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Développement
Visite du sous-préfet de Saint-Pierre au Tampon
20 novembre 2003
48.000 habitants en 1990, 63.000 habitants en 2003. Comme toujours, les chiffres en disent plus qu’un long discours. Le Tampon a un côté ville à la campagne, le bleu de la montagne et le vert d’une nature généreuse. Un endroit où le climat est agréable.
Bref, tout irait pour le mieux dans le meilleur des mondes s’il n’y avait le revers de la médaille : l’eau qui, à certaines périodes de l’année et particulièrement depuis le mois d’octobre, fait défaut. À telle enseigne que les deux tiers de la commune n’a de l’eau du robinet qu’un jour sur deux.
Le problème en soi n’est pas nouveau. Mais il se trouve désormais accentué par une forte poussée démographique engendrant des besoins sans cesse croissants, avec en prime, si l’on ose dire, un "conflit d’usage" entre eau domestique et eau d’irrigation qui proviennent toutes deux de la même source !
Sur la partie haute de la commune, on compte pas moins de 1.200 hectares de pâturages et 1.100 hectares voués au maraîchage, notamment sur la région de Piton Hyacinthe. Or, pour continuer à demeurer le grenier d’une bonne partie de l’île, il faut de l’eau. Car si la pénurie, surtout avec les nouveaux modes de vie, est déjà criante aujourd’hui, la situation risque de devenir intenable à moyen terme, lorsque la commune comptera 70.000 habitants.
Pour envisager l’avenir sous de meilleures auspices, sachant que les ressources ne sont pas légion, la commune s’est lancée, avec le soutien de la Région et de l’État, dans la construction de retenues collinaires de grande capacité sur la Plaine des Cafres, afin de pourvoir aux besoins en eau d’irrigation.
Au final, avec ce programme de grande envergure, les besoins en eau d’irrigation, estimés à un million de mètres cube, seront entièrement couverts. Et c’est un même volume qui ne sera plus prélevé sur le réseau d’eau potable.
Dans le même temps, la commune s’est dotée depuis 1988, d’un schéma directeur de l’eau, dont le projet consiste en la réhabilitation de la retenue des Herbes Blanches
, d’un volume de 350.000 mètres cube. Une réalisation impressionnante, qui n’a d’égal dans le monde qu’à Los Angeles.
Lors de la séance de travail à l’Hôtel de ville avec le sous-préfet de Saint-Pierre, André Thien-Ah-Koun, député-maire du Tampon, rappelait que, lors de sa visite dans la commune et notamment sur le site des Herbes Blanches, le président de la Région avait donné son aval pour la construction de cinq autres retenues de grande capacité, de manière à régler le problème de « manière globale ».
L’autre piste qui intéresse la Commune du Tampon dans la recherche de nouvelles ressources, c’est le captage de la source Avril. Curieusement, cette source fut exploitée de 1939 à 1967, date à laquelle son exploitation fut abandonnée. Or, selon une étude menée par l’Observatoire réunionnais de l’eau, cette source offre un débit de 210 litres par seconde et bénéficie d’un débit constant toute l’année.
Compte tenu de l’enclavement de la source qui se situe dans les gorges du Bras de la Plaine, trois solutions techniques ont été proposées pour un coût variant de 13,4 à 48,3 millions d’euros hors taxe. Il appartiendra à la Commune de se prononcer sur la solution retenue et d’aller en quête de financements.
« Avoir de l’eau au robinet tous les jours, cela a un coût dans le développement économique et humain, il faut savoir anticiper », soulignait, pour sa part, le sous-préfet de Saint-Pierre.
An plis ke sa |
Des chiffres et de l’eau |
Jusqu’en 1988, la Commune du Tampon était alimentée par trois sources : Reilhac, Argamasse et Nez de Bœuf. En 1988, il y eut la mise en service du captage du Pont du Diable. Or, la population globale du Tampon est passée de 43.000 habitants en 1990 à 63.000 aujourd’hui et on table sur 70.000 habitants à moyen terme. Rien que sur la Plaine des Cafres, la population a été multipliée par trois en moins de vingt ans. Dans le même temps, sur l’ensemble de la commune, le nombre d’abonnés est passé de 13.000 en 1988 à 26.000 en 2003.
