : la société doit accélérer sa sortie des énergies fossiles, améliorer ses systèmes d’alerte en cas de catastrophe imminente, mieux informer sur les conséquences mortelles des fortes chaleurs et financer le développement des pays particulièrement vulnérables aux événements climatiques extrêmes.
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