Coup de projecteur sur la seconde émission de l’Artic praTIC

“Les réseaux haut débit au cœur des nouveaux usages des Télécoms”

18 avril 2006

Jean-Pierre Hoareau est le directeur délégué aux Collectivités locales au sein du Groupe France Télécom. Il répond aux questions de Christine Niox-Château (Chargée de mission à l’ARTIC) concernant la réalisation et la diffusion récente de leur émission “Les réseaux Haut Débit au coeur des nouveaux usages des Télécoms” dans la série L’Artic praTIC.

Christine Niox-Château : Pourquoi avoir choisi de tourner un 6 minutes ?

- Jean-Pierre Hoareau : Le projet de l’ARTIC consistant, pour ses entreprises adhérentes, à faire des films de présentation des métiers et domaines de chacun, diffusés sur la télévision publique, nous a paru très pertinent. En effet, les Technologies de l’information et de la communication évoluent constamment. Ce dispositif constituait une belle opportunité pour faire connaître au grand public la manière dont nous sommes organisés pour relever certains défis.

Pouvez-vous nous en dire davantage sur le choix du sujet : “Les réseaux Haut Débit au cœur des nouveaux usages des Télécoms” ?

- Le réseau est au cœur de nos produits et de nos services. Aujourd’hui, le haut débit prend toute son ampleur en termes d’usage, via Internet comme sur les mobiles. À La Réunion comme partout ailleurs dans le monde, les nouveaux usages permis par le Haut Débit se multiplient et façonnent les nouveaux modes de communication, pour les particuliers comme pour les entreprises.

Que souhaitiez-vous montrer à travers ce reportage ?

- Nous avons souhaité expliquer, de façon pédagogique, le déploiement et le fonctionnement du réseau haut débit à La Réunion, ainsi que les impacts importants sur l’évolution des métiers de nos techniciens. Nous avons démarré le déploiement du haut débit dans l’île au début des années 2000, avec notamment un maillon fondamental : le câble sous-marin SAFE. La desserte par ce câble a été d’ailleurs préparée bien avant la mise en service commerciale, car la construction d’un câble sous-marin se planifie des années auparavant. Nous avions anticipé - c’est notre métier - ces besoins d’aujourd’hui. Nous continuons d’anticiper les besoins de demain. Pour cela, nous menons constamment plusieurs chantiers de front : le déploiement terrestre, l’adaptation de la desserte hors du territoire, l’optimisation de nos ressources techniques, la formation professionnelle de nos personnels.
C’est pourquoi, dans le reportage, nous avons choisi de montrer les différents maillons de la chaîne et insisté sur la formidable capacité de nos personnels à s’adapter à ces nouvelles techniques. Nous souhaitions également montrer que nos choix de déploiement ont été effectués de manière à couvrir toutes les zones d’habitation, qu’elles soient urbaines ou rurales : toutes les communes bénéficient d’au moins une zone de couverture par la technologie ADSL.
Je voudrais également rappeler que nous avons sensiblement accéléré notre programme de couverture grâce à la démarche “Charte de département innovant”, signée avec le Conseil général en septembre 2004. Nous nous étions alors engagés à mettre à la disposition de plus de 95% de la population réunionnaise la technologie ADSL, avant la fin 2005. Fin juin 2006, tous nos centraux seront équipés. Et nous aurons réussi à proposer le haut débit à plus de 97 % de la population.

Quel public avez-vous souhaité viser ?
- Ce film est diffusé sur la chaîne publique. L’audience est multi-public. C’est ce que nous souhaitions.

Quels retours avez-vous après la diffusion de l’émission ?
- Positifs ! Le public semble content de ces informations. Ils ont apprécié l’angle pédagogique, qui leur a permis de mieux comprendre comment se construit cette chaîne du haut débit, quelles sont les contraintes, quelles sont notre implication et notre volonté de démocratiser le haut débit à La Réunion. Ils savent désormais ce qui se passe derrière leur prise téléphonique !

Que vous apporte le support audiovisuel au niveau de votre communication ? Comment percevez vous la rediffusion de chaque sujet le samedi matin (à 10 jours d’intervalle) ?
- La possibilité de montrer la technique ! Dans le reportage, on a pu voir les équipements, les personnels sur diverses interventions. C’est très “parlant”. Quant à la rediffusion, cela permet à ceux qui n’ont pu regarder la première diffusion d’en profiter. Cela élargit l’audience, et c’est tant mieux !


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