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Assises du tourisme : position des syndicats
11 septembre 2008
Les syndicats professionnels CNPA branche loueurs de voitures - FIACRE - UHR - UMIH - SNAV - SYPRAL ont exprimé de manière commune leur position par rapport aux Assises du tourisme et à l’avenir de ce secteur.
Quelles sont les attentes des syndicats du tourisme ? Avant tout, les professionnels souhaitent une gouvernance efficace et stable et un vrai partage de la stratégie entre les différents acteurs décisionnaires (Etat - Région - Département - EPCI) et une plus grande implication des collectivités locales. Ils pensent que l’ensemble du secteur devrait se structurer en une Agence de Développement Touristique permettant de décliner les compétences des différents acteurs et de mettre en place un plan d’actions et une planification.
Débloquer les cadres
Ils estiment qu’il faut une clarification du contexte juridique et fiscal pour donner un cadre aux entreprises et aux investisseurs. Cela pourrait prendre la forme d’une Loi programme qui s’inscrirait dans la durée, pour déclencher des mécanismes de défiscalisation. Ils demandent le déblocage des programmes européens dont le nouveau cadre n’est toujours pas fixé en matière de tourisme.
Les syndicats défendent que le tourisme est un levier de développement économique générateur d’emplois marchands pérennes. Le secteur fait partie des cinq domaines d’activité stratégique, identifiés par le projet "Ile verte". L’impact sur d’autres secteurs de l’économie : construction, formation, industrie... est mis en avant. A raison de « 4.000 emplois par tranche de 100.000 touristes » le tourisme est un enjeu de survie pour l’île.
Standard international
Selon eux, d’ici 2015 il faut une restructuration de l’offre réunionnaise. Un millier de chambres supplémentaires équivaut à 200.000 touristes par an et permet de créer 8.000 emplois. Il faut conforter un standard international des équipements structurants.
Pour eux à court terme, il est possible de lancer au moins 2 resorts balnéaires dans l’Ouest (150 à 200 chambres chacune de renommée internationale), 4 produits nature haut de gamme de 50 à 100 chambres à caractère créole dans les sites naturels et 4 lodges emblématiques dans des sites d’exception et 200 chambres para-hôtelière de style gîtes, chambres d’hôtes de qualité. Pour passer à l’acte, il est nécessaire de libérer le foncier identifié, de financer la viabilisation et d’accompagner les cadres juridiques adaptés.
Rénovation et formation
Dans le même temps, un programme de rénovation hôtelière pourrait naître en respectant un cahier des charges basé sur une stratégie partagée : qualité, préservation de l’environnement, développement durable, respect des standards internationaux. La formation doit s’adapter pour développer la qualité de la filière, en adéquation avec la montée en gamme.
Enfin l’accessibilité, la sécurisation et la valorisation des sites remarquables, et des activités de loisirs associées, les conditions de transport et la qualité de l’environnement sont des paramètres incontournables et déterminants.
FL
Les points fragiles
Si le poids du tourisme est important dans l’économie réunionnaise, le secteur reste très fragile, notamment au regard de l’évolution des pays de la zone. Des indicateurs inquiétants montrent une baisse du nombre de salariés du secteur (-4%), une baisse du tourisme d’agrément alors que partout en France et dans le monde (selon le BIT), le tourisme est en progression, générant de nombreux emplois. L’offre de chambres classées : 1.500 à La Réunion classées au-delà de 2 étoiles, contre 10.900 chambres à Maurice demande à être fortifiée.
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