
La Plateforme réunionnaise transmet au chef de l’Etat un nouveau manifeste
23 avrilAu cours d’un entretien dans la soirée du 22 avrils entre le Président de la République, Emmanuel Macron et la maire de Saint-Denis, Éricka (…)
Approvisionnement sécurisé en eau potable pour tous les Réunionnais garanti pour deux semaines maximum
11 février, par
La Réunion traverse une crise de l’eau, avec un déficit pluviométrique alarmant depuis 2024. La consommation moyenne de 180 litres d’eau par jour et par habitant doit être réduite. Le modèle occidental importé actuel, favorisant le gaspillage et la domination d’entreprises privées, doit être repensé. Recycler l’eau de pluie et adopter une consommation plus sobre sont des solutions urgentes pour préserver cette ressource vitale et garantir un avenir durable.
Depuis plusieurs mois, La Réunion fait face à un déficit pluviométrique historique. L’année 2024 a été marquée par une baisse alarmante des précipitations, un phénomène qui se poursuit en 2025. Les fortes pluies pendant plusieurs jours, « ont permis de suspendre momentanément les coupures sur certains secteurs » mais « ne permettront pas de sécuriser l’approvisionnement en eau au-delà d’une à deux semaines » indique le Comité sécheresse.
L’eau est une ressource précieuse, mais la consommation moyenne par habitant à La Réunion reste élevée : environ 180 litres d’eau par jour et par personne. Dans un contexte de raréfaction, cette surconsommation pose question. Alors que les coupures d’eau se multiplient, il devient impératif d’adopter des comportements plus sobres et responsables.
Historiquement, le modèle d’approvisionnement en eau à La Réunion repose sur un modèle importé d’Occident. Chaque foyer est équipé de multiples points d’eau sans avoir besoin d’aller la puiser quelques part. C’est une configuration qui encourage le gaspillage. Parallèlement, la gestion de l’eau est dominée par de grandes sociétés étrangères à notre pays ou leurs filiales, qui en tirent profit plutôt que d’encourager un usage plus rationnel.
Ce système montre aujourd’hui ses limites. L’accès à l’eau ne peut plus être considéré comme un élément acquis et illimité. La crise actuelle doit être l’occasion de changer les modes de consommation pour garantir à tous un accès à cette ressource essentielle.
Face à cette impasse, des solutions existent. D’abord, il est primordial d’encourager le recyclage de l’eau de pluie. Actuellement sous-exploitée, cette ressource pourrait réduire la pression sur les réseaux d’eau potable. Des systèmes de récupération et de filtration peuvent être installés dans les habitations pour divers usages domestiques : arrosage, nettoyage, voire alimentation en eau sanitaire.
Ensuite, des gestes simples permettent de limiter le gaspillage :
- investir dans le remplacement des tuyaux défaillants. C’est ce qu’a fait Sainte-Suzanne et cela explique pourquoi elle était la seule commune de sa région à ne pas connaître de coupures d’eau, à la différence notable de Saint-André, Salazie ou Saint-Denis.
- Privilégier les équipements économes en eau,
- Adopter des pratiques responsables comme arrêter le lavage des véhicules à l’eau potable, le gaspillage de l’eau potable pour évacuer les excréments et déchets ou laver les sols, le remplissage des piscines avec de l’eau potable.
La responsabilité de toutes les collectivités, de l’État et des riches et gros consommateurs d’eau est engagée pour préserver cette ressource vitale. L’eau doit être consommée de manière réfléchie. En effet, les périodes de sécheresse seront de plus en plus fréquentes.
La crise actuelle met en lumière l’impasse d’un modèle importé, conçu pour des régions où l’eau est abondante et facilement accessible. À La Réunion, la réalité est toute autre : la ressource est moins facilement accessible et désormais soumise à de fortes variations climatiques. Il est donc urgent de repenser la gestion de l’eau sur l’île.
Plutôt que de continuer à subir un système dominé par des entreprises qui en tirent profit, La Réunion doit s’orienter vers un modèle plus autonome et respectueux de l’environnement. L’investissement dans le recyclage de l’eau de pluie et la promotion d’une consommation plus sobre sont des solutions concrètes et adaptées à la situation réunionnaise.
Il est temps d’agir. Chaque geste d’un citoyen, chaque décision d’un élu ou de l’Etat compte pour garantir l’accès à l’eau aujourd’hui et pour les générations futures.
M.M.
Au cours d’un entretien dans la soirée du 22 avrils entre le Président de la République, Emmanuel Macron et la maire de Saint-Denis, Éricka (…)
Le Haut Conseil de la famille, de l’enfance et de l’âge est revenu dans une note sur la période inflationniste 2021-2025 et ses effets sur le (…)
Promié tan, la kaz bann Biganbé navé dé piès minm parèy sad bann Maksimin, soman té kouvèr an tol. Malérèzman, siklone 48 la ni, la lèv lo ti (…)
En visite à La Réunion, le président de la République a échangé avec le monde agricole, durement affecté par le cyclone Garance qui a suivi un (…)
Mézami l’ariv amwin dann mon éskolarité kotoiye bann marmaye néna bone tète. Mi rapèl inn téi konpran toute pli vite lé z’ote, téi rotien toute (…)
Selon le ministre de la Santé, Yannick Neuder, "autour de 120.000" personnes pourraient avoir été contaminées par le chikungunya, maladie (…)
« Ça fait plus de quinze ans que la fonction publique est au pain sec et à l’eau » a estimé le président de la fédération services publics de la (…)
Mézami dopi somenn passé i anparl bonpé bann péshèr artizanal pars lo ministress responsab de sa lété d’passaz shé nou é bien antandi téi i pé pa (…)
« Depuis le début de l’année, six décès [...]chez des personnes de plus 70 ans porteuses de comorbidités ont été classés comme liés au chikungunya (…)
Kossa i lé sa d’apré zot ? Oussa i trouv in n’afèr konmsa ? Fransh vérité sa sé in n’afèr i roprézante bien in fèye vakoa. Zot i trouv pa ?Avèk in (…)
Le Premier président de la Cour des comptes, a menacé mercredi de refuser de certifier les comptes de l’État. « Les réserves formulées par la Cour (…)
Le président de la Cour des comptes et du Haut conseil des finances publiques, Pierre Moscovici, a mit en garde contre des prévisions trop (…)