La retenue des Herbes Blanches n’est pas un site nouveau. Dans le milieu des années 70, une première retenue fut construite à cet endroit. Malheureusement, pour des raisons techniques, notamment des problèmes de fuite, la retenue fut abandonnée en 1988. La nouvelle retenue tire les leçons de l’échec de la première, avec l’utilisation de nouveaux matériaux pour l’étanchéité, un reprofilage du bassin, avec des pentes plus douces et un volume de stockage qui passera de 400.000 mètres cube pour le bassin initial à 350.000 pour le nouveau site. Mais il n’y a pas qu’aux Herbes Blanches que l’on se tourne vers des solutions utilisés par le passé : la source Edgar Avril, captée de 1939 à 1967, reprendra du service dans quelques années et produira selon les solutions techniques retenues, entre 3,6 et 4,5 millions de mètres cube par an. |
Si i di a zot |
Journées portes ouvertes avec "Bienvenue à la Ferme" |
L’association "Bienvenue à la Ferme" fête ses dix ans d’existence. Cette association, qui regroupe les structures d’accueil à la ferme (ferme-auberge, ferme-équestre, camping à la ferme, ferme pédagogique...) concourt, avec le soutien actif de la Chambre d’agriculture, au développement du tourisme vert sur notre île. Pour marquer ce 10ème anniversaire, outre l’inauguration hier de trois nouvelles structures, deux journées "portes ouvertes" sont organisées. • Ce jeudi 20 novembre, à la Chambre d’agriculture de Saint-Denis : - à partir de 10 heures, présentation des produits "Bienvenue à la Ferme" et rencontre avec les partenaires et les professionnels membres du réseau "Bienvenue à la Ferme" ; - à 11 heures, conférence de presse, animée par Guy Derand, président de la Chambre d’agriculture, en présence de Didier Ragot, président national des Fermes-Auberges, Marie Besson, du relais Agriculture et Tourisme de l’Assemblée permanente des Chambres d’agriculture, et de Corneille Blondel, président de l’association "Bienvenue à la Ferme" ; - à 12 heures, dégustation des produits à la ferme. • Le dimanche 23 novembre, accueil dans les structures "Bienvenue à la Ferme" de l’île où les professionnels proposeront notamment des menus traditionnels à un tarif promotionnel. Conférences du 20 décembre à l’Université Dans le cadre de sa programmation des actions pour commémorer la date anniversaire de l’abolition de l’esclavage, l’association Historun a décidé d’organiser tous les ans deux conférences animées par des spécialistes de l’océan Indien : une dans le Nord, l’autre dans le Sud, en direction des jeunes étudiants et du grand public (l’année prochaine, les spécialistes de l’Ile Maurice seront à leur tour invités à présenter l’Histoire de leur île). L’objectif est de sensibiliser les jeunes à l’Histoire de la zone océan Indien avant la période des fêtes de fin d’année. C’est la raison pour laquelle les conférences se déroulent au début du mois de décembre. Cette année, les responsables de l’association Historun, présidé par Sudel Fuma, recevra deux universitaires malgaches : le professeur Gabriel Rantandroa, directeur du Département de l’Université d’Antananarivo, et le professeur Barthélemy Manjakahéry, spécialiste de la mémoire orale à Tuléar. Un intervenant réunionnais, Prosper Ève, évoquera la question des marrons malgaches et de l’esclavage à La Réunion. La première conférence, qui réunira un public de 300 à 400 jeunes étudiants, se déroulera le lundi 1er décembre à 15 heures, amphi 400, Faculté des lettres et sciences humaines à Saint-Denis. La seconde aura lieu le lendemain, mardi 2 décembre, au Tampon. |
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