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Tourisme et environnement
Loisir et tourisme sportif de nature selon l’étude de la C.C.E.E.
3 janvier 2004
Une étude commandée par le Conseil de la culture, de l’éducation et de l’environnement (CCEE) et réalisée par Olivier Bessy et Olivier Naria, du Centre universitaire de recherche en activités physiques et sportives (CURAPS) souligne que La Réunion offre, en raison de sa situation géographique, de sa configuration géomorphologique et de sa particularité climatique, la possibilité de pratiquer dans des conditions optimales une grande diversité de "sports nature" tout au long de l’année.
En effet, il est rare de disposer sur un même territoire une telle variété et une telle densité d’espaces propres à l’exercice des sports nature. Le parapente, le canyoning, l’escalade, la randonnée pédestre et équestre, le VTT, le canoë kayak, pour les Hauts de l’île, ainsi que le surf, la plongée, et la voile pour le littoral, s’offrent depuis une vingtaine d’années aux habitants comme aux touristes.
D’abord réponse à une demande de loisirs en milieu océanique ou montagnard, pour les résidents venus de France en mal d’aventure et pour la frange privilégiée de la population réunionnaise, l’offre de sports nature s’est progressivement intégrée à partir de la fin des années 80 dans une réflexion plus globale de valorisation du territoire.
Les sports nature participent ainsi au processus de mise en loisirs et en tourisme de La Réunion, à l’œuvre dans les années 80-90. Cette évolution a été favorisée par l’aménagement de nombreux sites, par la conception d’événements sportifs structurants, par l’organisation de formations spécialisées et par la création de multiples associations et entreprises de services.
La période récente (1998-2003) se caractérise par une accentuation du phénomène qui voit les associations et les entreprises, prestataires de services en matière de sports nature, se développer énormément (de 123 à 223) et le nombre de pratiquants atteindre le cap des 500 mille. La progression du nombre de touristes extérieurs au comportement sportif bien affirmé, mais aussi la "sportivisation" de la population réunionnaise de plus en plus attirée par les sports nature, expliquent cette nouvelle situation. Ce processus de créolisation des sports nature est une donnée nouvelle qui, associée au désir de découverte des métropolitains résidents, contribue aujourd’hui au développement d’un tourisme local.
La masse critique, désormais atteinte par les sports nature à La Réunion, encourage à les envisager aujourd’hui dans le cadre d’une réflexion plus globale sur le tourisme et le développement durable de l’île.
Un tour d’horizon rapide des politiques et stratégies locales, développées vis-à-vis des pratiques de loisir et de tourisme sportif de nature envisagées comme vecteur d’un développement durable, fait apparaître des carences et des espoirs.
Carences en matière de réflexion et d’intégration du sport dans les politiques touristiques globales, mais aussi dans les politiques liées au développement économique, à l’environnement et à l’aménagement du territoire. Comme si un décalage existait entre la perception des différents acteurs (CCIR, Syndicat des professionnels des activités de loisirs, DDJS, CROS, CTR, Maison de la Montagne, ONF, DIREN, collectivités territoriales, communautés d’agglomérations, communes...) et l’ampleur réelle des sports nature sur le territoire réunionnais.
Espoirs dans les projets développés et les nouvelles orientations initiées par de plus en plus d’acteurs qui ont bien compris les enjeux. La future réserve marine naturelle et le futur Parc national des Hauts en sont les meilleurs symboles.
L’analyse de la situation locale fait aussi état du manque de reconnaissance publique des sports nature et de la difficulté des différents acteurs concernés à travailler en synergie.
Mettre en évidence l’essor des loisirs du tourisme sportif de nature et analyser les enjeux qu’ils représentent an matière de développement durable, prend une importance capitale car cette recherche doit permettre de légitimer les projets et les actions en cours. Plus ostensiblement, elle doit inciter les acteurs à se mobiliser davantage pour faire des sports nature, spécificité réunionnaise par excellence, un véritable vecteur du tourisme local et du développement durable de l’île.
Comment ne pas voir que l’essor actuel des sports nature est en train de redessiner inexorablement les lignes de forces du tourisme réunionnais ?
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