
La Plateforme réunionnaise transmet au chef de l’Etat un nouveau manifeste
23 avrilAu cours d’un entretien dans la soirée du 22 avrils entre le Président de la République, Emmanuel Macron et la maire de Saint-Denis, Éricka (…)
Anil Cassam-Chenai, président de la Commission économique de l’ARTIC
15 novembre 2005
Anil Cassam-Chenai, directeur M.I. Technologies est le secrétaire et le président de la Commission économique de l’ARTIC. Alors que l’on examine la loi de finances pour 2006, il fait part de ses inquiétudes quant aux menaces qui pèsent sur les allègements de charges sociales dont bénéficient actuellement les entreprises de la filière. Leur suppression risque de plomber le développement d’un secteur économique en plein essor. Anil Cassam-Chenai répond ici aux questions de Christine Niox-Chateau, chargée de mission à l’ARTIC.
Anil Cassam-Chenai, vous être Président de la Commission Économique de l’ARTIC. Quels sont les objectifs de cette commission ?
- L’ARTIC, et sa commission économique, ont pour objectif de promouvoir l’économie de la filière TIC. Cette filière, qui pèse un peu plus d’un milliard d’euro, est encore une filière jeune, la deuxième filière économique de l’île après le tourisme. Elle a un extraordinaire potentiel de développement à l’instar de ce qui se voit dans les pays développés, mais aussi dans des pays en voie de développement comme l’Inde.
Pour atteindre ces objectifs l’ARTIC se joint en particulier aux groupes de travail stratégiques, ou répondant à une problématique ponctuelle, organisés par ses différents partenaires (Région Réunion, ADIR, CCIR, Association Technopole, AD Réunion,...etc).
Un événement récent a été le projet de vote de la loi de finances 2006 avec un projet de disparition des allègements sociaux sur les hauts salaires. Quelle pourrait être l’impact d’une telle mesure sur la filière TIC selon vous ?
- La filière TIC est une filière grosse consommatrice de personnels diplômés. Ce personnel est long à former aussi bien dans son cursus universitaire que dans le cadre de la formation professionnelle. Ce personnel est donc bien rémunéré et serait donc concerné par la modification de la LOOM par les nouvelles dispositions (les salaires supérieurs à 2,2 ; 2,3 ou 2,4 fois le SMIC suivant les secteurs n’ont plus d’allégement de charges sociales même sur la fraction inférieure à 1,3 à 1,5 fois le SMIC.). Cette charge, non prévue par les entreprises, risque de ralentir leur rythme d’embauche et donc la croissance de la filière. Cette mesure est d’ailleurs toujours en discussion actuellement au sein du Gouvernement. Nous devons rester vigilant et l’ARTIC assurera cette veille pour ses membres.
En quoi garder le rythme de croissance de la filière TIC est-il important ?
- Des études réalisées à l’échelle mondiale par l’OCDE montrent clairement l’effet diffusant des TIC dans tous les secteurs économiques. L’investissement des entreprises dans les outils TIC leur permet d’augmenter leur productivité, et ce de manière importante, après une période d’assimilation de ces outils. Ainsi, dans le cas des USA, la croissance de la productivité de toute l’économie a quasiment doublée à partir de 1997 avec pour seule explication l’influence des TIC. Pour que le même phénomène puisse se produire à La Réunion, il faut que les entreprises de la filière puissent apporter un service de pointe aux entreprises réunionnaise et les aider à réaliser les gains de productivité que d’autres économies ont pu mettre en œuvre.
Un autre élément important est l’export : la filière TIC pour les produits immatériels n’est plus handicapée par l’insularité. Elle est donc une des filières les plus à même à produire du logiciel, du service ou du contenu numérique pour l’exporter sur le marché mondial. Mais là un gros investissement reste encore à faire pour devenir des producteurs crédibles sur ces marchés et les allégements ou les systèmes d’aides disponibles sur l’île sont une contribution essentielle à ce processus.
Glossaire :
TIC : Technologies de l’Information et de la Communication
ADIR : Association pour le Développement Industriel de la Réunion
CCI : Chambre de Commerce et d’Industrie de la Réunion
AD Réunion : Agence de Développement de la Réunion
LOOM : loi d’orientation pour l’outre mer
OCDE : organisation de coopération et de développement économique
Au cours d’un entretien dans la soirée du 22 avrils entre le Président de la République, Emmanuel Macron et la maire de Saint-Denis, Éricka (…)
Le Haut Conseil de la famille, de l’enfance et de l’âge est revenu dans une note sur la période inflationniste 2021-2025 et ses effets sur le (…)
Promié tan, la kaz bann Biganbé navé dé piès minm parèy sad bann Maksimin, soman té kouvèr an tol. Malérèzman, siklone 48 la ni, la lèv lo ti (…)
En visite à La Réunion, le président de la République a échangé avec le monde agricole, durement affecté par le cyclone Garance qui a suivi un (…)
Mézami l’ariv amwin dann mon éskolarité kotoiye bann marmaye néna bone tète. Mi rapèl inn téi konpran toute pli vite lé z’ote, téi rotien toute (…)
Selon le ministre de la Santé, Yannick Neuder, "autour de 120.000" personnes pourraient avoir été contaminées par le chikungunya, maladie (…)
« Ça fait plus de quinze ans que la fonction publique est au pain sec et à l’eau » a estimé le président de la fédération services publics de la (…)
Mézami dopi somenn passé i anparl bonpé bann péshèr artizanal pars lo ministress responsab de sa lété d’passaz shé nou é bien antandi téi i pé pa (…)
« Depuis le début de l’année, six décès [...]chez des personnes de plus 70 ans porteuses de comorbidités ont été classés comme liés au chikungunya (…)
Kossa i lé sa d’apré zot ? Oussa i trouv in n’afèr konmsa ? Fransh vérité sa sé in n’afèr i roprézante bien in fèye vakoa. Zot i trouv pa ?Avèk in (…)
Le Premier président de la Cour des comptes, a menacé mercredi de refuser de certifier les comptes de l’État. « Les réserves formulées par la Cour (…)
Le président de la Cour des comptes et du Haut conseil des finances publiques, Pierre Moscovici, a mit en garde contre des prévisions trop (…)