LE SPAM, un Fléau informatique d’actualité - 1 -

5 décembre 2006

La sécurité de l’information est au cœur des priorités de l’entreprise avec notamment la protection des données personnelles et privées.
Avec le développement (exponentiel) du réseau informatique mondial (Internet), les systèmes d’information de l’entreprise sont bien souvent mis à mal par des tentatives d’intrusion via notamment le courrier électronique et plus précisément les messages électroniques non sollicités (“spam” ou “pourriels”).

Véritable fléau mondial, les entreprises doivent désormais avoir recours à des stratégies de protection de plus en plus élaborées. Elles visent d’ailleurs à se positionner davantage dans une logique de construction de leur politique de sécurité de l’information que de réaction.

Mais qu’entend t-on au juste par SPAM ?

Associé le plus couramment à un message et envoyé en nombre, il vient encombrer la messagerie de l’internaute de manière intempestive. Le plus souvent, le spam s’appuie sur des adresses recueillies ou vendues sans le consentement des propriétaires.
Incontrôlable, son contenu est non à venu, peut-être prohibé ou même avoir un caractère offensant.

Quelle forme prend-il ?

Afin de déjouer les filtres antispam, les spammeurs remplacent désormais de plus en plus fréquemment le texte par des images afin de contourner les filtres reposant sur les techniques d’analyse du texte.

Un des plus grands éditeurs mondiaux de solutions de gestion intégrée des menaces, SOPHOS, publiait fin juillet 2006 le classement trimestriel des 12 principaux pays émetteurs de spam.
On apprend ainsi que « la France est le premier pays émetteur de spam d’Europe et le quatrième au niveau mondial (après les USA, la Chine et la Corée du Sud) ». Mais également et surtout que « dans leur grande majorité, les spam sont émis et relayés par des PC “zombies” détournés par des chevaux de troie, vers et virus ».

Si le SPAM est en pleine croissance, il est également en pleine mutation avec un bond de 421% du taux de pourriels véhiculés sous forme d’images selon l’éditeur d’antispam IRONPORT.
Avec l’utilisation des images, la taille moyenne des pourriels a donc augmenté de près de 50% en passant de 8.9 ko à 13 ko, venant encombrer encore davantage la messagerie de l’utilisateur.
Il est donc devenu vital pour l’entreprise et le professionnel (mais également le particulier) de se prémunir contre ces intrusions néfastes.

Il y a quelques semaines, l’ARTIC (Association Réunionnaise des Professionnels des Technologies de l’Information et de la Communication) était sollicitée par l’un de ses membres “Parabole Réunion” afin de trouver un partenaire capable de répondre à sa problématique actuelle : “Contrer efficacement et durablement le SPAM”.
Un appel était donc lancé auprès des “Articiens” et nombreux sont les membres à avoir répondu en proposant des solutions et conseils avertis.
Christine Niox-Château (chargée de mission à l’Artic) a rencontré Nicolas Grondin (Responsable Informatique et Télécom) afin de faire le point sur la pertinence des solutions proposées par les membres de l’Artic.

Nous vous proposons de retrouver cette interview, mardi 12 décembre, dans cette même rubrique.

A suivre...


Lexique

Le pourriel, (SPAM en anglais) désigne les communications électroniques massives, notamment de courrier électronique, non sollicitées par les destinataires, à des fins publicitaires ou malhonnêtes. Le terme "spam" est considéré comme un anglicisme.
Le mot français vient de l’Office québécois de la langue française qui propose d’utiliser les mots pourriel (de poubelle et courriel) ou polluriel (de pollution et courriel), ainsi que d’autres variantes. Le mot pourriel est d’usage assez courant, polluriel est plus rarement utilisé. (Il est à noter que la proposition d’officialisation de pourriel par la Commission générale de terminologie et de néologie française a été rejetée par l’Académie française).
Le verbe spammer est souvent utilisé dans le langage familier pour qualifier l’action d’envoyer du pourriel, le spamming. Le mot spammeur désigne celui qui envoie du pourriel. Les mots polluposter , pollupostage et polluposteur , proposés aussi par l’OQLF, en sont leurs équivalents.
On considère que, à l’heure actuelle, plus de 90% du trafic de courriel est du pourriel.
Le SPAM : Le mot spam provient d’un sketch comique des Monty Python dans lequel le même mot, désignant un jambon en boîte de basse qualité, envahit la conversation et le menu d’un petit restaurant. SPAM est la contraction de SPiced hAM et est une marque créée et déposée par Hormel Foods en 1937 (cf. (en)"SPAM In Time" sur le site officiel). Ce sketch parodiait d’ailleurs une des premières formes de spam. En effet c’est une publicité radiophonique pour SPAM, pendant laquelle la marque était répétée de nombreuses fois, qui est à l’origine du sketch des Monty Python.

Christine Niox-Château, Chargée de mission à l’Artic

Sources : http://fr.wikipedia.org/wiki/Spam


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