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Baisse des émissions de gaz à effet de serre
28 décembre 2024
La baisse des émissions ralentit significativement sur les trois premiers trimestres de l’année 2024 en France, selon le Citepa, chargé de l’inventaire des émissions de la France.
Le gouvernement salué il y a quelques semaines d’être « sur la bonne trajectoire » pour respecter sa politique de réduction des émissions de gaz à effet de serre, mais selon les récentes données ce n’est pas vraisemblablement pas le cas pour 2024.
Le Citepa a publié le 27 décembre de nouvelles estimations sur le troisième trimestre 2024 permettant « d’avoir une estimation de bilan d’une grande partie de l’année ». Sur l’ensemble de l’année 2023, les émissions avaient baissé de 5,8% par rapport à 2022 avec un effort dans tous les grands secteurs émetteurs. Pour 2024, la dynamique s’essouffle.
Les données montrent que les émissions de gaz à effet de serre (GES)au cours des trois premiers trimestres 2024 sont en baisse de -2,4 % seulement par rapport à la même période en 2023 (chiffre qui ne prend pas en compte les gaz absorbés par les puits de carbone, comme les forêts). Ainsi, cette baisse était de -6 % sur les neuf premiers mois de l’année 2023.
Dans le détail, « on observe une baisse aux deux premiers trimestres (respectivement -5 % et -2,2 %) puis une légère hausse au 3e trimestre (+0,5 %) ». Le Citepa modère légèrement en assurant qu’il faudra encore attendre quelques mois pour avoir le bilan annuel complet de l’année, mais la tendance sur 12 mois glissants est actuellement de -3,1 %.
Principaux responsables : les bâtiments et les transports
Pour respecter l’accord de Paris visant à limiter le réchauffement planétaire « bien en deçà de 2°C » , si possible 1,5°C, la France s’est fixée pour objectif d’atteindre la neutralité carbone en 2050. Pour y parvenir, elle s’est dotée d’une feuille de route de réduction des émissions par secteur (énergie, transport, bâtiment...), intitulée la "Stratégie Nationale Bas-Carbone" (SNBC), dont la troisième version a été mise en consultation publique jusqu’au 15 décembre. Cete stratégie doit ensuite être soumise au Haut conseil pour le climat notamment, avant la publication du décret d’application au cours de l’année 2025.
Cette SNBC-3 prévoit une baisse des émissions de 50 % entre 1990 et 2030, ce qui implique une réduction de 4,7 % en moyenne chaque année entre 2022 et 2030. Concrètement, cela correspond à une baisse de 16 millions de tonnes équivalent CO2 (Mt éq. CO2) par an. Cette mesure tient compte de tous les gaz à effet de serre en plus du dioxyde de carbone, comme le méthane. Pour atteindre les objectifs fixés, il faudra ainsi passer de 373 Mt éq. CO2 émises en 2023 à 270 à la fin de la décennie.
Rester vigilant
La France était dans les clous en 2023, mais sur les derniers mois de l’année, 2024 semble à la traîne. « Au 1er semestre 2024, tous les grands secteurs contribuaient à la réduction des émissions de GES, avec en tête la production d’énergie (-2,9 Mt éq. CO2), les bâtiments mais aussi l’industrie et les transports », a précisé le Citépa.
Mais « pour le 3e trimestre, la situation est différente : si les secteurs de la production d’énergie et de l’industrie contribuent toujours à la dynamique de réduction des émissions (respectivement -0,9 Mt éq. CO2 et -0,2 Mt éq. CO2) », une hausse de 11,8 % - due au chauffage - est observée dans le secteur des bâtiments, ainsi que dans les transports (+1,1 %).
Ce ralentissement « nous rappelle qu’il ne faut pas baisser la garde », même si « fort heureusement (il) nous laisse encore sur la bonne trajectoire », a averti sur RTL la ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher. « Compte tenu des efforts que nous avons faits ces deux dernières années, nous ne prenons pas de retard » sur l’objectif de 2030. Compter sur les bons résultats passés pour compenser les mauvais résultats actuels est un pari risqué pour les experts, car la situation est alarmante et nécessite des actions directes et efficaces.
En juin dernier, le Haut Conseil pour le climat appelait à se méfier des réductions d’émissions dues à des facteurs conjoncturels, et non reproductibles. Il leur attribuait plus d’un tiers de la baisse observée en 2023, citant « en particulier le retour à la normale de la production électrique après l’arrêt de plusieurs centrales nucléaires et le manque d’eau dans les barrages en 2022 ».
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