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De l’importance de collecter la bonne information sur Internet - 2 -
30 mai 2006
Christine Niox-Château (chargée de mission à l’ARTIC) a rencontré Jean-Philippe Payet, directeur de projet au sein de D6 afin d’en savoir plus sur la mission et les enjeux du Centre d’Intelligence Economique de La Réunion.
Christine Niox-Château : La mise en place d’une veille informationnelle active concerne t-elle toutes les entreprises selon vous ?
- Jean-Philippe Payet : Absolument. Et je dirais même qu’elle constitue un enjeu particulièrement important pour les PME. On a tendance à croire que seuls des grands groupes peuvent ou ont intérêt à recourir à l’intelligence économique. L’expérience a montré comment des couteliers de Laguiole, en se regroupant, ont pu mettre en place des solutions d’intelligence économique pour se préserver de la concurrence chinoise ou pakistanaise dont les copies de couteaux envahissent le marché.
C’est ce souci de mettre l’intelligence économique au service des PME et des artisans qui a motivé la création de D6. Nous avons accentué notre travail de sensibilisation d’abord sur les structures relais et les consultants pour faire émerger l’offre locale. L’étape suivante, actuellement en cours sera l’accompagnement d’entreprises pilotes sur des veilles de marché, ou des veilles technologiques.
La mondialisation et le processus de régionalisation dans la zone Océan Indien et Afrique australe ont-ils une influence sur nos marchés traditionnels ?
- On l’observe tous les jours un peu plus. Lorsque vous allez faire vos courses, vos produits viennent soit de la région, soit ont transité par les ports de la région. Par ailleurs, les négociations actuellement en cours entre l’Union européenne et les pays ACP de la région dans le cadre des Accords de partenariat économique vont ouvrir encore plus le marché réunionnais aux produits de la zone.
Mais au-delà de cette vision défensive, la Zone offre aussi de formidables perspectives de développement et de croissance pour les entreprises réunionnaises. Le marché local est certes confortable pour certains, mais il sera de plus en plus concurrentiel et il n’est pas à l’abri d’accidents conjoncturels comme la crise du CHIK ou la fermeture de la route du littoral. Dans ces cas là, pouvoir s’appuyer sur une croissance à l’international est intéressant. Pour les entreprises réunionnaises, les secteurs qui me semblent porteurs sont : l’agroalimentaire, la formation, l’ingénierie de projet et de manière générale, tous les secteurs des services, et en particulier celui des TIC.
Comment se caractérise la concurrence internationale auprès des acteurs économiques locaux ? faut-il en avoir peur ?
- La concurrence internationale se caractérise d’une part par l’arrivée directe de nouveaux opérateurs à La Réunion, en particulier dans le domaine des services (publicité, ingénierie, TIC,...), et d’autre part par une pression accrue en termes d’offre de produits. Les opérateurs de la zone offre aujourd’hui une alternative sérieuse dans certains domaines comme l’imprimerie, les TIC, les services juridiques ou financiers,...
Par ailleurs, dans une perspective d’ouverture à l’international, il est essentiel de connaître le milieu concurrentiel dans lequel nous allons évoluer.
Je ne suis pas de ceux qui ont peur de l’ouverture ou de la concurrence. J’y vois au contraire des opportunités, des moyens de valoriser nos atouts.
Pourriez-vous nous rappeler la vocation du Centre d’Intelligence Economique de la Réunion (historique et mission) ?
- D6 a été créé il y a 3 ans pour offrir aux opérateurs réunionnais des outils d’intelligence économique. Nous intervenons, en termes de formation et de sensibilisation. Nous intervenons également comme centre de ressources sur l’océan Indien, avec des veilles actives sur notre environnement. Nous sommes enfin acteurs et outil d’aide à la décision dans le cadre de la gouvernance régionale.
De quelle manière intervenez vous auprès des acteurs économiques ? Éditez vous des supports ?
- Notre intervention se fait de façon multiple. Et nous sommes parfois victime de la petite taille de notre équipe (2 personnes). Actuellement, nous accompagnons diverses entreprises à l’international, notamment sur le marché, en termes de veille et de recherche d’opportunités. Nous travaillons par ailleurs beaucoup avec les acteurs intermédiaires comme la CCIR, la Chambre des Métiers, la Technopole, l’ARTIC, bien sûr et QUALITROPIC, le pôle de compétitivité de La Réunion. Par ailleurs, nous intervenons régulièrement pour la Région Réunion, qui nous finance sur nos opérations.
S’agissant de nos publications, nous travaillons essentiellement par des bulletins d’informations numériques, et nous avons un site d’informations : www.vigie-oceanindien.com.
Si des opérateurs réunionnais sont intéressés par nos prestations, le mieux est qu’ils nous contactent afin que nous étudiions leurs besoins. Nous leur proposerons une solution adaptée.
Avez-vous des homologues en métropole ?
- L’intelligence économique est aujourd’hui très structurée au niveau national. Rappelons que M. Alain Juillet est en charge de ces questions auprès du Premier ministre, et que l’Etat en a fait une de ses priorités notamment dans l’accompagnement des pôles de compétitivité. Il y a donc une offre privée abondante, et donc de qualité inégale, et par ailleurs, de nombreuses structures parapubliques qui font de l’intelligence économique.
Je pense ici, aux CCI, aux Agences de Développement, aux Structures para régionales... Pour notre part, nous avons développé quelques affinités avec les pionniers de l’intelligence économique au niveau régional en France : c’est l’antenne de l’ADIT, de Basse-Normandie. Par ailleurs, nous nous inspirons beaucoup du dispositif mis en œuvre à Lille. Il importe ici de soucier qu’au niveau français, l’impulsion donnée par la Région Réunion, et la démarche D6, sont considérés comme exemplaires.
Pouvez-vous nous parler de votre partenariat avec l’ADIT (Agence pour la Diffusion de l’Information Technologique)
- L’ADIT (Société Nationale d’Intelligence Stratégique) a été à l’origine de la création de D6, et continue à nous suivre dans notre croissance pour nous former, nous aider à accéder aux réseaux internationaux, nous fournir une grande partie des informations technologiques,... Cette société d’Etat est véritablement pionnière de l’intelligence économique en France et a accès à une somme considérable d’informations technologiques puisqu’elle gère l’information produite par le réseau des conseillers scientifiques français des Ambassades. C’est pour nous une ressource exceptionnelle. Par ailleurs, l’équipe de D6 est jeune (c’est un choix assumé), et il était important de disposer d’appuis et de repères.
Dans le cadre d’un vrai partenariat, nous apportons par ailleurs à l’ADIT, notre regard, nos informations et nos réseaux sur l’océan Indien et l’Afrique australe.
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