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Télé-travailler à La Réunion, une nécessité ?
26 décembre 2007
L’année dernière, nous évoquions déjà ce sujet dans nos colonnes (édition du 4 avril 2006), avec les problèmes récurrents de circulation des véhicules sur notre île.
• Le constat :
Un nombre important de nos entreprises risque d’être dans l’impasse à court ou moyen terme étant donné les délais de mise en œuvre des infrastructures nécessaires pour pallier notamment :
- L’emprunt fluide et sécurisé de la route du Littoral ainsi que des voies de communication endommagées par les cyclones, pluies diluviennes ou éruptions volcaniques
- L’engorgement des accès et sorties de nos villes et la difficulté de circuler dans l’axe Nord/Sud.
L’Artic s’est interrogée sur les alternatives au “tout déplacement” qui revient de manière lancinante dans les différents médias comme une sorte de fatalité.
Or, il existe des solutions qui sont à la portée des entreprises, à condition de “penser différemment”.
Ces solutions ouvrent des perspectives intéressantes à condition que les infrastructures télécoms soient à niveau mais également accessibles à des prix raisonnables.
En effet, si certains métiers ne peuvent éviter le déplacement des hommes ou des marchandises, la tertiarisation de l’économie permet d’envisager la réalisation de plus en plus de prestations internes ou externes via l’appropriation et l’utilisation des TIC par le plus grand nombre.
• La solution :
Exploiter pleinement le potentiel des Nouvelles Technologies comme le nouveau moyen de transport des temps modernes (ou plutôt de notre ère numérique), afin de fluidifier et d’accélérer la circulation de l’information, des échanges, en utilisant au maximum les canaux numériques.
• L’urgence :
Il y a urgence tant au niveau local, national qu’international.
Il n’est pas inutile de rappeler la volonté actuelle des différents gouvernements d’œuvrer pour une politique de développement durable, d’économie d’énergie, de réduction de la pollution en vue de réduire les émissions de gaz à effet de serres et plus précisément lutter contre le réchauffement climatique et la fonte accélérée des glaciers.
Anil Cassam Chenai (Président de l’Artic et Directeur de la société M.I.Technologies) répond aux questions de Christine Niox-Château (chargée de mission Artic) sur les enjeux d’un développement du télétravail sur notre île pour les PME/PMI.
Quelles sont les solutions de développement pour les PME optant pour le numérique ?
- Les PME/PMI qui désirent se développer en utilisant les canaux numériques ont plusieurs choix :
- s’installer sur un des pôles technopolitains de l’île
- s’installer sur une zone d’activité bien irriguée par des canaux numériques
- s’installer dans un local professionnel ne se trouvant pas dans une zone d’activité, mais connecté à l’ADSL ou son équivalent.
Quels sont, selon vous, quelques-uns des freins flagrants au développement de nos entreprises ?
- Depuis plusieurs années, il est dénoncé un manque chronique de foncier d’entreprises sur La Réunion. Ceci est d’autant plus sensible dans les zones d’activités et les sites technopolitains cités ci-dessus. Les sociétés de services pourraient imaginer utiliser de simples appartements transformés en locaux professionnels, mais plusieurs facteurs viennent compliquer ce processus. On peut ainsi lister :
- Les limites imposées par la défiscalisation : les nouveaux appartements construits dans le cadre de la défiscalisation ne peuvent pas héberger d’entreprise
- Le manque de culture d’entreprises au sein de la société réunionnaise. Les syndicats de copropriété ne voient pas d’un bon œil l’implantation d’entreprises dans leurs immeubles.
Quels sont les enjeux associés pouvant légitimement lever ces freins ?
- Il semble nécessaire de développer une logique volontariste pour le développement de locaux professionnels “numériques” sur tout le territoire. Les enjeux sont les suivants :
- amorçage et croissance du tissu de PME/PMI dans un cadre numérique
- rééquilibrage économique du territoire réunionnais en parallèle au développement du secteur tertiaire, en particulier à l’échelle des petites communes ne disposant pas de zones d’activités
- développement du télé-travail (la France est en retard sur ce point, et La Réunion pourrait être une région en avance (pilote) sur ce type d’activité avec comme atout de pouvoir télé-travailler potentiellement à l’export...)
Quel serait la solution logique pour développer le télé-travail rapidement ?
- Nous pouvons envisager nous appuyer sur les expériences réussies de Cyber Case/Bases (des sites de proximité de petite taille utilisés par le grand public, mais que l’on va ici transposer à l’échelle de la fracture numérique des PME/PMI) d’une part, et du site Technopolitain de Saint-Denis (1) d’autre part.
L’idée sous-jacente : mettre en place un réseau de sites numériques répartis sur l’ensemble de l’île.
Quels pourraient être les bénéfices concrets pour les PME/PMI via la mise en place de ces sites ?
- Ces sites situés sur tout le pourtour du réseau numérique Gazelle, mis en place par la Région Réunion, offriraient aux entreprises :
- la capacité de louer des locaux équipés de très haut débit dans une “zone” labellisée par son activité technologique et numérique
- la mise à disposition d’une salle de visioconférence sur tous ces sites pour les entreprises mais également pour tous les acteurs économiques des environs
- la mise en place d’une salle d’accueil pour les télé-travailleurs leur offrant du haut débit ainsi que d’autres services associés comme l’envoi et la réception de fax, l’impression de document, la location de la salle de visioconférence, etc...
De manière optionnelle, on pourrait également imaginer de mettre en place une notion de secteur aidé (les bureaux d’étude, les entreprises TICs etc...), afin de permettre l’émergence et l’accélération de la croissance de PME/PMI comme cela a été le cas sur le site technopolitain de Saint-Denis.
Vous semblez avoir une vision bien précise de cette zone, pouvez-vous nous la décrire ?
- La zone dont nous parlons ci-dessus n’est pas une simple zone d’activité, mais une boucle qui fait le tour de La Réunion autour du réseau Gazelle. C’est pour cela que nous avons décidé de la surnommer “la Coulée Numérique”.
On pourrait donc logiquement attendre qu’un label soit associé à cette structure répartie afin de permettre la promotion de ses occupants avec une image de marque technologique. Ce projet serait alors fortement couplé au projet Technopole Réunion dont il n’est qu’une extension à une échelle différente.
Notons que du point de vue symbolique, et ce dans une vision de développement économique, la notion de coulée a l’avantage de modifier la perception que l’on a du SAFE et de tout autre fibre optique en sortie de l’île. On peut imaginer de voir ainsi la boucle haut débit interne à l’île comme un système de collecte de la création et de l’activité numérique, qui va se consolider en partant du Sud “Sauvage” pour arriver aux zones d’activités du Nord, avant d’emprunter la fibre en sortie de l’île pour attaquer les marchés extérieurs.
(1) Et plus globalement du concept de Technopole Réunion avec actuellement 2 nouveaux sites en cours de structuration au Port (Le Techno Port) et à Saint-Pierre.
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